Choupinette a écrit :Bonjour à toutes et à tous.
Lors de sorties à vélo (supérieures à 3 heures) j'ai faim et ce malgré une alimentation conséquente avant de partir. Lors de ces entrainement je me lève très tôt et mange un repas composé de sucres lents et viande. Malgré cela au bout d'un moment j'ai faim pour ne pas dire très faim.
Les compléments proposés par les différentes marques, notamment les gels, je ne les trouve pas bons voir trop sucrés et les compléments salés relativement moyens.
Résultat, lorsque je rentre je suis fatiguée, pour ne pas dire exténuée et je me jette sur tout ce que je trouve. Par contre lors de sorties longues en course à pied je n'ai pas ce problème.
Comme je prépare un longue distance, pour l'instant ce problème m'empêche d'envisager une épreuve aussi longue. Que faire ?
Merci
Bonsoir, Choupinette
Il y a la théorie et la pratique. La notion de "sucres lents" est obsolète. on parle aujourd'hui d'index glycémique, c'est à dire de capacité d'un glucide ingéré à provoquer une réponse insulinique( ta mère) , signe que le glucide est passé dans le sang.
Les "sucres lents" qu'on supposait tels parce que ce sont des chaînes longues ( addition de glucoses) peuvent provoquer des réponses insuliniques ( ta mère, toujours) rapide: ainsi, la référence absolue est le glucose, ( indice 100) mais le pain, considéré comme un sucre lents, a un index glycémique plutôt élevé: dans les 70 , alors que le fructose, qui est un sucre simple ( monosaccharide, comme le glucose) a un index glycémique très bas, 40).
Ce qui veut dire en pratique que ton repas de sucres lents ne te tient pas au corps pour la sortie complète.
Il te faut donc un apport régulier de liquide comprenant un mélange malto + glucose ( une bonne recette) Le Malto goût neutre ( Overstim, par exemple) n'a aucun goût sucré....donc, pas ce "dégoût" que nous connaissons tous.
Cette boisson a l'avantage de te nourrir et de t'hydrater, ce qui sont deux choses différentes.
Mais on voit bien , comme dit Aurélie, que si théoriquement, cette boisson suffit, en pratique, elle n'empêche pas une sensation de "creux": la seule solution est d'absorber, comme disent les collègues, de grignoter: gatosport pour ceux qui aiment, mini sandwiches salés etc.
Ca fait trois ans qu'on fait une rando sur une semaine avec des potes: le schéma est le suivant: 7/8 étapes, 1000 km, entre 18 000 et 20 000 mètres de dénivelé. Je ne dis pas cela pour l'exploit, ( c'est faisable par tous) mais pour signifier que ce sont des sorties entre 170 et 110 km, répétées tous les jours. Régime: "mon "mélange malto + glucose, t pourtous un arrêt d'une demi- heure pour repas le midi, avec casse dalle au jambon, et un gâteau de riz . Naturellement, ce n'est pas un "ravito formule 1", mais on ne traîne pas: j'ai constaté que la remise en route, que j'imaginais impossible au début, se déroule plutôt bien: la casse dalle, censé peser sur l'estomac, se digère vite, même si la reprise est en montée...
Conclusion: l'affaire est adaptable non seulement sur les sorties longues, mais aussi sur triathlon long: sandwich moins copieux, juste de quoi se caler, et pas d'arrêt....
Bref, il faut penser que des circonstances "extra-ordinaires" que sont une course sont vécues par des gens "ordinaires", nous: il faut donc réfléchir pour s'adapter au mieux à ces circonstances, en sachant e nous mêmes ne deviendrons pas "extra-ordinaires"
