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Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:39
par Pat76
De retour de 2h de velo, je me suis cramé à rattrapé un type qui roulait plus fort que moi :oops:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:40
par Kenzo
:sm15: :sm15:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:41
par pacman76
Ne jamais peter plus haut que son derriere :mrgreen: :mrgreen:
tiens dans le post "vos expressions favorites"

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:42
par Pat76
Mais eeeeeuh !!! :lol: :lol:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:52
par vioqman
ironturtle a écrit :Bon on va dire que le poil ras est une option. :D
Je n'ai pas le poil ras, mais je bois de la déspé avant, pendant et après, ça le fait :?:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:53
par Pat76
Oh l'ot', de la déspé' dans le bidon :sm10:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:54
par pacman76
pendant?????
allez on te prends au mot
Ton prochain IRON despe sur les 2 derniers du marathon chiche :?: :?:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 17:55
par vioqman
Pat76 a écrit :Oh l'ot', de la déspé' dans le bidon :sm10:
dans un bidon isotherme monsieur :D :D :lol:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:13
par Pat76
je viens de calculer mon denivelé de ma sortie: 760 mètres 8)

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:16
par pacman76
967 metres sur mon home trainer :mrgreen:
Pourvu que ce soit assez realiste :?

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:20
par Pat76
les mètres sur les ht comptent en demi-mètre :sm11:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:25
par pacman76
Je sais pas c'est un ergoracer kettler branche sur un soft avec une partie GPS '(ca a l'air realiste)
on verra sur la route si je suis pas trop a la bourre par rapport aux potos :wink:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:26
par ironturtle
pacman76 a écrit :pendant?????
allez on te prends au mot
Ton prochain IRON despe sur les 2 derniers du marathon chiche :?: :?:
J'ai bu une bonne bière offerte par un spectateur pendant le marathon de Klagenfurt.
Bon OK j'ai mis plus de 6 heures pour le faire. :oops:

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:31
par pacman76
au debut ou a la fin?

Re: Tournée de -

Publié : 26 févr. 2009, 18:35
par ironturtle
Vers le 30ème:

Ironman Autriche 2006 – Récit sous forme de lettre ouverte à ceux qui ne peuvent pas s’entraîner beaucoup et renoncent en conséquence à se lancer sur distance Ironman… (version longue du récit publié dans Trimag N° 14, pages 96 et 97)

“You can get it if you really want ! But you must try, try and try…”*

“You are an Ironman” : cette phrase évoque Hawaii, Mark Allen, Peter Reid… mais pas vous ! Vous aimeriez l’entendre, mais « je nage trop mal », « je n’ai pas le temps de m’entraîner », « je ne pourrai pas courir un marathon »… Et pourtant ! En tout triathlète sommeille un Ironman, j’en suis certain. Laissez moi vous raconter Klagenfurt et réveiller en vous le Finisher…

Après une première expérience à Nice en juin 2005 (course bouclée en15h18, avec au compteur depuis le 1er septembre 2004 : 34 km de natation, 1.820 km de vélo et 580 km à pied) et Hawaii en 14h23 quatre mois plus tard, je décide de combiner vacances en famille et Ironman et programme Klagenfurt en me fixant un objectif de 13h30. Pour cela, je prends de bonnes résolutions et me promet d’accentuer mes entraînements vélo et natation tout en poursuivant une préparation mentale quasi journalière. Souvenez-vous : « you must try, try and try… » et seul un fort mental vous permettra de venir à bout de votre course.

Je m’astreins donc à une à deux séances de natation par semaine pour un total de 66,7 km du 01.09.05 au 01.07.06. Risible, me direz-vous ! Mais c’est le double de l’année précédente, et cela suffit à me donner confiance. Le vélo se limitera finalement à 1.598 km avec seulement 2 sorties « longues » (façon de parler : 78 km le 04.06 et 90 km le 10.06). En course à pied, 612 km sans aucune sortie excédant 1h, car de vieilles périostites persistantes m’interdisent tout excès. Ajoutez-y un D.O. en 2h35 le 14.05 et un Découverte le 25.06, et me voilà fin prêt !

Entraînement hebdomadaire : 3 à 6 heures par semaine. Aucun entraînement n’a été effectué depuis le 2 juillet à cause d’un genou droit douloureux. Tout à fait entre nous : n’en faites vous pas autant, voire bien plus ? Le problème c’est que nous lisons dans les ouvrages spécialisés que rien n’est envisageable sans un minimum de 20h/semaine : nous le croyons, et du coup limitons nos ambitions à des D.O. Rêvons plus grand, et une fois par an vivons nos rêves !

Le rêve commence précisément par 3 jours de camping-car pour rejoindre Klagenfurt. La Carinthie n’a qu’un défaut : c’est loin de la Normandie ! Mais une fois sur place vous trouverez un magnifique lac bleu turquoise, avec plage payante mais gratuite pour les triathlètes, et une population qui adore la France et ses représentants. Le Wörthersee vit au rythme de l’Ironman Village, et comme nous avons pu nous « poser » sur un des parkings de la ville, nous n’en perdons pas une miette…

Arrive enfin le samedi, avec deux temps forts :
- d’abord je dépose mon vélo et mes sacs de transition dans le parc. Pour éviter tout stress, les organisateurs ont prévu des créneaux horaires en fonction des numéros de dossard. Pas de cohue, des bénévoles souriants sous un soleil généreux (plus de 30°) : on sent que tout est bien rôdé. Un dernier regard à mon vélo, puis…
- puis cap sur la plage pour assister à une des courses de l’Ironkid. Fidèle aux préceptes de son père, une de mes filles a décidé de participer sans entraînement sérieux au préalable. Là encore tout est remarquable : chaque enfant est appelé par son nom, départ natation commenté, arrivée triomphale sous un portique Ironkid encadré de pom-pom girls, accueil personnalisé par un speaker enthousiaste, photo et magnifique médaille, … Flore est ravie, et cela promet une organisation sans faille pour le lendemain. De plus, nous avons réussi à nous garer sur le parking jouxtant le parc à vélos : la journée du lendemain s’annonce sous les meilleurs auspices !

Jour J.
J’avais programmé la montre à 5h00, mais n’ai rien entendu ! Les nuits sur un parking en ville sont bruyantes, et j’ai pris l’habitude de dormir avec des boules Quies… De plus j’ai du sommeil en retard, aussi ai-je fait le loir au petit matin, et c’est ma femme qui me réveille à 5h37 !!! Le jour se lève déjà, et le parking fourmille de triathlètes affairés. Petit moment de panique… J’engloutis pain, miel et Powerbar, puis fonce retrouver mon Cannondale. Mon cœur se calme avec la routine des préparatifs, et je plains 2 concurrents trop stressés ou mal réveillés qui explosent leur chambre à air. Il est temps de rejoindre le « Strandbad » et se plonger dans une eau limpide à 22°, pour une natation parfaite pour un néophyte…

7h00. Départ dans l’eau avec une très large ligne qui permet de bien s’espacer, et une longue ligne droite initiale de 1.500m, idéale pour trouver son rythme sans prendre de coups… Surtout ne cherchez pas la bagarre pour votre premier Ironman : la journée promet d’être longue, il serait regrettable de la gâcher au bout d’une vingtaine de minutes !

J’atteins tranquillement le point de demi-tour, et vire vers le canal que j’attends avec impatience. Le soleil rasant nous aveugle, je me cale près d’un canoë pour ne pas trop zigzaguer. L’entrée du canal s’annonce enfin : je ne la vois pas mais l’entend ! Des centaines de spectateurs nous y accueillent dans un concert de sifflets, trompettes, cris… 5m de largeur, de la vase à souhait, une foule bruyante, des nageurs partout autour de moi : les sensations sont violentes et contrastées !

Au calme du lac vont succéder 800m de tumulte et d’odeur de vase. Seule pensée occupant mon esprit : surtout ne pas boire ! 8h24, je sors de l’eau ravi d’avoir 6 minutes d’avance sur mon tableau de marche. 10’03 de transition, et je quitte le parc sous un soleil annonciateur d’une chaude journée…

Si, comme moi, vous êtes un triathlète du style « tortue », il est essentiel dans votre préparation de vous entraîner à positiver sur tout ce qui vous arrive : ayez la « Badmann attitude » ! Vous m’imitez et sortez de l’eau dans les derniers ? Réjouissez-vous au lieu de vous lamenter : vous évitez la cohue de T1, et n’avez aucun mal à trouver votre vélo, qui vous attend patiemment. Le soleil tape déjà ? Au moins les routes seront sèches et vous risquerez moins la chute. Cette gymnastique mentale doit devenir une seconde nature afin de ne pas se laisser envahir par des pensées négatives le jour de la course.

Le parcours vélo est un plaisir pour les yeux : on longe le Wörthersee sur une route d’excellente qualité, avant de visiter l’arrière-pays qui est une vraie carte postale de moyenne montagne, puis de revenir sur Klagenfurt. Une boucle de 90km à effectuer 2 fois. Les ravitaillements sont nombreux (bananes, barres, eau, boisson isotonique, …), et les bénévoles chaleureux.

Je laisse tourner le 50 dents avec enthousiasme. Eh oui : pas d’erreur, 50 dents ! Une autre clé de votre succès est de bien vous connaître et adapter votre matériel à vos capacités physiques du moment. Je laisse le 53 ou le 54 dents à Faris Al Sultan, et mes cuisses me remercient de ne pas avoir pêché par orgueil… Enfin, quoique… Au km 70, après avoir franchi les principales difficultés du premier tour, une crampe me titille le quadriceps droit. Impossible de me mettre en danseuse, et je dois pédaler « sur des œufs » en n’utilisant que le 39 dents. La course aux 13h30 n’est déjà plus qu’un souvenir, se pose désormais le problème de terminer…

Je maudis les organisateurs, qui ont durci le parcours vélo cette année en doublant presque le dénivelé, et me force à ne pas angoisser. Il faut avancer en essayant de perdre le moins de temps possible, et advienne que pourra ! Ma cuisse tient jusqu’au retour de la première grande côte, aux alentours du km 120, et là, patatras, je me retrouve sur la route, le quadriceps transformé en boule douloureuse. Impossible de bouger la jambe droite !

Une fois la douleur estompée, je m’étire, puis réussis enfin à me relever et pousser mon vélo dans la côte en marchant en crabe. Je préfère ne pas penser qu’il reste 60km suivis d’un marathon… C’est maintenant une progression km par km, profitant des descentes pour m’étirer et poussant péniblement le vélo dans les montées. La dernière côte, longue d’1km, me semble interminable, mais je rallie enfin le parc après 6h58 de selle et de marche alternées.

C’est un beau gâchis, mais je me console en me disant que la même mésaventure à Nice m’aurait certainement contraint à l’abandon ou à me retrouver hors délais. De plus, les 13h30 restent accessibles pour autant que ma jambe veuille bien me laisser tranquille…

Après 8’36 en T2, j’attaque doucement le marathon sous un soleil de plomb. J’adopte une foulée plus que rasante pour économiser mes muscles, et avance vers l’arrivée à 9km/h. Heureusement le public très nombreux nous soutient bruyamment. Et comme nos prénoms sont inscrits sur les dossards, les « Vive la France », « Bravo » et autres encouragements en français fusent de toutes parts.

Le passage dans les rues piétonnes du centre historique de Klagenfurt est un autre moment fort, quand nous nous frayons un chemin au milieu des spectateurs qui se délectent d’un capuccino ou d’une bière fraîche… J’en bave d’envie, avant d’admirer la statue du dragon, symbole de la ville.

Retour vers les bords du lac. Et, au km 19, tout s’arrête : la crampe est de retour, accompagnée de violents haut-le-cœur. Dur de rester positif ! L’envie d’abandonner est d’autant plus forte que notre camping-car n’est qu’à 2km de là… Je repense alors aux témoignages de ceux qui n’ont pas franchi la ligne, à leur tristesse, leurs regrets. Puisez de la force dans la lecture de « Becoming an Ironman » de Kara Douglass Thom : c’était mon livre de chevet quand je préparais Nice. Je m’inspire aussi du courage de Marc Herremans ou de Sarah Reinertsen, et décide qu’il faut repartir.

Pendant 4km, j’alterne marche et trot, puis le corps refuse d’écouter la tête. La moindre tentative de course se solde par des crampes et des vomissements. Mon marathon se terminera en marchent ! Un rapide calcul me rassure : je devrais tout de même rentrer en moins de 15h, j’espère juste que les muscles accepteront de marcher encore 19 km… C’est la première fois que je marche sur un Ironman, et je me sens d’abord un peu gêné face aux applaudissements. Mais finalement cela me laissera de bons souvenirs : bribes de discussions avec d’autres concurrents marchant eux aussi, ravitos éclairés aux chandelles, la Corona offerte par un spectateur lors de mon second passage dans le vieux centre (et que j’accepte avec gourmandise !), … Bref, des expériences inédites qui donneront un cachet particulier à cette course.

Le dernier km arrive enfin, et je boucle le marathon en 6h04, en trottinant lors des 300 derniers mètres, sous les acclamations du public et un accueil en français. 14h47 : j’ai enfin le T-shirt de Finisher, place maintenant aux vacances en famille avec des pensées déjà tournées vers Lanzarote…

Si à votre tour vous voulez vivre de telles sensations et chanter avec Black Sabbath « I am (an) Ironman », alors lancez-vous, et inscrivez-vous l’an prochain : le plus dur sera fait !