De chez qui ?Ludo67 a écrit :exact...
alors en gewurtz je peux vous proposez un petit gewurtz vendantes tardives sélection de grains nobles de 98
Si c'est Deiss oui, si c'est selection des supermarchés Match, c'est non.
De chez qui ?Ludo67 a écrit :exact...
alors en gewurtz je peux vous proposez un petit gewurtz vendantes tardives sélection de grains nobles de 98
MerciDJJJJJ a écrit :
Je vois que Monsieur aime les bonnes choses et m'en réjouis, tout comme je suis heureux d'apprendre que l'appellation Côtes du Ventoux semble posséder quelques cuvées digne d'intérêt.
Ceux bus hier soir viennent de chez Heitz, en limite Nord du vignoble Alsacien. A à peine 20 km de Strasbourg :Ben boost a écrit :De chez qui ?Ludo67 a écrit :exact...
alors en gewurtz je peux vous proposez un petit gewurtz vendantes tardives sélection de grains nobles de 98
Boulegan a écrit :Des vins de garde (10 à 15 ans) à moins de 10 euros, tu vas devoir bien chercher quand même , y a toujours des exceptions mais à 10 euros, t'as de très bons "vins de table" mais pas des VG. Sur le vignoble du Languedoc-Roussilon, dans ton budget, tu peux trouver - si tu fouines bien - de belles bouteilles à boire dans les 7-10 ans mais pas au-delà.laurent02 a écrit :je cherche des vins de garde (type 10/15 ans) pour un budget de - de 10 Euros par bouteille et tout cela en rouge !
Y a pas de règles établies mais pour des vins de garde à 15 ans, que ce soit en CdR, Bordeaux, Loire, Côteaux varois, Alsace ou Bourgogne, faut débourser 20 voire 30 euros/bouteille.
Après, rien ne vaut d'aller déguster toi-même aux domaines pour que ton palais se rende compte par lui-même si c'est "une garde" ou pas.
Enfin... il arrive parfois que l'impatience et la gourmandise écourtent considérablement la durée de garde des bouteilles en cave...
Acheter plus cher, t'es pas obligé. Si ta démarche s'articule davantage autour de la recherche et de la découverte plutôt que l'achat à tout prix, tu trouveras, c'est certainlaurent02 a écrit :c'est ce dont j'avais peur il va falloir convaincre pour acheter plus cher....
Vivement les vendanges au pied des Dentelles de MontmirailPHILIPPE LL a écrit :MerciDJJJJJ a écrit :
Je vois que Monsieur aime les bonnes choses et m'en réjouis, tout comme je suis heureux d'apprendre que l'appellation Côtes du Ventoux semble posséder quelques cuvées digne d'intérêt.
Il n'y a pas de raisons ,ou plutot ,il n'y avait pas de raisons pour que les producteurs de Côtes du Ventoux n'arrivent pas à nous faire plaisir dans la mesure où nous avons le même relief,le même sol et le même climat que nos prestigieux voisins :Gigondas,Vacqueyras,Cairanne,Sablet,Seguret ,Visan ,Chateauneuf etc .... j'en passe et des meilleurs...
Ils s'étaient trop cantonnés ds le "vin de table" avec des rosés plein de souffre et mélangés qui faisaient mal à la tête les lendemains de fêtes .
Ils se sont mis "au travail" et le resultat arrive maintenant .
Et moi je fais souvent l'inverse, je m'explique.Boulegan a écrit :Acheter plus cher, t'es pas obligé. Si ta démarche s'articule davantage autour de la recherche et de la découverte plutôt que l'achat à tout prix, tu trouveras, c'est certainlaurent02 a écrit :c'est ce dont j'avais peur il va falloir convaincre pour acheter plus cher....
Ce week-end par exemple, j'ai racheté 6 x domaine de Gravanel, un viognier du Languedoc vraiment excellent, très bien fait, "pierre volcanique" ou "pointe de crayon papier" au nez, une robe or assez marquée, une belle fraîcheur en bouche. A 7.5 euros la bouteille, ça vaut très largement des blancs des CdR ou du Bordelais à 15-20 euros.
Je dis ça parce que j'ai acheté ce vin pour le laisser évoluer un peu en cave, 6 ou 7 ans, parce que son potentiel de garde paraissait intéressant, mais en fait, au bout d'un an, il n'y en a déjà plus
Même chose BBBen boost a écrit : Et moi je fais souvent l'inverse, je m'explique.
Ayant une très faible capacité au nez, je suis plutôt sensible à la finesse des tanins, à la structure du vin, et aux arômes tertiaires, bref, les trucs qui explosent au bout d'un an de bouteille, les bourgognes "tout en finesse" c'est pas mon trip.
Par contre, garder des vins charpentés qui ont de la matière à digérer, ce qui reste fréquent en CDR et sud, on s'expose parfois (souvent) à des bonnes surprises.
Ex :
- après avoir gouté un MORGON côte du Py 1984 il y a de ça deux ans en me disant "on va voir ce que ça donne avant de le mettre dans la sauce", résultat : une merveille, j'en ai acheté deux cartons de 2003 pour garder 20 ans au moins , on verra bien.
- des Crozes de chez Tardy 98 bus l'an dernier... ça coute (coutait) moins de 10 euros j'en bave encore...
- un clos fourtet (d'accord on n'est plus dans les petits vins) 1973, à priori trop vieux + mauvaise année. Ca reste un de mes meilleurs souvenirs.
- j'ai oublié quelques CDR "vins de table" même pas d'année, rien, étiquette pourrite, imbuvable dans l'année après la mise. Dix ans plus tard, on jure un CDP...
Tout ça pour dire que si tu es plus sensible à la finesse et la subtilité des arômes tertiaires, le sous bois, le cuir, le champignon... plutôt que le traditionnel "nez de petits fruits rouges à boire dans les 2 ans avec viandes rouges, ou blanches, charcuteries et fromages... ", de bonnes surprises sont possibles même dans les vins pas dits de garde, juste faut pas avoir peur du risque.
This is my pov.
Je ne suis pas certain que la biodynamie améliore vraiment la qualité ou alors elle devient hétérogène.Dans le Var, comme en Languedoc, tu as de plus en plus de vignerons qui travaillent très correctement (biodynamie, petis rendements autour de 50 hectos)
Améliore, pas toujours, effectivement, mais c'est aussi la démarche environnementale qui est aussi dominante dans cette "philosophie".raoul a écrit :
Je ne suis pas certain que la biodynamie améliore vraiment la qualité ou alors elle devient hétérogène..
- Vrai (mais c'est aussi parce que la vigne travaillée en biodynamie sort des standards de productions et donc d'arômes de la viticulture traditionnelle. Dans le Var, pour avoir vu bosser des viticulteurs de "vins pour touristes", il est clairement affiché que le rosé doit correspondre à des critères marketing - couleurs, arômes, etc - bien déterminés pour flatter le palais et le nez dans le sens du client lambda, et c'est la même chose pour bp de vins d'importation du Chili et d'Australie notamment). Le constat est le même quand tu manges du pain à base de farine bio type 70 et une "baguette à l'eau" vendue dans un dépôt de pain. Les process de fabrication ne sont pas les mêmes, donc, le produit est différent. Pour le vin en biodynamie, l'acidité que tu évoques est dans de nombreux cas, complètement naturelle dans l'élevage et les process de vinification.raoul a écrit : J'ai constaté (en biodynamie) :
- des acidités surprenantes dans les vins rouges lors du passage en biodynamie.
- des manques de franchise dans les vins bas et mileu de gamme.
- mais aussi des produits exceptionnels dans le haut de gamme.
Tout à fait d'accord, toujours, faut toujours goûter avant d'acheter.raoul a écrit :Je conseille vraiment de déguster les produits avant l'achat !
Ca me rappelle une visite au Domaine Viretraoul a écrit :Je me souviendrais toujours d'une dégustation en Alsace d'un domaine en biodynamie où l'on nous a expliqué comment on luttait contre les taupes :
1. trouver une taupe.
2. la tuer.
3. la mettre dans le dynamiseur (sorte de cuve en bois avec un brasseur électrique).
4. ça ne marche pas à l'intérieur (besoin de l'énergie des étoiles - notion de microcosme et macrocosme )
5. axiome 1 de la biodynamie : l'eau a une mémoire.
6. brasser le jus de taupe morte dans un sens et dans l'autre : ça prend deux heures : l'eau s'en souvient
7. répandre le jus de taupe dans la culture.
8. axiome 2 de la biodynamie : les taupes ont une conscience de groupe et les hommes une conscience individuelle
9. le jus de taupe (dont l'eau garde tout en mémoire ) signifie à la conscience groupe des taupes qu'elles ne sont pas les bienvenues sur la parcelles touchée.
On devait se pincer pour ne pas rire lors de cette visite...
Sérieusement, ça fait penser à de la sorcellerie et l'on voit toute l'influence de Steiner et de son anthroposophie !
Exact.raoul a écrit :Bon je dois dire également, que de laisser le temps à la nature de faire les choses est une bonne chose et de ne pas vouloir un rendement à tout prix est une bonne philosophie pour le viticulteur.
En résumé : du bon et du moins bon.
Je vois qu'on a eu les mêmes visites de tarés !!!Ca me rappelle une visite au Domaine Viret
Philippe Viret est complètement "barré" comme type, mais le résultat est vraiment exceptionnel. Son truc à lui, c'est la cosmologie. Rien n'est fait sur sa vigne sans consultation des astres... et j'en passe
Ok, mais doubler le nombre de passage de tracteur pour appliquer du purin d'ortie, du Cu à 50 g/ha et de la silice dynamisée me gène en ce qui concerne le CO2 et le tassement du sol.Exact.
Maintenant, c'est une démarche partagée par le producteur et le consommateur. Perso, je préfère un viticulteur qui traite sa vigne au purin d'ortie plutôt qu'aux pesticides de chez Bayer.
D'où le recours au cheval de trait. En plus ça plait aux enfants !raoul a écrit : Ok, mais doubler le nombre de passage de tracteur pour appliquer du purin d'ortie, du Cu à 50 g/ha et de la silice dynamisée me gène en ce qui concerne le CO2 et le tassement du sol...
Ça c'est facile à dire ! Les deux AOC/AVDQS les plus proches sont "Vin de Moselle" et "Côtes de Toul".raoul a écrit :...De plus, je trouve qu'on devrait pousser la reflexion du "consommer local" plus loin...
On est d'accord.raoul a écrit :...
- boire un vin bio d'Australie n'a pas de sens du point de vue écologique, non ?
- Aller chercher des intrants écologique à >1000 km, sous prétexte qu'ils sont écologique n'a pas de sens non plus.
En Suisse, le sucre est fabriqué en production intégrée. Norme écologique strict, mais avec peut-être un cahier des charges représentant 70% de celui du bio.
Dans tous les produits bio, les magasins suisses achètent du sucre produit en allemagne parce qu'il est bio avec environ 700 km de camion en plus ! No comment !
Ok, mais doubler le nombre de passage de tracteur pour appliquer du purin d'ortie, du Cu à 50 g/ha et de la silice dynamisée me gène en ce qui concerne le CO2 et le tassement du sol...
Ok, là je n'ai plus rien à direD'où le recours au cheval de trait. En plus ça plait aux enfants !
...De plus, je trouve qu'on devrait pousser la reflexion du "consommer local" plus loin...
Je ne vais pas aussi loin dans la démarche, je trouverais enrichissant de :Ça c'est facile à dire ! Les deux AOC/AVDQS les plus proches sont "Vin de Moselle" et "Côtes de Toul".