Je comprends pourquoi Armstrong utilise Twitter...
Facebook rendrait "plus intelligent"

[ 07/09/09 - 20H12 Les Echos ] 12 commentaire(s)
Certains réseaux sociaux et jeux vidéo stimuleraient les fonctions cognitives de la mémoire, tandis que d'autres, tels Twitter, n'amélioreraient pas les terminaisons nerveuses, selon une spécialiste écossaise.
Les réseaux sociaux auraient un effet plus ou moins bénéfique sur nos facultés intellectuelles, selon le Dr Tracy Alloway, psychologue et directrice du département langage et de la mémoire de l'université de Stirling, en Ecosse. Ainsi, selon cette spécialiste, qui vient de publier une étude sur le développement de la mémoire et son importance dans la prévention de la démence, Facebook et Twitter auraient un effet opposé sur le cerveau. Le numéro un des réseaux améliorerait les capacités intellectuels de ses membres, à l'inverse du site de micro-blog.
Facebook stimulerait les fonctions coginitives de la mémoire, car le site exige de ses membres une certaine activité et intéractivité avec les autres. "Les réseaux sociaux ou les jeux vidéo sont bons pour la capacité de socialisation des enfants, et ils permettent d'utiliser sa mémoire active, comme le Sudoku ou le fait de rester en contact avec des amis sur Facebook", explique le Dr Tracy Alloway. Les jeux vidéo seraient ainsi bénéfiques au développement intellectuel, contrairement aux idées reçues.
Twitter ne ferait appel à aucune fonction cognitive
A l'opposé, Twitter ne serait qu'un flux d'informations reçu de manière passive par l'internaute. Son caractère instantané ne ferait appel à aucune fonction cognitive et, par extension, ne développerait pas les facultés intellectuelles de ses membres. "Sur Twitter, vous recevez un flux interrompu d'informations, qui est en plus très succinct. Vous n'avez pas besoin d'analyser cette information. Votre niveau d'attention est réduit, et vous ne demandez pas d'effort à votre cerveau, et vous n'améliorez pas vos terminaisons nerveuses", poursuit la psychologue écossaise.
Le Dr Tracy Alloway a mené cette étude avec son équipe chez des enfants de 11 à 14 ans. Que vos enfants utilisent Facebook ou Twitter, elle conclut toutefois qu'après huit semaines d'exercices de mémoires, les écoliers ont vu leur quotient intellectuel augmenter de 10 points...
JULIEN POMPEY, Les Echos