L'avocat a du zapper le cours du droit sur la force majeur, le cours sur les assurances prise ou pas, la justification du préjudice (3000 euros, ce n'est pas le prix du billet, mais un package où le marathon est une prestation parmi d'autres : voyage, hébergement...).
Enfin, il sait mais va les pigeonner.
Manque d'information

La tempête dans tous les médias 5 jours avant...
http://fr.news.yahoo.com/marathon-new-y ... 30933.html
Marathon New York: des Français réclament un dédommagement aux voyagistes
Par AFP | AFP – il y a 18 heures
Alors que "tout le monde, avant de partir, s'est posé la question de savoir si c'était techniquement et moralement acceptable de courir à New York" avec la tempête, l'information donnée par les agences de voyage "était extrêmement limitée et tendancieuse", affirme Me Pincent
Au moins 600 Français partis à New York pour participer au marathon réclament à leurs agences de voyage un dédommagement après l'annulation de l'épreuve pour cause d'ouragan Sandy, a annoncé mercredi à l'AFP leur avocat
NEWS FRANCE
Au moins 600 Français partis à New York pour participer au marathon réclament à leurs agences de voyage un dédommagement après l'annulation de l'épreuve pour cause d'ouragan Sandy, a annoncé mercredi à l'AFP leur avocat.
Ils "reprochent à leurs agences de voyage un manquement à une obligation d'information et de prudence", a déclaré à l'AFP Me Dimitri Pincent, avocat parisien qui dit être mandaté par 600 sportifs et accompagnants. D'autres requérants devraient se joindre à ces demandes, a-t-il ajouté.
Des mises en demeure ont été envoyées aux deux principales agences de voyage, Thomas Cook et France Marathon, qui avaient proposé à leurs clients un
forfait comprenant le vol aller-retour, les acheminements aéroport-hôtel, l'hôtel et l'inscription à l'épreuve sportive, a-t-il dit.
Les voyageurs demandent "le remboursement de la totalité du prix" (environ 3.000 euros pour le forfait) 
et "une réparation du préjudice moral et matériel"

, à hauteur de 2.000 euros pour les marathoniens, et de 1.000 pour les accompagnants, a précisé l'avocat

.
Interrogé par l'AFP, Thomas Cook qui avait vendu des séjours à 1.800 coureurs plus 800 accompagnant, estime
"avoir rempli sa part du contrat" 
rappelant que le marathon n'a été officiellement annulé que le vendredi 2 au soir alors que la course était programmée le dimanche 4 novembre.
Trois cents clients de l'agence ont accepté un report de leur forfait avant leur départ, a dit une porte-parole.
Tous les autres "étaient sur place quand ils ont appris l'annulation", ajoute-t-elle.
"Pour nous, le marathon était maintenu... on a rempli notre part du contrat en faisant partir nos clients sur les différents vols et en leur fournissant les prestations hôtelières prévues", a affirmé la porte-parole.
Les plaignants ne partagent pas ce point de vue.
Alors que "tout le monde, avant de partir, s'est posé la question de savoir si c'était techniquement et moralement acceptable de courir à New York" avec la tempête, l'information donnée par les agences de voyage "était extrêmement limitée et tendancieuse", affirme Me Pincent.
Selon lui, "les gens se sont sentis piégés. Aucune explication n'a été donnée sur l'impact prévisible de la tempête sur les transports et la prestation hôtelière", alors que les acheminements ont été "catastrophiques" en raison des réquisitions de bus et que certains hôtels ont été inondés.
Les agences "auraient dû expliquer que la tempête recelait un risque d'annulation de la course", plaide l'avocat.
Certains voyageurs ont appelé les agences avant le départ pour savoir s'ils devaient se rendre à New York, et "on leur a répondu +faut y aller, sinon on ne vous rembourse pas+", affirme Me Pincent.
"On les a privés de la possibilité de demander l'annulation du voyage",

dit-il.
Or, si l'agence de voyage a connaissance d'une modification éventuelle de la prestation offerte, "elle a une obligation légale d'informer le voyageur qui peut résilier le contrat et se faire rembourser", ajoute-t-il.
Concernant un éventuel remboursement, Thomas Cook reste vague: "notre position est conditionnée à celle de l'organisateur".
"Selon nos informations, il n'y a rien de sûr, mais l'organisateur n'envisage pas un remboursement du prix du dossard mais plutôt un bon à valoir sur une des cinq prochaines éditions", a encore déclaré la porte-parole du voyagiste.