Jeu, set et match !!!!!!!!
Publié : 28 oct. 2009, 18:24
Agassi reconnaît s'être drogué dans les pires moments de sa carrière

En 1997, la carrière d'Agassi est au plus bas : il sombre jusqu'à la 141e place mondiale.
avec AFP et AP
Le champion de tennis américain André Agassi a admis avoir été contrôlé positif à une drogue dure en 1997. Dans une autobiographie dont le Times de Londres publie des extraits mercredi 28 octobre, le détenteur de huit titres en Grand Chelem, âgé aujourd'hui de 39 ans, reconnaît avoir pris à plusieurs reprises de la méthamphétamine, une drogue synthétique, au moment où sa carrière était au plus bas. Dans le livre, qui doit paraître le 9 novembre aux Etats-Unis sous le titre Open: an autobiography, le "Kid de Las Vegas" explique avoir pris ce produit en 1997 parce qu'il n'avait plus la forme et avait des doutes sur son mariage avec l'actrice Brooke Shields.
Il raconte ainsi en détails comment il a consommé cette drogue pour la première fois, chez lui, et l'état d'euphorie qui l'a envahi. "Je ne m'étais jamais senti aussi vivant, plein d'espoir et avec autant d'énergie", dit-il. Après un contrôle antidopage positif (la méthamphétamine est un produit stimulant considéré comme dopant), il a réussi à duper l'Association des joueurs de tennis professionnels (ATP) en mentant. "J'ai écrit une lettre à l'ATP pour les informer que [mon assistant] était un consommateur régulier de drogues et qu'il mélangeait souvent la 'meth' avec des sodas, ce qui était vrai. Mais j'ai ajouté que j'en avais bu un par accident." L'ATP avait décidé de classer le dossier. Par ailleurs, dans d'autres extraits du livre proposés par le magazine américain People, Agassi affirme n'avoir jamais été accro à la drogue, "même si beaucoup de personnes vous diront que quand vous avez recours à des produits comme échappatoire, vous avez un problème".
Après s'être enfoncé en 1997 dans les profondeurs du classement mondial de l'ATP, jusqu'à la 141e place mondiale, l'Américain a relancé sa carrière l'année suivante en revenant dans le top 10 des meilleurs joueurs. En 1999, après sa victoire à l'US Open, il était déjà redevenu n° 1 mondial
Un mensonge grossier à l’ATP
«Slim verse un petit monticule de poudre sur la table. Il la coupe, la sniffe. Il la coupe à nouveau. J'en sniffe. Je m'enfonce dans le canapé et je pense au Rubicon que je viens de franchir. Il y a un instant de regret, suivi d'une immense tristesse. Arrive ensuite une énorme vague d'euphorie qui balaie toute pensée négative de ma tête. Je ne me suis jamais senti si vivant, si plein d'espoir», raconte-t-il notamment à propos de sa première expérience interdite. Le problème, c’est que son nouveau penchant ne va pas échapper bien longtemps à l’ATP qui le confond lors d’un contrôle anti-dopage la même année. Mais alors comment cela se fait-il que personne n’en ait jamais entendu parler et surtout qu’il n’est jamais été sanctionné (Ndlr : il encourrait trois mois de suspension) ? Là encore, les aveux sont assez stupéfiants : «Mon nom, ma carrière, tout est en jeu. Tout ce que j'ai accompli, tout ce pour quoi j'ai travaillé pourrait bientôt ne plus rien signifier. Quelques jours après (avoir été mis au courant du contrôle), me voilà sur une chaise à écrire une lettre à l'ATP. Elle est truffée de mensonges et parsemée de petits passages de vérité.»
Il a toujours détesté jouer au tennis !
En fait, pour se justifier, Agassi explique avoir bu un soda contaminé appartenant à son assistant Slim, qui lui est un consommateur régulier de drogue. «J'ai honte, bien entendu. Je me promets que ce mensonge est le dernier», poursuit-il. Une version qui à l’époque passe comme une lettre à la poste et qui lui permet de poursuivre tranquillement le cours de sa carrière. Une carrière qui ne va d’ailleurs pas tarder à rebondir puisqu’en 1998, Agassi redevient l’un des tous meilleurs joueurs du monde avec cinq tournois remportés… S’il ne dit pas à quel moment il a cessé de se droguer, l’homme aux 60 titres, dont 8 en Grand Chelem confie également que secrètement, il a toujours détesté jouer au tennis et que c’est par peur des réactions de son père, Mike Agassi, décrit comme violent, qu’il a continué. En tout cas une chose est sûre, avec autant de détails croustillants, «Open : An autobiography», ne devrait pas avoir trop de mal à se vendre

En 1997, la carrière d'Agassi est au plus bas : il sombre jusqu'à la 141e place mondiale.
avec AFP et AP
Le champion de tennis américain André Agassi a admis avoir été contrôlé positif à une drogue dure en 1997. Dans une autobiographie dont le Times de Londres publie des extraits mercredi 28 octobre, le détenteur de huit titres en Grand Chelem, âgé aujourd'hui de 39 ans, reconnaît avoir pris à plusieurs reprises de la méthamphétamine, une drogue synthétique, au moment où sa carrière était au plus bas. Dans le livre, qui doit paraître le 9 novembre aux Etats-Unis sous le titre Open: an autobiography, le "Kid de Las Vegas" explique avoir pris ce produit en 1997 parce qu'il n'avait plus la forme et avait des doutes sur son mariage avec l'actrice Brooke Shields.
Il raconte ainsi en détails comment il a consommé cette drogue pour la première fois, chez lui, et l'état d'euphorie qui l'a envahi. "Je ne m'étais jamais senti aussi vivant, plein d'espoir et avec autant d'énergie", dit-il. Après un contrôle antidopage positif (la méthamphétamine est un produit stimulant considéré comme dopant), il a réussi à duper l'Association des joueurs de tennis professionnels (ATP) en mentant. "J'ai écrit une lettre à l'ATP pour les informer que [mon assistant] était un consommateur régulier de drogues et qu'il mélangeait souvent la 'meth' avec des sodas, ce qui était vrai. Mais j'ai ajouté que j'en avais bu un par accident." L'ATP avait décidé de classer le dossier. Par ailleurs, dans d'autres extraits du livre proposés par le magazine américain People, Agassi affirme n'avoir jamais été accro à la drogue, "même si beaucoup de personnes vous diront que quand vous avez recours à des produits comme échappatoire, vous avez un problème".
Après s'être enfoncé en 1997 dans les profondeurs du classement mondial de l'ATP, jusqu'à la 141e place mondiale, l'Américain a relancé sa carrière l'année suivante en revenant dans le top 10 des meilleurs joueurs. En 1999, après sa victoire à l'US Open, il était déjà redevenu n° 1 mondial

«Slim verse un petit monticule de poudre sur la table. Il la coupe, la sniffe. Il la coupe à nouveau. J'en sniffe. Je m'enfonce dans le canapé et je pense au Rubicon que je viens de franchir. Il y a un instant de regret, suivi d'une immense tristesse. Arrive ensuite une énorme vague d'euphorie qui balaie toute pensée négative de ma tête. Je ne me suis jamais senti si vivant, si plein d'espoir», raconte-t-il notamment à propos de sa première expérience interdite. Le problème, c’est que son nouveau penchant ne va pas échapper bien longtemps à l’ATP qui le confond lors d’un contrôle anti-dopage la même année. Mais alors comment cela se fait-il que personne n’en ait jamais entendu parler et surtout qu’il n’est jamais été sanctionné (Ndlr : il encourrait trois mois de suspension) ? Là encore, les aveux sont assez stupéfiants : «Mon nom, ma carrière, tout est en jeu. Tout ce que j'ai accompli, tout ce pour quoi j'ai travaillé pourrait bientôt ne plus rien signifier. Quelques jours après (avoir été mis au courant du contrôle), me voilà sur une chaise à écrire une lettre à l'ATP. Elle est truffée de mensonges et parsemée de petits passages de vérité.»

En fait, pour se justifier, Agassi explique avoir bu un soda contaminé appartenant à son assistant Slim, qui lui est un consommateur régulier de drogue. «J'ai honte, bien entendu. Je me promets que ce mensonge est le dernier», poursuit-il. Une version qui à l’époque passe comme une lettre à la poste et qui lui permet de poursuivre tranquillement le cours de sa carrière. Une carrière qui ne va d’ailleurs pas tarder à rebondir puisqu’en 1998, Agassi redevient l’un des tous meilleurs joueurs du monde avec cinq tournois remportés… S’il ne dit pas à quel moment il a cessé de se droguer, l’homme aux 60 titres, dont 8 en Grand Chelem confie également que secrètement, il a toujours détesté jouer au tennis et que c’est par peur des réactions de son père, Mike Agassi, décrit comme violent, qu’il a continué. En tout cas une chose est sûre, avec autant de détails croustillants, «Open : An autobiography», ne devrait pas avoir trop de mal à se vendre