Jaja à Kona 2007...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
IronKona
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Message non lu par IronKona »

Hier, j'étais à Zurich en tant que spectateur. je ne peux dire qu'une seule chose : chapeau bas monsieur Jalabert et bravo.
Jaja ne l'a pas du tout joué la star qui vient faire un tri. Il avait une tenue complètement anodine sans aucun sponsor affiché, il était comme tous les autres triathlètes, seul face à son Ironman.

Et je peux vous dire que lors des passages sur les portions plates à vélo, ça draftait méchant derrière lui... (et pas que derrière lui d'ailleurs...)

Donc encore bravo, non pas pour la perf en elle même, mais pour le courage de redevenir le sportif lambda dans une course de masse, au risque d'exploser (comme tout le monde), alors que l'on a connu les "honneurs..." du haut niveau.

Sinon, la course en elle même manquait cruellement de bagarre en tête, avec des écarts énormes dès la 1ère boucle à vélo... peut être un plateau un peu "lignt" dû au calendrier de cette fin juin ? (Zurich, Roth, Nice, bientôt Lorient)

En tous cas bravo à tous les finishers !!
Soyons désinvoltes... n'ayons l'air de rien !
braziou
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Message non lu par braziou »

en plus il a été victime d'une injustice , il a pris un carton noir et 6 minutes de pénalité:
pour doubler en vélo (il est passé de la 966ème place à la 31ème!), il a passé une ligne blanche et s'est fait chopé!
il explique dans l'Equipe aujourd'hui ( beau papier de pgb51 hier), qu'il a pris des coups en nat , et a géré le vélo(3ème temps) pour faire un gros marathon
la panda à Hawaii ( ça tombe bien il y a une partie équatoriale avec des bambous :lol: )
rien que pour se retrouver avec lui , ça vaut le coup de se qualifier à Hawaii cette année
il faut en profiter car c'est pas sur qu'il continue le Tri après ça , c'est la CAP et les trails qui le branchent pour l'avenir ( marathon des sables, la diagonale des fous)
Solarberg
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Message non lu par Solarberg »

C'est qui son coach?

Sa course est parfaite: il limite les dégats en nat; en vélo, il part vite puis reduit un peu pour faire un excellent marathon (il fait qd meme 38km/h de moyenne à vélo!! - en plus en ne faisant que doubler des concurrents ce qui l'a forcément un peu ralenti) et sur la marathon il est extremement constant sans coup de moins bien (il fait seulement 25' sur le marathon de plus que son meilleur tps marathon (Barcelone))!

Pour un 1er IM c'est très fort d'avoir su le gérer aussi bien! bravo à lui et sans doute aussi à son coach! :wink:
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Wanbli
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Message non lu par Wanbli »

Je n'ai eu qu'un seul mot en tête lorsque j'ai appris sa perf' :

Respect .....

8)
C'est reparti pour 2020 ! :sm2:
C'est re-reparti pour 2024 :sm2:

http://lifeispassion.free.fr
NickTheQuick
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Message non lu par NickTheQuick »

tseusitchu a écrit :
NickTheQuick a écrit :
Après j'ai l'impression qu'on encense aussi vite qu'on descend ses héros donc gardons du recul et de la mémoire :roll: Nick

Nick , que ça te plaise ou non je vais te le dire franchement : je partage ta perplexité sur ce revirement accéléré de la mémoire jalabertienne :lol: !

Cela dit entre l'immobilisme et le retournement de veste , entre l'appréciation de la place de Jaja dans la petite histoire du sport et le regard sur l'homme , j'ai la faiblesse de croire qu'une voie intermédiaire est possible . Et je compte bien sûr m'en expliquer :D .

Si comme c'est mon cas on assume une analyse psychologique à deux balles qui ne passerait même pas le comité de rédaction de BIBA , on peut aussi considérer que Jaja puise justement toute sa motivation de néo-ironman dans la volonté de retrouver tout ou presque de sa légitimité de champion , une légitimité passablement écornée pour beaucoup par ses prestations d'excellent sprinter devenu excellent grimpeur dans des équipes de contrebandiers du sport ( once et csc , pour mémoire :wink: ) . Dans ce cas , et pour être le plus clair possible , il est aujourd'hui difficile pour moi d'imaginer qu'il prenne le moindre risque aujourd'hui à ce niveau ... Tout en gardant bien sûr un certain recul , en évitant donc de gaspiller trop d'encens , force est quand même de reconnaître que le bonhomme , sur le plus pur plan athlétique , a retrouvé en ce jour une certaine crédibilité . Le mec instruit des moeurs du sport de haut niveau qui me dit ce soir : "je porte sur Jaja le même regard aujourd'hui qu'hier" , je lui dit .... je lui dit ...... au fait oui c'est vrai , qu'est-ce que je lui dit ???? Abonne-toi à BIBA , ça t'ouvrira l'esprit :lol: :oops: :arrow: ?
Cher tseusitchu !

Le monomaniaque qui sommeille en moi a failli te répondre à brûle-pourpoint : euh... BIB A je connais pas car les numéros de dossards sont uniquement à chiffres :lol: ;-) mais au dernier moment, suivant tes conseils, je me suis mis en quête du dernier numéro (http://www.bibamagazine.fr/) et que lis-je en rubrique "bien-être" :lol: ???? Je ne te ferai évidemment pas le procès d'une perfidie aussi poussée ;-) et ferai donc un pas vers ton positionnement plus mitigé, considérant que, tous comptes faits, même si le choix de la discipline devait reposer sur l'utilisation de celle-ci comme moyen de légitimisation c'est plutôt une bonne nouvelle, même pour ceux qui la considèrent comme une fin auto-suffisante et craignent toujours de son utilisation détournée (toute supputation et déduction sur mon vote aux dernières présidentielles te sont, ici, à nouveau, interdites :lol:).
Pour finir, et essayer d'être, moi aussi, le plus clair possible vis-à-vis du mec instruit aux moeurs d'OnlineTri qui me dit ce matin : "tu ne portes quand même pas sur Jaja le même regard qu'hier ? ", je lui dis... qu'avec l'abonnement d'un an à Biba, il y a un soin du corps offert mais qu'avec l'abonnement deux ans, il y a un rétroviseur de poche d'offert, ce qui permet de regarder sereinement devant...sans ignorer ce qui se passe derrière ce qui est aussi facile que dangereux ;-).

Nick ouverture d'esprit
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Joel
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Message non lu par Joel »

C'est vrai qu'un rétroviseur ça rajoute de la sécurité .............
Surtout à vélo.
Optimiser votre position vélo ?
http://www.velofitting.com

Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le chemin est le bonheur.
NickTheQuick
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Message non lu par NickTheQuick »

Joel a écrit :C'est vrai qu'un rétroviseur ça rajoute de la sécurité .............
Surtout à vélo.
8) :lol: :wink:

Nick
pgb51
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Message non lu par pgb51 »

Pour ceux qui n'auraient pas acheté L'Equipe dimanche (pas cool, et mon intéressement alors....) voici le papier paru sur la préparation de Jaja. Désolé c'est un peu long, mais pour fois que j'arrive à caser pratiquement une page de tri dans le journal, on ne va pas se plaindre... :D


JALABERT EN 3D

Natation, vélo, marathon : ce matin à 7 heures, Laurent Jalabert devait prendre le départ du triathlon de Zurich.

Pour le vélo, ça devrait aller, 180 bornes ne devraient pas l’inquiéter. Le marathon, il connaît, il a fini celui de Barcelone en 2h47’. Ce que Laurent Jalabert, 38 ans, retraité du cyclisme en 2002, redoutait le plus ce matin au départ de l’Ironman suisse, c’est les 3800 mètres de natation, près d’une heure et demi de combat contre l’eau du lac de Zurich.


COMBINAISON NEOPRENE sur le dos et bonnet vissé sur le crâne, caché sous ses lunettes de natation au milieu des 1 900 participants, Laurent Jalabert ne devait pas en mener large ce matin sur la plage du lac de Zurich. Oubliée sa carrière de cycliste et ses nombreux titres de gloire. Devant lui, l’Ironman de Zurich, un nouveau défi. Enorme. Devenir un « homme de fer » en bouclant les 3,8 km de natation, les 180 km de vélo et un marathon à pied. Quand, quelques secondes avant le coup de feu du starter, tous les triathlètes se sont mis à s’applaudir pour se donner du courage avant d’entamer une longue, très longue journée, l’émotion était forcément là. L’appréhension aussi.
L’idée de cet incroyable challenge lui a été soufflée il y a huit mois par Patrick Plé, un ami suisse triathlète, qui partageait parfois des sorties vélo avec lui. « Il venait faire 200 bornes avec moi et allait courir une heure après, raconte Jalabert. Je ne comprenais pas. Moi, j’arrivais, j’allais me coucher, je regardais la télé, j’étais mort. Lui repartait faire du sport. Pour moi, c’était un truc de malade. » Davantage encore après l’arrêt de sa carrière, à la fin de la saison 2002. « Je me suis arrêté dans ma carrière à un moment où j’avais toujours la capacité d’être bon mais plus envie de m’entraîner. Ça devenait une contrainte. J’aurais pu continuer et prendre la monnaie parce que j’étais encore 12e à l’UCI et j’avais encore de quoi faire illusion. J’ai voulu être honnête avec moi-même et mon entourage. Après avoir arrêté le vélo, je n’ai rien fait pendant deux ans. A peine 1 000 km par an. Le sport passait en dernier. » Deux années de laisser-aller et la balance qui s’affole et affiche un excédent de 12 kg (78 kg au lieu des 66 à l’arrivée du Tour). « On ne se rend pas compte. Moi je me sentais bien, sauf que quand je montais les escaliers chez moi, en haut, je m’accrochais à la rampe et je soufflais. Mes gamins rigolaient de voir mon bide. » Le défi du marathon arrive à temps pour le meilleur grimpeur du Tour de France en 2001 et 2002. Automne 2005, direction New York et à l’arrivée un chrono de 2 h 55’, performance qui ferait fantasmer de nombreux coureurs confirmés. Une aventure pédestre poursuivie depuis par les marathons de Londres (2 h 57’) et Chicago (2 h 57’) en 2006 puis par celui de Barcelone (2 h 47’), en mars dernier, et une 62e place au général. « Quand je suis arrivé, tout fier de moi, mon fils Jules (5 ans) a eu vite fait de me calmer en me disant : ‘’ Oh, t’es trop nul, les Noirs ça fait longtemps qu’ils sont arrivés… !’’ », raconte Jaja.
En ce dimanche de juin, le petit Jules sera peut-être plus indulgent avec son papa qui rêve lui aussi, à 38 ans, d’entrer dans la famille des Ironmen, une caste à part dans le monde des sportifs de l’extrême. « L’envie est venue par défi, confie-t-il. Je ne le fais pas par obligation, ni par intérêt car je n’ai rien à gagner. Je le fais comme le font 1800 types sur 1900. C’est d’abord une aventure humaine. J’ai retrouvé l’état d’esprit qui m’a toujours animé mais que j’ai peut-être quitté à un moment car j’étais pro et qu’il y avait d’autres enjeux. Je ne me relance pas dans une seconde carrière. Le sport est un équilibre dans ma vie. Je le fais désormais pour moi sans avoir de comptes à rendre. Beaucoup de gens ont voulu me donner des conseils. Je n’ai rien contre, mais dans la démarche, je suis dans la découverte du truc. Je le fais aux sensations. Moi, ma fierté, c’est de le faire tout seul. »
Depuis plusieurs mois, cet Ironman est devenu une obsession. Pas un jour sans que le coureur natif de Mazamet n’y pense. Et principalement à ces 3,8 km de natation, sa hantise. « En novembre, je ne savais pas nager le crawl, se souvient-il. Les premières fois, j’ai dû me faire violence. J’étais sur le bord du bassin et je me disais : ‘’qu’est-ce que tu fous là ?’’ Repartir de zéro, faisait partie des motivations. Ça m’a aussi ouvert à une discipline que je regardais de loin. Maintenant, quand Manaudou dit qu’elle nage 15 kilomètres par jour, ça me parle. Je mesure la dimension du travail. »
Les premières séances sont difficiles. « Au début, ça me réveillait la nuit tellement j’avais mal aux muscles, dans le dos, dans les bras. A la piscine, les mecs se demandaient un peu ce que je venais faire là. Quand ils me voyaient nager, ils se disaient : ‘’Il est pas sorti de l’eau, lui...’’ J’allais plus vite à la brasse. »
Les témoins confirment. « J’étais dans sa ligne d’eau lors de sa première séance, rappelle Liliane Vidal, membre du Triathlon Club Montalbanais où Jalabert est licencié. Il est arrivé presque incognito, très modeste. Il a beaucoup écouté. Il n’était pas très à l’aise. Il étouffait presque au bout de chaque longueur. »
Longueurs après longueurs, éducatif après éducatif, tout s’est pourtant mis en place. Les lundis et mercredis soir avec le club, les vendredis matin dès 7 heures pour une séance de rab’ avec les militaires, Jalabert est devenu un fidèle de la piscine Chambord de Montauban. Les épaules, les dorsaux et les pectoraux ont même fini par se dessiner. Au bord du bassin, Yannick Marchecourt, l’entraîneur natation du club, raconte : « On a commencé par les principes de bases. C’était indispensable. Il a progressé beaucoup plus vite qu’une personne de cet âge et de ce niveau. Il a toujours quelques problèmes avec la fixation du bassin. Il nage un peu comme un crocodile, en tanguant un peu. Mais en revanche, au niveau des appuis, il a tout de suite été bien. Je ne m’inquiète vraiment pas pour lui. » Jalabert, lui, se veut plus prudent et surtout plus modeste : « Les battements de jambes, au début, c’était laborieux. La première séance, au bout de trente secondes de battements, je me suis arrêté et j’ai éclaté de rire. J’avais fait 3,50 m. J’avais les chevilles raides. Maintenant je me défends, je suis dans la moyenne. Mais quand je nage, je ne me sers pas des jambes. J’ai l’impression de traîner une remorque. »
Malgré ses progrès, l’ancien cycliste n’a pas cessé d’appréhender ce moment si intense mais aussi si chaotique qu’est le départ d’un triathlon. « Tout le monde m’a parlé du départ avec 1 900 gars qui vont se battre comme des chiffonniers. On m’a dit : ‘’Tu prends des coups, tu te fais arracher les lunettes’’. Je crois que je vais partir derrière car de toute façon, je ne suis pas dans une logique de performance. »
Aujourd’hui, la sortie de l’eau du Français, dossard 1217, devrait s’effectuer autour d’1h15’-1h30’ d’efforts aux environs de la 1200e place. Place ensuite au plat de résistance : 180 km de vélo en contre la montre (avec interdiction de s’abriter dans un peloton). Sur son Look spécialement équipé pour les spécificités du triathlon, le Montalbanais devrait opérer une grosse remontée. Pas question néanmoins de s’enflammer pour le champion du monde 1997 de contre-la-montre qui a repris l’entraînement cycliste (2000 km par mois) au lendemain du marathon de Barcelone, le 3 mars. « En vélo, je vais gérer mon truc, tempère-t-il. Tout le monde se dit que je vais cartonner. Quand j’étais pro, je roulais entre 25 heures et 30 heures par semaine, avec du fractionné et des séances derrière derny. Ce n’est plus le cas. Maintenant je suis davantage diesel. A pied, j’aime changer le rythme. En vélo, ça me gave. J’ai envie de regarder le paysage. Je ne me mets plus minable comme autrefois. Trois heures de vélo, je me régale ; cinq heures, je m’ennuie. Si je voulais le faire à bloc, je pourrais peut-être le faire en 4 h 45. Mais je préfère faire 5 h 10 et pouvoir courir le marathon après. Je ne veux pas me laisser piéger par ce que les gens attendent de moi en vélo. »
Une fois le vélo posé, vers 13 heures, ne restera plus ensuite « qu’un » marathon. 42,195 km de course à pied ; 42,195 km où les jambes, déjà bien entamées par les 180 km de vélo, réclament quelques instants de répit. Plus rien à voir avec un marathon « à sec » comme les quatre qu’il a déjà couru. Plus rien à voir non plus avec ce qu’il a connu en tant que cycliste professionnel, même si son expérience du haut niveau et de la souffrance lui sera forcément précieuse. « Ça va être une découverte. Néanmoins, dans ma tête, je suis un compétiteur. Si je joue aux cartes ou aux billes, il faut que je gagne. Les jours avant la course, le doute s’installe, tu te poses des questions sur ta préparation. Et puis le jour J, il y a un truc qui se branche dans la tête et c’est parti. Tu te trouves des ressources que tu ne pensais pas avoir. »
Même s’il affiche modestement un objectif de 10 heures (1 h 30’ de natation, 5 heures de vélo et 3 h 30’ de marathon), Jalabert devrait plus vraisemblablement approcher les 9 h 30 (autour du top 80), soit un peu plus d’une heure derrière les premiers… mais huit ou neuf heures devant les derniers. Lors de la précédente édition zurichoise, le vainqueur, le Suisse Stefan Riesen, avait bouclé la course en 8 h 16’ avec notamment les 180 km de vélo parcourus en 4 h 23’ et le marathon en 2 h 56’ (2 h 43’ pour le meilleur). Mais peu importe le chrono. Au moment de franchir la ligne d’arrivée, en milieu d’après-midi, et de passer autour du cou la tant prisée médaille de finisher, Jalabert aura franchi une étape de plus dans sa nouvelle vie sportive, désormais guidée par la seule notion de plaisir. « Quand j’ai arrêté la compet’, j’avais tellement peur du vide que j’avais mis plein de trucs en place. Je me suis retrouvé en prise directe avec la vie réelle. Loin de cette vie de cycliste pro, une vie surréaliste où tu n’as pas de recul. Aujourd’hui ça m’arrive de plaindre les jeunes coureurs. Car le jour où on ouvre les yeux… Aujourd’hui, j’ai fait le tri. On n’est que de passage sur terre et il faut en profiter. »
Davantage que le triathlon, défi ponctuel, la course à pied est aujourd’hui devenue le nouveau dada de Jaja. « Je suis déjà inscrit pour le marathon de Las Vegas (2 décembre). En revanche, je ne suis pas certain de continuer le triathlon même s’il paraît que quand on y a goûté… ça demande trop d’entraînement (certaines semaines à plus de 25 heures). » En revanche, Jalabert a déjà glissé dans un coin de sa tête quelques courses comme le Marathon des Sables (243 km dans le désert marocain en six étapes et en autosuffisance alimentaire) ou le Grand Raid de la Réunion (135 km, 8 700 m de dénivelé positif). D’autres défis tout aussi exigeants. Des défis à la hauteur de l’Ironman qu’il sera probablement ce soir.
SG
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Message non lu par SG »

A prendre avec des pincettes mais ce post sur Slowtwitch stipule que Jaja n'aurait pas été présent à la remise des slots donc peut-être pas de Hawaii pour cette année.
Si quelqu'un peut vérifé/confirmé. Le posteur (Diabolo) est suisse.

http://forum.slowtwitch.com/gforum.cgi? ... t=12988208
pgb51
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Message non lu par pgb51 »

Alors, Jalabert avait un avion hier soir et ne pouvait donc pas être présent....

MAIS (ben oui il y a toujours un... mais)

de toute façon, s'il le souhaite, il sera à Hawaii, les organisateurs lui ayant proposé une wild-card avant même la course.... Bon, là en plus, il a prouvé qu'il l'avait mérité son slot...
Solarberg
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Message non lu par Solarberg »

pgb51 a écrit :"Aujourd’hui, j’ai fait le tri. »
Ben c'est le cas de le dire :lol: :lol: :D et il l'a plutot bien fait! :lol: :wink:
Solarberg
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Message non lu par Solarberg »

pgb51 a écrit :L’idée de cet incroyable challenge lui a été soufflée il y a huit mois par Patrick Plé, un ami suisse triathlète, qui partageait parfois des sorties vélo avec lui.
Je ne sais pas si c'est le même mais il y a un Patrick Plé qui a fini dans le même temps que Jaja à Zurich hier: ils ont couru une bonne partie du marathon ensemble...
C'est loin de l'escort d'Armstrong sur le marathon de NY mais c'est toujours bon pour le moral d'avoir un pote sur marathon! :wink:


NAME Patrick Plé
BIB NUMBER 338
AGE 34
PROFESSION convoyeur :wink: (mdr!!! profession prédestinée :lol: :lol: )
STATE/COUNTRY Veyrier SUI CH
SWIM BIKE RUN OVERALL POSITION
1:00:36 5:00:08 3:09:26 9:12:29 22
pgb51
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Message non lu par pgb51 »

Alors oui c'est le même Patrick Plé.... mais en réalité, c'est Jalabert qui a rattrapé Plé dans les derniers kilomètres et qui a dit à son ami de s'accrocher pour qu'ils finissent ensemble. Donc, le lièvre, ben c'était Jalabert et non l'inverse
(sources Jaja)
Solarberg
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Message non lu par Solarberg »

pgb51 a écrit :Alors oui c'est le même Patrick Plé.... mais en réalité, c'est Jalabert qui a rattrapé Plé dans les derniers kilomètres et qui a dit à son ami de s'accrocher pour qu'ils finissent ensemble. Donc, le lièvre, ben c'était Jalabert et non l'inverse
(sources Jaja)
C'est le pied de finir comme cela avec un pote...c'était vraiment son jour à Jaja!

Plé est qualifié pour Hawaï?
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PP
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Message non lu par PP »

"Oui, oui, 22ème en 9h12'29" à l'Ironman de Zurich me rempli de bonheur.
C'est probablement l'une des plus grandes joies de ma vie sportive. "

Pour ma part, j'attendais une parole et en voila une qui doit toucher chacun d'entre nous et le conforter dans son choix d'activité...nous sommes tous extraordinaires..enfin sauf les mecs du grand prix qui ne font que du srpint!!







aller, je :P :!:Mais vive les hommes de fer.
Jaja nous a -t-il écrit un avenir plus rose?(laissons tomber un moment le rétro...)
LAC de CHOUR contre la montre... aller on y va
"quand il aura péché le dernier poisson, coupé le dernier arbre et souillé le dernier ruisseau, l'homme se rendra compte que l'argent n'est pas comestible" (indien maowok)
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