De manière générale, pour développer un processus physiologique, il faut forcer l'organisme à une adaptation.
C'est le principe du fractionné : on travaille à une vitesse supérieure ou sur une durée totale de travail supérieure à celle de l'épreuve envisagée.
Par exemple, pour espérer développer sa VMA, on va travailler de façon intermittente sur des durées deux à trois fois supérieures à celle durant laquelle on peut soutenir la dite VMA. Ou bien à des vitesses supérieures à celle-ci : 105, 110% VMA mais sur des durées plus courtes.
Toutefois, en ce qui concerne les séances au seuil, la plupart des plans d'entraînement que l'on trouve sur le net, propose des répétitions de fraction à allure seuil sur des durées de travail ne dépassant pas 45-60mn.
Dans le même temps l'allure seuil est généralement définie comme celle pouvant être soutenue 45 à 60'.
Sur une séance de seuil, on travaille donc généralement de manière fractionné sur une durée totale de travail inférieure ou à peine égale et à une allure que l'on peut soutenir sur une durée bien supérieure.
Exemple : une séance type de seuil nous donne : "4 à 5 X 2000 à allure seuil"... alors que l'allure seuil peut être maintenue sur 10000M non stop.
Dans ces conditions, je ne vois donc pas trop quelle peuvent être les adaptations physiologiques que peuvent produire ce type de séances.


En clair : les séances seuil... mais... ça sert à rien... ?

ou pas ?
Merci d'avance pour vos réponses.