entrainement incroyable miguel martinez en VTT
Publié : 18 avr. 2006, 09:59
Charles, on est sur le blog où ça taille de partout, et si je balance mon carnet d'entraînement sur le blog, je vais m'en prendre plein la gueule, et à juste raison il est vrai.
Donc déjà, je vais commencer par une excuse, je n'ai pas couru entre juin 2005 et janvier 2006 pour cause de job à l'étranger.
Donc j'ai décidé de remettre en route fin décembre par un 225km à VTT sur routes en sale état (-3° de moyenne sur 8h). J'avais passé le Béal pas mal car il venait juste d'être réouvert. Facile avec le VTT car neige tassée à défaut d'avoir du goudron. Pour ne pas durcir la sortie, j'avais renoncé à monter jusqu'à Pierre sur Haute. J'avais terminé la sortie par tous les faux plats autour de Viverols et St Bonnet le Chateau.
A part ça j'ai aussi fait une sortie de 256km à vtt en février, juste avant les plages vendéennes.
Sinon, depuis le début que j'ai le vélo de route, je m'enquille tous les mardi 140 à 180km à 34-35 de moyenne, en évitant de rouler à + de 20 puls sous le seuil, car je ne veux pas me cramer.
Ma dernière sortie avec des bornes, c'était un petit 248km, jeudi il y a 10 jours mais en groupe cette fois (quoique j'ai fait tout le boulot). Evidemment j'étais carbo le dimanche.
Côté résultats, c'est minable, ridicule (demandons à Jean René pour les superlatifs). Une place de 30-35 aux plages vendéennes, deux placettes de 9 et 18 en nationale.
Au rang des satisfactions, je pense à une échappée de 100 bornes en nationale. Ce jour là, j'étais dans un groupe et on était 3 sur 8 à pouvoir rouler, puis je me retrouvais seul devant, 2 coureurs rentraient, m'accompagnaient 20 bornes et sautaient, puis 1 nouveau qui rentre et puis il est cramé... A ce petit jeu je me suis fait bouffer à 800m de l'arrivée par un peloton emmené par un faible contingent d'élites. J'avais encore une cartouche pour le sprint et un gars m'a envoyé en l'air à 60kmh. Ce jour là a commencé la grosse déprime (en course seulement), la peur de frotter...
Autre satisfaction, c'est que j'ai contribué à pas mal de prix d'équipe. Même si on n'est qu'en nationale, en région parisienne c'est une trophée assez convoité.
La question est de savoir pourquoi je n'ai aucun résultat cette année ?
Est-ce dû à un mauvais entraînement ? Sûrement
Est-ce que j'en fais trop en semaine ? Sûrement
Est-ce que je manque de réussite ? oui
En 2004, année où j'avais de bonnes sensations, je montais des cols sans arrêt, mais à mon rythme, et en récupérant dans les descentes. Depuis 2005, retour au plat, et j'ai l'impression de devoir faire beaucoup d'efforts pour avancer, il y a peu de moments de récup. Par ailleurs j'ai pris 2kg que je n'arrive pas à perdre, mais je suis peut-être meilleur rouleur qu'avant...
Quant au manque de réussite, en 2004, lorsque je faisais le mort toute la course, je me réveillais dans le dernier tour pour aller chercher la gagne ou le podium. En 2006, si je fais pareil, le tarif c'est groupetto ou peloton dans le meilleur des cas.
Et puis pour finir, j'ai l'impression que les courses en elite et nationale c'est plus du karting que du vélo. Comme je suis un fer à repasser pour frotter... En 2004, où j'étais arrivé en mars avec l'équivalent de 60 ascensions de l'Alpe d'Huez, il fallait bien que je descende, donc j'étais meilleur quand il fallait frotter en course à haute vitesse.
Enfin une comparaison, en 2004 je tournais à 21h de selle par semaine en moyenne, contre 19 cette année.
Ceci dit, je me fais toujours plaisir sur un vélo, et tant que ça durera, je n'ai aucune raison d'arrêter. Après, les résultats c'est du bonus et il faut se faire une raison en acceptant ses propres limites.
Et une dernière excuse pour la route... j'ai la pancarte ! Quand tu fais 100 bornes presque tout seul devant en nationale, tu as du monde au cul (un adversaire est venu me dire en face que je n'avais pas de bon de sortie de la part de son équipe). Sans compter sur le canard local qui me met 1 dimanche sur 2 dans sa liste des favoris alors que je ne cesse de répéter que je suis collé, résultats à l'apui. Ce qui est sûr c'est que c'est plus facile de gagner quand on ne t'attend pas.
Et puis j'ai commencé le vélo à 19 ans en course, mais à 18 ans je faisais déjà des sorties de 240 bornes à VTT, et je voyais pas le jour en DL
) Finalement, depuis le temps, j'ai peu augmenté mes sorties, mais je fais des courses de 170 bornes au lieu de 60. Un juste retour des choses !
Je garde le meilleur pour la fin. Ma plus belle sortie, c'est Marseille-Mt Ventoux aller-retour dans la journée, 326km seul, mais avec le vélo de route cette fois. Le WE d'après j'ai regretté de ne pas courir car je faisais mon fractionné 53*17 dans le Faron à près près de 30kmh.
Sur ce, je fais mes valises, direction la Tunisie et le soleil. Pas de plage, mais 1000 bornes en 8 jours pour finir de se cramer. Sur un malentendu, je reviendrai peut-être en forme pour les sprints avec François au tour du Loiret...
Et pour répondre à ta question, je n'ai pas monté l'oeillon depuis 2004. Mais cet hiver là j'avais réussi à le franchir de justesse avec le VTT, sachant qu'il y avait 30cm de poudre en haut. Mais après, c'est juste une question de dégonfler les pneus à 1,5 bars et de les regonfler un peu plus bas.
Donc déjà, je vais commencer par une excuse, je n'ai pas couru entre juin 2005 et janvier 2006 pour cause de job à l'étranger.
Donc j'ai décidé de remettre en route fin décembre par un 225km à VTT sur routes en sale état (-3° de moyenne sur 8h). J'avais passé le Béal pas mal car il venait juste d'être réouvert. Facile avec le VTT car neige tassée à défaut d'avoir du goudron. Pour ne pas durcir la sortie, j'avais renoncé à monter jusqu'à Pierre sur Haute. J'avais terminé la sortie par tous les faux plats autour de Viverols et St Bonnet le Chateau.
A part ça j'ai aussi fait une sortie de 256km à vtt en février, juste avant les plages vendéennes.
Sinon, depuis le début que j'ai le vélo de route, je m'enquille tous les mardi 140 à 180km à 34-35 de moyenne, en évitant de rouler à + de 20 puls sous le seuil, car je ne veux pas me cramer.
Ma dernière sortie avec des bornes, c'était un petit 248km, jeudi il y a 10 jours mais en groupe cette fois (quoique j'ai fait tout le boulot). Evidemment j'étais carbo le dimanche.
Côté résultats, c'est minable, ridicule (demandons à Jean René pour les superlatifs). Une place de 30-35 aux plages vendéennes, deux placettes de 9 et 18 en nationale.
Au rang des satisfactions, je pense à une échappée de 100 bornes en nationale. Ce jour là, j'étais dans un groupe et on était 3 sur 8 à pouvoir rouler, puis je me retrouvais seul devant, 2 coureurs rentraient, m'accompagnaient 20 bornes et sautaient, puis 1 nouveau qui rentre et puis il est cramé... A ce petit jeu je me suis fait bouffer à 800m de l'arrivée par un peloton emmené par un faible contingent d'élites. J'avais encore une cartouche pour le sprint et un gars m'a envoyé en l'air à 60kmh. Ce jour là a commencé la grosse déprime (en course seulement), la peur de frotter...
Autre satisfaction, c'est que j'ai contribué à pas mal de prix d'équipe. Même si on n'est qu'en nationale, en région parisienne c'est une trophée assez convoité.
La question est de savoir pourquoi je n'ai aucun résultat cette année ?
Est-ce dû à un mauvais entraînement ? Sûrement
Est-ce que j'en fais trop en semaine ? Sûrement
Est-ce que je manque de réussite ? oui
En 2004, année où j'avais de bonnes sensations, je montais des cols sans arrêt, mais à mon rythme, et en récupérant dans les descentes. Depuis 2005, retour au plat, et j'ai l'impression de devoir faire beaucoup d'efforts pour avancer, il y a peu de moments de récup. Par ailleurs j'ai pris 2kg que je n'arrive pas à perdre, mais je suis peut-être meilleur rouleur qu'avant...
Quant au manque de réussite, en 2004, lorsque je faisais le mort toute la course, je me réveillais dans le dernier tour pour aller chercher la gagne ou le podium. En 2006, si je fais pareil, le tarif c'est groupetto ou peloton dans le meilleur des cas.
Et puis pour finir, j'ai l'impression que les courses en elite et nationale c'est plus du karting que du vélo. Comme je suis un fer à repasser pour frotter... En 2004, où j'étais arrivé en mars avec l'équivalent de 60 ascensions de l'Alpe d'Huez, il fallait bien que je descende, donc j'étais meilleur quand il fallait frotter en course à haute vitesse.
Enfin une comparaison, en 2004 je tournais à 21h de selle par semaine en moyenne, contre 19 cette année.
Ceci dit, je me fais toujours plaisir sur un vélo, et tant que ça durera, je n'ai aucune raison d'arrêter. Après, les résultats c'est du bonus et il faut se faire une raison en acceptant ses propres limites.
Et une dernière excuse pour la route... j'ai la pancarte ! Quand tu fais 100 bornes presque tout seul devant en nationale, tu as du monde au cul (un adversaire est venu me dire en face que je n'avais pas de bon de sortie de la part de son équipe). Sans compter sur le canard local qui me met 1 dimanche sur 2 dans sa liste des favoris alors que je ne cesse de répéter que je suis collé, résultats à l'apui. Ce qui est sûr c'est que c'est plus facile de gagner quand on ne t'attend pas.
Et puis j'ai commencé le vélo à 19 ans en course, mais à 18 ans je faisais déjà des sorties de 240 bornes à VTT, et je voyais pas le jour en DL
) Finalement, depuis le temps, j'ai peu augmenté mes sorties, mais je fais des courses de 170 bornes au lieu de 60. Un juste retour des choses !Je garde le meilleur pour la fin. Ma plus belle sortie, c'est Marseille-Mt Ventoux aller-retour dans la journée, 326km seul, mais avec le vélo de route cette fois. Le WE d'après j'ai regretté de ne pas courir car je faisais mon fractionné 53*17 dans le Faron à près près de 30kmh.
Sur ce, je fais mes valises, direction la Tunisie et le soleil. Pas de plage, mais 1000 bornes en 8 jours pour finir de se cramer. Sur un malentendu, je reviendrai peut-être en forme pour les sprints avec François au tour du Loiret...
Et pour répondre à ta question, je n'ai pas monté l'oeillon depuis 2004. Mais cet hiver là j'avais réussi à le franchir de justesse avec le VTT, sachant qu'il y avait 30cm de poudre en haut. Mais après, c'est juste une question de dégonfler les pneus à 1,5 bars et de les regonfler un peu plus bas.
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