Un petit mot sur le déroulement de IM UK
4h00 du matin je me lève pour me préparer à cette dure journée.
Après avoir mangé mon petit déjeuner, j’ai pointé mon nez à l’extérieur 12°. Là, une première surprise m’attendait.
Il avait plu toute la nuit et en plus un vent violent était en train de se lever « juste pour vous dire que vous pouviez rester au lit avec votre femme ».
5h00 j’arrive au parking des athlètes où du moins un grand champ de boue .A ce moment là, je me dis que les conditions seront les mêmes pour tout le monde donc je ne m inquiète pas particulièrement.
Par contre en arrivant au parc, là, je commence un peu à m’inquiéter. Le parc était devenu un grand champ de boue du à trois jours précédent de pluie.
Super pour la transition de la terre dans les chaussures de vélo et de course à pied.
A 5H55 l’organisateur nous ouvre les portes pour que l’on puisse se placer dans l’eau pour le départ à 300M du rivage. Là, ils n’ont donné le départ que 25 minutes après « il y avait encore des athlètes sur le parking à cause de la pluie ».
Personnellement attendre plus de 25M dans une eau à 16°, ce n’est pas le top « je ne sentais plus mes mains quand ils ont donné le départ ».
Stop avis, aux organisateurs même si cela n’est pas spectaculaire un départ dans l’eau cela est plus facile pour les athlètes on prend moins de coups.
Après un beau parcours de natation entre un château et des vaches, voici déjà la sortie que nous attendions tous « A ce moment là, en général on répète une dernière fois notre transition dans notre tête ».Et surprise en sortant de l’eau quelle ne fut pas ma joie de voir que le terrain c’est transformé en patinoire de boue « la il fallait plutôt penser à ne pas tombait » .
Après quelques glissades, j ai pu monter sur ma machine les pieds pleins de terre « pas top pour 180KM de vélo, Mais bon c’est comme ça ».
Pour moi arrivait enfin l’heure de m’exprimer 180KM de vélo dans la campagne anglaise de plus sachant que la pluie c’était arrêté cela allait devenir sympathique.
Bien non pour ma part cela n’a pas été le top. Je dirais même que c était un peu l’enfer.
Un vent violent c’était installé dans les cottages rendant ainsi le vélo très difficile. De plus là, répétition de petites bosses, m’a personnellement cassé les jambes ainsi que le moral « j’ai même fait 30km sans voir aucun concurrent ni à l avant ni à l arrière ».Se battre avec un vent de face au retour en 39 sur du plat ça casse le moral.
Au retour au parc « toujours trempé ». Il ne me resterait plus de force pour faire le marathon. Et là, je me suis aperçu que j’étais encore dans le coup pour faire mon premier top cent.
Malheureusement, je n’avais plus d’énergie. Je sors du parc sans grande force. A ce moment là, j’ai vu ma petite fille qui m’a dit « cours papa allez on va passer la ligne ensemble ». Je me suis dis, fais toi plaisir cours comme si tu faisais un footing, penses à ta position après, on verra au fils des kilomètres « Plaisir sur une moitié de parcours où il y avait de la boue cela devenait plutôt marrant avec le temps ».
Au final, j ai quand même passé une bonne journée. J’ai pu passer la ligne avec ma femme et ma fille et j ai fini en 58 place pas assez pour Hawaii mais bon j ai pris de l’expérience et du plaisir.
Quand aux organisateurs les pauvres, ils ont fait de leur mieux, on peut leur tirer un grand chapeau car eux aussi ont souffert des conditions.
Pour ceux qui souhaitent faire cet Ironman l’année prochaine, n’hésitez pas le paysage est super les pubs aussi « prévoyez juste des affaires chaudes au cas où !!! ».
