kuntee a écrit :
ça dépend plutot de ton niveau et de ta capacité à supporter une grosse charge de training , à haut-niveau tu peux mettre 3 séances PMA dans chaque sport dans la meme journée...donc ce n'est pas:''il faut faire ceci ou celà'' mais plutot à toi de déterminer ce qui est bon pour toi....en tenant compte des différents signaux d'alarme du surentrainement : fatigue physique, nerveuse, irritabilité, sommeil perturbé, manque d'appétit,influx nerveux etc.
On peut tourner le problème dans tous les sens, la fatigue due à l'entraînement reste principalement liée à deux facteurs : son volume et son intensité, la difficulté réside dans :
1 la détermination d'un facteur de pondération pour évaluer la fatigue produite par les différents types de séance:
est ce qu'on a plus de difficultés à récupérer d'une séance de deux heures de cap que d'une séance de VMA? Les "théories" sur les récup de 72h ou 48h après tel type ou tel type de séance sont trop générales (on se demande par ailleurs d'où elles sortent), suivant le passé sportif, les capacités intrinsèques, la fatigue cumulée par ailleurs (boulot, famille) ça doit varier de façon substantielle.
Par ailleurs, si l'on part de ce type de postulat basé sur la durée de la récup avant d'attaquer une nouvelle séance du même type, pourquoi ne pas cumuler deux séances de VMA à deux heures d'intervalle ? comme ça , on double la quantité de travail réalisé, et on répète deux séances cumulées 72h après (si l'athlète résiste à la fatigue produite, bien sûr) ou pourquoi ne pas réaliser une séance de VMA, le même jour qu'une sortie longue (on peut, de plus, imaginer d'intervertir leur ordre...) puisque ce sont des filières différentes qui sont travaillées... En triathlon, ça se complique du fait de l'entrainement croisé.
2 l'établissement de tests fiables et objectifs de l'état de fatigue
Les indicateurs que tu cites Kuntee, restent très subjectifs... L'année dernière, j'ai essayé de prendre mon pouls au réveil pour vérifier si j'étais surentrainé mais après quelques questions posés sur ce forum, certains types voient leurs pulses monter quand ils sont fatigués, et d'autres les voient descendre...alors ?
Les éléments "psy" comme l'irritabilité ? tu peux très bien être sous-entraîné et rencontrer le parfait connard qui va te faire disjoncter...
Le sommeil perturbé : un peu de stress au boulot, une engueulade avec ta femme, un gamin qui fait pas ses nuits, une température pas adaptée dans la chambre, un repas trop arrosé, tu as des dizaines de facteurs qui peuvent perturber ton sommeil...
Le manque d'appétit ? à voir... mais difficile à jauger également, et puis manquer d'appétit quand tu crames 4000 K/cal par jour, ça doit être quand même rare...
Influx nerveux : difficile à quantifier également.D'après ma propre expérience, je fais parfois des bons chronos alors que je n'ai absolument pas la gnaque, et d'autre fois alors que je me sens superbement bien, et bien...c'est pas terrible.