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Bonjour à tous!

Une question...

A quoi pensez vous pendant une course ou meme à l'entrainement?

A la gagne eviemment ou au chrono ou à la progression ou just for fun...

Pour ma part, je suis plutot très concentré sur la technique en natation, et la souffrance (si on peut dire)
Pour le vélo j'ai tendance à penser un peu à tout et n'importe quoi...du coup faut que je regarde souvent le compteur pour ne pas m'endormir!
Quand à la Cap, alors là, c'est juste que je me force à ne pas marcher...quand je peux!

Il me semble ne pas avoir lu de post à ce sujet

Merci!

cela dépend de la distance que tu cours, sprint, CD, MD ou Ironman, sur Sprint tu penses à rien tu es à fond, sur CD c'est tout comme, sauf que tu part un peu moins vite, sur long tu te fixe des temps de passage ou des points d'accroche pour ne pas te dire qu'il te reste encore 20 km ou plus, aprés dicutes aussi avec les gens que tu doubles... ou qui te doublent (c'est plus comme cela que ça ce passe), regarde le paysage, compte le nombre de buvette et essai d'imaginer les litres de bière qu'ils servent.
voilà c'est tout pour moi

au "dur désir de durer"...

A mes mains ratées du poker de la veille

Bah moi je pense à ce que je fais...... hier !!

En nageant, je tâche de m'évader dans diverses pensées sur mon quotidien, sur ce que j'ai fait, sur ce que je veux faire, sur des conversations imaginées qui me rendraient heureuse, etc....de la rêvasserie, quoi (ça fait passer le temps, je me retrouve un peu déconnectée) mais je mets un bout de mon cerveau en éveil pour suivre les gusses de devant pour ne pas me paumer (car je ne vois RIEN, aucune bouée...chuis trop bigleuse)

En roulant, je reste concentrée sur la route (gravillons, nids de poule, trottoirs, voitures, virages...), et je me passe mentalement des chansons dans ma tête (à défaut d'avoir de la vraie musique, c'est pas interdit de se chanter des airs en silence ) et ça m'aide à m'imprégner des paysages^^

En course, j'essaie de me donner un rythme en pensant de nouveau à de la bonne musique, et j'observe tout ce qui se passe autour de moi: les spectateurs que je remercie d'un sourire, les autres coureurs. Pour me motiver et oublier un peu la fatigue ou les douleurs éventuelles, je tente de raisonner en termes de points ravitaillements plutôt que de me dire "Il te reste XXX kilomètres". Du coup, ça fait avancer de 3 km en 3 km, ou de 5 km en 5 km

Moi, je ne pense qu'à ça...... .....:
en natation, la technique: "t'attaques pas l'eau comme un bourrin ?, tu pousses bien sur l'arrière ?, tes guiboles ne font pas l'anguille? , ton cul est bien à la surface ? ..." "Putain, merde la réponse à ces question est "Si...Non...Si...Non.." Bref j'essaie de me représenter un bateau glissant sur l'eau ( mais c'est plutôt le Titanic que le France )

A vélo, "cadence de pédalage", "hydratation", "FC" les cadrans sont au vert tirant sur le rouge...gaffe, mec !

en cap, je ne pense pas, donc je suis....une petite chose grassouillette mollasse dans les guiboles et dures dans les articulations
Technique de course ( je veux dire façon de courir...) car ce n'est pas inné chez moi !
Et puis, je fractionne: à EM par exemple: 30' pour retrouver ma foulée à la Usain Bolt
Ensuite, j'attends la première heure pour voir combien j'ai parcouru,
Ensuite , j'attends pour voir combien j'ai fait aux 10 km ( vous suivez l'ordre des choses ??? )
Ensuite le 14 ème km, parce que c'est 1/3 de la course,
Ensuite, le 15 ème parce que ...rien..idem le 20ème, parce que...ça fait 20 bornes.
Au 21 ème, c'est le semi, et selon le temps ( chronométrique et météorologique), un éventuel bon semis pour marathon ( prenez en de la gaine ! . )
Là, je commence à me dire que même en rampant sur les couilles, je vais être finisher....mais j'aimerais ne pas trop perdre sur le premier semi...le 25 et le 30 sont aussi des étapes psychologiques.
Le 32 ème aussi, parce que je commence à compter à rebours.
Moment très spécial, le 34,5 ème km, parce que c'est la moitié d'un chiffre que j'aime bien ( il faut prévoir le repos du guerrier , n'en déplaise aux contempteurs du 3ème âge)...
Bref, au 39 ème, je commence à me sentir libéré, et j'essaie de vivre cela avec bonheur, et de profiter au max de ces dernier moments ...et la ligne d'arrivée franchie, joie et tristesse, parce que c'est fini, et que pour revivre cela, il faudra tout recommencer...Je pense à Dom Juan: " Mais lorsqu'on est maître une fois, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs et présenter à nos yeux les charmes attrayants d'une conquête à faire" ( là, j'ai recopié la phrase que je ne connais qu'en partie mais que j'apprécie pour sa vérité applicable à beaucoup de domaines... )

Bon exercice d'introspection.
Au départ, je pense juste à faire le vide pour être complètement relâché.
Pendant la natation, la seule pensée c'est "où est la bouée?"
A vélo, c'est souvent : "pff quelle galère, qu'est ce que je fous là?", "forcement avec un vélo à 5000 E, c'est facile", à Annecy "Pouah c'te vue "
A pied, en fonction de la forme et de l'humeur du jour je me dis soit "profite, respire, savoure" ou "le mec à 100 m est dans le même tour que moi, je peux peux le reprendre, je peux le reprendre, je peux le reprendre".

dans l'eau : à ces putains de lunettes de merde qui sont encore pleines de buée bien que j'ai craché dedans avant de les mettre
en vélo : à ramasser un max de monde
à pied : au petit cul de la nana devant et à la ligne d'arrivée (bière !)

avant : qu'est ce que je fous là ?
au départ : bon c'est le joyeux moment de la salade de phalanges dans la gueule
nat : dans les pieds ! pose ta nage, t'endors pas.
vélo : mais appuis merde, comment ils font ces cons pour aller si vite ?
cap : accélère, ça tiens ? ça va tenir ? accélère encore !
tout le long : pourquoi je fais ce sport de merde ? c'est mon dernier tri et j'arrête.
à la vue des résultats : mouais, vivement le prochain pour faire mieux !

papanzer a écrit :dans l'eau : à ces putains de lunettes de merde qui sont encore pleines de buée bien que j'ai craché dedans avant de les mettre

Salut Papanzer: en référence à un autre post, ce conseil : mets les ( bien profond ) d'abord, et crache dessus ensuite !
( même si on n'est pas toujours d'accord, on peut bien rigoler un peu, non ? )

octave a écrit :En course à quoi pensez vous?

En course à quoi, pensez-vous ? C'est une devinette ? Hummmm .... Course à pieds ? J'ais bon ?

Je pense:
'' mais quel est l'enfoiré qui m'a mis cette chanson merdique dans la tête ? "
genre le petit bonhomme en mousse qui revient pendant 3h.

Une bonne rengaine obsessionnelle !

remarquez: le ton de la chanson dépend fortement de la forme de l'instant.

Très utile cet exercice !
Perso, je m'aperçois que c'est surtout vers la technique, pour rester lucide. Dans mes années nat, je me suis aperçu que plus la distance augmente plus il faut rester concentré. Le "blackout" (je ne sais plus ou j'en suis) c'est le seul truc qui me fait peur en sport: je ne maitrise plus rien avec une sentation de galère.

Donc ça donne
Entrainement :
Nat : je compte pour me donner un rythme respiratoire (et les longueurs) ; Pour la technique, c'est plus kinesthésique, genre sentir l'eau, la pression des appuis, la glisse, le relachement...
Velo : pedale rond ! appui ! appui ! appui ! merde tu tiens !
Course à pied : accélère ! mais comment ils font pour aller si vite ! Vont bien le payer à un moment !

En compet :
Nat : allonge ! relache toi !
T1 : Reste lucide ! Souffle ! Velo rangée XX
Velo : laisse filer, trouve ton rythme puis relance ! relance !
T2 : Reste tranquille, tout est prêt.
course à pied : fais ce que tu as bossé tout l'hiver ! fixe ton regard, relache toi et accélère ! 2 derniers Kilo : c'est fini alors bourre ! ça peut pas faire plus mal !

moi je pense a ce que je vais bouffer le soir apres la course... ça me motive grave qd ca fait mal