NANGATRI a écrit :""""Et pour finir, en CAP, tu templaces avantageusement 1 SL endurance de 2h par 3/4 sorties de 20'/30' ou le corps assimilera le travail à 100%, au contraire de la SL ou le corps, traumatisé, apprendra de moins en moins au fur et à mesure du temps qui passe.""""
Houla! Pas dak.
J'ai connu ce genre de façon de procéder, pas par choix, mais par obligation. Résultat, jusqu'au semi, ça gasait, mais marathon, niet. Tant que le corps et l'esprit ne se sont pas heurtés au temps qui passe et qui dure et dure encore, ben, le jour "J", ils (ton corps et ton esprit, fussent-ils gaillards et convaincus) t'envoient paître avec ton objectif (réel calculé) marathoniste.
Que tu fasses 45'-50' le matin à jeun puis 1H - 1H30' le soir , 1 à 2 fois semaine puis le samedi 1H30' et le dimanche 1H + 1H30' peut encore se concevoir, disons 2 voire 3 fois dans un cycle de 9 semaines, mais rien ne vaudra les blocs VSD ou SDL portant jusqu'à 60 kms.
Pour beaucoup d'entre nous, le temps pour la Cap est régit par les contraintes pro-famille-et j'en passe. Il s'agit donc, malheureusement pour certains, d'accumuler dans un temps court, ce que d'autres feront sur 6-7 jours jusqu'à 3 X: jours.
Nos obligations d'entraineurs seront fortement mises à contributions pour Mr et Mme Toutlemonde afin de les amener à l'optimum de leur capacités sans les "rendre carpettes".
L'esprit qui se heurte au temps qui passe et qui dure et dure encore ??? Heu... C'est une chimère...
C'est quoi cet esprit qui tient ?
C'est ce que StSerge appelait la résistance nerveuse, les "sucres nerveux" ! C'est juste de la chimie.
Pour le reste, tant que tu alimentes en carburant le corps, en "théorie" tu es capable, en équilibre d'oxygène, de ne jamais t'arreter.
En quoi donc ces sorties longues te servent ? A endurer l'esprit ? Et donc à augmenter tes sucres nerveux ? Fais gaffe car si en plus tu les fait en solitaire, tu bouffes encore plus ces sucres nerveux et le jour de la course la moindre difficulté prendra des proportions énorme ! Les Sl c'est en groupe, a bavasser tout le long comme cela tu as le travail musculaire et la préservation des sucres nerveux grace au support mental des camarades.
Pour écrire ce que j'écris, là encore, je ne me positionne pas moi personnellement comme tu le fais, car l'on est absolument pas objectif.
J'ai effectivement préparé des marathons avec des SL mais aussi avec 3x30' d'endurance <140 par semaine. Puis par après, j'ai étendu cela, ces tests, aussi bien avec SL que par multiplication de petites sorties sur des dizaines et, avec internet, des centaines de cas. Et bien les retours sont bien marqués en faveur de la multiplication des petites sorties.
Le souci est que les études qui m'avaient permis d'offrir cette palette aux coureurs honnissant les SL, car souvent blessé avec, ne sont plus disponible.
Je les avais trouvé en fréquentant l'UEREPS de Marseille, dans les années 80 et schématiquement il était expliqué ceci.
(il me semble que sport et vie avait fait un article la dessus au siècle dernier, mais pas sur...)
"La récupération des traumatismes des chocs de la CAP est bien plus rapide que l'oubli de l'enseignement musculaire", en d'autres termes, la mémoire musculaire est plus importante que la mémoire traumatique.
Du coup, lapidairement, quand tu fais 2x30' dans la journée tu fais 2x30' à 100% des capacités d'assimilation, alors que si tu fais 1h15' seulement, tu fais 30' avec la même capacité mais les 45' suivantes sont obérés par les traumatismes accumulés et ce n'est plus que 80% voire 60% ou 40% d'assimilation suivant les pseronnes et leur état de fatigue.
Le seul point intéressant sur les Sl est la minéralisation osseuse qui en découle sauf si l'athlète atteint un kilométrage pathologique. La c'est l'ostéoporose qui risque d'arriver et les fractures de fatigue.
J'ai donc eu des palanquées d'athlètes (jeunes, donc avec vitesse de base plus élevé que des vieux) à avoir réussi des 3h/3h30' sur marathon avec 3 à 4 entrainements de 20'/30' en endurance par semaine et 2 SL par mois.
Les férus qui veulent se faire une caisse ont poussés jusqu'à faire 4x20'/40' par jour 5/6 jours sur 7 .
Attention que si c'est extremement bénéfique pour se faire une caisse endurante d'enfer, c'est, comme les SL solitaire, très très usant nerveusement au bout de la 3ème semaine.
D'ou, le timing de 4 semaines max en début de saison de ce type d'extrémité.
Mais couper ses entrainements en 2 ou 3 (avec une siestoune entre, c'est le must !) c'est génialissime et, en plus l'on est de bien meilleur humeur !
L'Papy_kinarrive_pa_a_expliquer_touléretours_kil_a_tant_le_cerveau_a_de_qualité_méconnue...
PS :
jhr a écrit :Je rebondis sur le dernier post de lopapy avec plusieurs interrogations
L'entrainement a allure basse est bien connu et il me semble qu'il a eu ses heures de gloire dans les années 70 ( époque du 140 lol), et ou il me semble que les conclusions à posteriori avait été que bon nombre d'athlètes cédant à cette mode du moment n'avaient jamais exploités leur potentiel. Je me souviens avoir lu que certains regrettaient amèrement ce type d'entrainement.
DEUXIO dans l'article de science et vie ce que j'ai retenu personnellement et qui donc n'engage que moi (au risque de mal interpreter), c'est que d'une part certes l'endurance est très utile, mais dans leur explication il me semble que la plage d'endurance monte à 85% et moi quand je suis a 80, 85 % je suis pas pépère lol!! et qu'en suite il existe quand même des séances de fractionné à intensité très elevée type VMA. Dans cet article les fractionnés remis en causes sont ceux au seuil et au seuil dynamique. Voila ma compréhension du texte. Ais je commis une erreur dans cette compréhension peut être mais je suis curieux et impatient de connaitre la tienne et celle des autres interlocuteurs

Entrainement à basse allure = années 70 ?
Je ne peux te répondre avec certitude, mon introduction dans le milieu date du début des années 80 ou j'ai couru jusqu'à 60 courses sur route, sans entrainement, avant de me crasher et de commencer à réfléchir à l'entrainement. A ce moment là, l'entrainement en endurance <140 n'était porté que par StSerge et dans tous les stades fréquentés durant ma reconstruction, j'ai fait figure d'OVNI en courant à 8kms/h !
Je l'ai fait car durant 10 mois de tentative d'entrainement façon FFA, sous les conseils des caïds du moment (*), je n'ai fait que régresser et connaitre surtout de pain without gain !!!
(*)(jusqu'à Joseph Mammoud) dont certains s'avalaient 250kms/semaine avec des résultats sur cross (champion d'europe par équipe, marignane) et marathon...
Par contre, je ne crois pas que ceux qui ont suivi ce type d'entrainement, dont les spiridonien, en ait souffert.
Mais comme d'habitude, personne ne détenant LA vérité, faire exclusivement de l'endurance, peut mener loin mais il restera un doute sur les limites qu'une méthode moins douce mettra à jour (mais aussi, peut être, abaissera malheureusement ces mêmes limites, on ne sait pas...)
C'est l'article de Yann Lemeur ??? Dans sport et vie ?
Je ne crois pas que tu ais mal lu, d'après tous les retours que j'ai, car moi, je n'ai pas encore pu dépasser la moitié de l'article!
Par contre le 80%/85%, c'est de la VMA ou de la fréquence cardiaque ? Je n'ai plus la formule en tête...
Car, p.e., j'ai un gros souci avec le fiston triathlète qui devrait suivre, d'après l'un de ses entraineurs, cette version mais qui "footing" à 155. (quand à la meme allure le vieux que je suis est à 120, cela me chagrine...) Or il manque cruellement de temps de soutien. J'ai déjà du lui réapprendre le plaisir de courir en 2 mois, mais je ne sais ou se situe sa zone 1, et j'ai bien peur qu'il soit, à son école, toujours en 2 et 3, jamais en 1...
N'ayant pas lu l'article en entier, j'en resterais là sur les commentaires, mais, sur mon approche actuelle (car cela change régulièrement) Je privilégie en CAP les séances à <140 (sauf les jeunes car ils ont besoin de ludiques alors tant qu'ils causent, c'est bon, même à 155, arf...), la VMA longue, je la laisse au vélo avec des sorties hard (voire des cyclosportives) ou le travail cardiaque sera impossible à faire en CAP sans séquelles. La Nat et sa VMA courte, même si j'en ai atteint les limites... Puis...
En CAP de la VMA courte aussi, MAIS, que je qualifie de cinétique de VO2max car le but que je poursuis est que l'athlète MAITRISE a chaque instant sa foulée, hors à vitesse VMA sa foulée est maitrisée, pas à 110% ou il est très crispé.
Du coup, comment atteindre les plages cardiaques rentables tout en conservant une maitrise de la biomécanique pour se l'ancrer dans le cortex (comme en natation avec les répétitions maitrisées en technique) ???????
Pour cela c'est Grégoire MILLET qui me l'a indiqué dans ses press, avec de la cinétique de VO2max !!! La, mes athlètes maitrisent leur foulée, peuvent la reproduire en compétition, limitent le PAIN qui les tuera, et optimise au maximum le temps de travail cardiaque optimal !!!
Ainsi, entre autre exemple, un coureur butant sur la barrière des 3'/km, après 6 cinétiques à 18kms/h, nous a sortie un 2'43"... TOUT en MAITRISE, alors qu'avant il se crispait trop tot... C'est un exemple, pas une généralité, sinon je ferais aussi 2'43" (A mon age...)
Je te répondrais peut être différemment sur l'article quand je l'aurais étudié, mais au train ou vont les choses, cela sera la semaine prochaine au plus tôt...
Je ne relis pas, il y en aura qui me relèveront les erreurs de syntaxe voire d'expression, s'il y en a... Bonne Après Midi !!!!