sports-endurance.com a écrit :Bonjour à tous,
je pense que quelques notions doivent être éclaircies pour répondre au problème.
(...)
En espérant avoir été utile et intéressant!
Toutafé...
Je préciserais, quand même, que les fameuses mesures de lactates ne veulent rien dire...
Suite à des tests sur des triathlète toulonnais dans les années 2000 (releve sur FR.REC.SPORT.TRIATHLON de l'époque) j'ai eu des échanges avec quelques A/R qui m'ont tous, indépendamment répondu pareil sur l'énormité de ces tests.
Des quidam moyen capable de résister à du 16mmol/l, c'était étonnant !!!
Sauf que la prise de sang oreille, pouce ou autre est très loin de la réalité.
Pour que ces tests aient une valeur réelle, une crédibilité, à chaque fois, les A/R me répondaient qu'il fallait prendre le sang à l'aorte... Assez difficile de mettre cela en place.
Ils n'étaient pas étonné du 16 car cela dépendait de la manière de retraiter les lactates, de la fluidité du sang, mais aussi, comme pour la FCM, de l'humeur, du mental ou du sommeil de l'athlète.
Autant de paramètres qui ne permettent pas de réellement protocoliser l'utilisation des lactates autre qu'une échelle personnelle sans comparaison avec les autres...
Maintenant c'est assez utilisé...
Sinon, pour l'apport du vélo à la CAP
J'ai moult fois écrit des papiers la dessus car depuis le début des années 90 j'avais protocolisé l'apport du vélo pour un CAP.
Mais j'insiste bien, mes travaux ont souvent focalisé sur les CAP.
Cela a apporté à des triathlètes à l'époque, mais le gros des troupes étaient CAP uniquement (donc pas de natation qui rajoute des kgs)
Voui, il est possible de supprimer les VMA longues en CAP, avec bonheur (même si personnellement après 10 ans sans en faire, je m'y remet en ce moment, la routine est tueuse...)
Très rapidement...
Interêt :
En vélo lorsque vous faites une sortie avec des potes en vous arrachant dans les bosses ou à chaque pancarte avec plus d'1km de préparation au sprint, vous faites une travail cardiaque impossible en CAP.
Inconvénient :
C'est plus chronophage...
En fait pour l'apport en CAP il faut réduire à une sortie vélo "a donf" par semaine pour éviter trop de musculation. (privilégier la moulinette 100Tpm)
Sinon faire beaucoup de sorties en (Endurance) pour conserver une minéralité osseuse minimum et musculairement être adapté.
Conserver aussi 3 fois par mois, une VMA courte, style 30"/30" en AISANCE RESPIRATOIRE, pour conserver la bonne gestuelle et aussi apprendre à gérer ses kms (explication aisance respiratoire dans d'autres posts)
Le gain estimé pour des CAP fut, sur marathon, de l'ordre de 10' autour de 3h, avec 3' à 5' supplémentaires par 30' de course.
Maintenant, comme pour la surcompensation vélo avant marathon, que je vais me refaire ce vendredi, c'est par moment un protocole pas complètement respecté du fait de la routine.
Notez que faire des courses courtes genre 10kms/semi fait aussi parti de ce type d'entrainements...
Maintenant, quand je prends une population de cycliste qui se met à courir, j'estime à plus d'un an sans VMA longue pour, déjà, habituer leur corps au chocs.
Mais même après avoir réussi ce passage, le plus compliqué, chez eux, c'est adopter une bonne stratégie de course... Et cela prend plusieurs année pour changer la psychologie d'un cycliste.
Quand à la réflexion de Jean Patrick elle ne prend pas en compte la typologie de l'athlète...
Il y a des niveaux mondials qui font du vélo, mais ils sont plutôt européen... Et souvent sont au taquet de leur potentiel.
En CAP si vous arrivez à vous enfilez un entrainement Kényan, le vélo parait, d'un coup, d'une futilité...
LoPapy_Un_papier_sur_l'apport_vélo_en_CAP_prendrait_plusieurs_dizaines_de_pages_au_minimum
PS : En VMA courte j'ai constaté, sans y croire, un super apport de la natation. MAIS, à cause des kgs, ce n'est valable que pour un triathlète, pas pour un CAP pur !
Et puis dès que la distance s'allonge la VMA courte natation est assez nocive.