Re: Chrissie Wellington part à la retraite
Publié : 21 janv. 2013, 16:19
Au regard des statistiques, l'Ironman est principalement un sport masculin. Comment est-ce que ce sport pourrait être promu afin d'amener davantage de femmes vers ce sport ?
Oui, c'est encore dominé par les hommes - mais je pense que c'est en train de changer. Le nombre de femmes qui y prennent part est en train de grimper chaque année. Mais il y a encore de la place pour une amélioration dans ce sens.
Les différentes manières d'encourager plus de femmes incluent : rendre les clubs de triathlon et les équipements sportifs "compatibles avec la famille" - en mettant à disposition des crèches ou (en même temps) des classes pour les tout-petits et les enfants ; offrir des classes auxquelles les parents peuvent participer avec leurs enfants (des échanges de gardes d'enfants pourraient être offerts parmi les membres du club). Il y a aussi une possibilité d'accroître l'accès aux courses seulement pour les femmes. Je pense que les clubs de triathlon sont très importants, et qu'ils peuvent aider à apporter du soutien et de l'encouragement aux femmes, et bien sûr aux hommes également. Les forums en ligne et les réseaux de soutien qui s'adressent aux questions spécifiques des femmes et qui apportent du soutien/de l'encouragement et des partages d'informations (ex : GOTRIBAL) sont très importants. Les clubs, les magasins ou les groupes pourraient aussi offrir des sessions pratiques de formation pour les femmes, sur tous les aspects du triathlon dans un environnement non-intimidant. Il est également important de s'assurer qu'il y ait une série de modèles féminins, en termes de staff féminin, de coaches, d'organisatrices et de managers - aussi bien que de matériaux publicitaires. C'est pour cela que les médias sont très importants. Ils contribuent à rehausser le profil du triathlon et fournissent aux gens des modèles féminins à admirer. Les camarades féminines/les systèmes de mentorat devraient être étendus et offerts aux courses. Nous pourrions aussi augmenter le nombre de coaches féminines, et les programmes de Femmes et Leadership (ex : ateliers de triathlons conçus par les femmes pour les femmes) peuvent constituer une opportunité pour les femmes qui travaillent/font du bénévolat dans le sport, afin de partager des expériences, des idées, des techniques.
A un niveau personnel, j'espère vraiment que mes performances et la manière dont je gagne mes courses inspirent et encouragent les gens, en particulier les femmes, pour se mettre au triathlon, pour établir des objectifs plus élevés pour eux-mêmes/elles-mêmes et pour toucher les étoiles. Je suis en train de faire ce que je peux pour promouvoir le développement du sport, à la fois dans les médias, avec les sponsors et le grand public. Ceci est en partie ce que signifie être une championne en réalité. Etre ambassadeur pour un sport - et pour le sport en général. J'ai toujours parlé de femmes et de sport dans les Chambes du Parlement, en participant à des réunions, en écrivant des documents, en faisant de nombreuses conférences à travers le monde pour inspirer et encourager les gens, et pour partager ma passion ainsi que mon amour pour le triathlon auprès de ceux qui vont écouter !
La préparation mentale est un point-clé pour gagner Kona. Comment a-t-elle géré sa préparation en 2011, avec une blessure qui a été un handicap pour nager ? Comment rester concentrée dans ce genre de situation et se concentrer sur la préparation de la course ? A-t-elle dû repenser ses objectifs ?
Gagner mon quatrième championnat Ironman à Kona en octobre dernier a été résolument le moment de ma carrière le plus gratifiant, vecteur de satisfation et de fierté. J'ai utilisé toute ma force mentale pour affronter la course, et oui bien sûr, j'ai dû repenser mes objectifs. Je ne pensais réellement pas que je pourrais gagner, je voulais juste finir et faire de mon mieux possible. Je pensais que je marcherais sur le marathon !
En termes de stratégies mentales : je me suis rappelée de mes buts, et des raisons qui me poussent à faire de la compétition ; je me suis remémoré mes désirs de courir pour les oeuvres de charité que j'avais choisies et pour tous ceux qui m'avaient soutenue. Je lis des livres et des articles sur les gens qui ont vaincu l'adversité, et j'ai regardé des vidéos Youtube des Hoyt et de Jon Blais. J'ai écouté de la musique inspiratrice et j'ai lu mes poèmes préférés encore et encore. Je me suis concentrée sur le moment et je n'ai pas regardé trop au loin, J'ai aussi utilisé la visualisation et la méditation pour calmer mon esprit et m'assurer que je restais positive. Je me suis entourée de gens positifs, qui m'ont encouragée et qui ont cru en moi - ce qui inclut mon coach Dave Scott, mon copain Tom, ma merveilleuse famille et mes amis.
Plus important, j'ai retenu une perspective et je savais que peut importe ce qui arriverait durant la course, je resterais la même personne et la vie continuerait !!!
[J'envoie.....hop, la dernière partie arrive...]
Oui, c'est encore dominé par les hommes - mais je pense que c'est en train de changer. Le nombre de femmes qui y prennent part est en train de grimper chaque année. Mais il y a encore de la place pour une amélioration dans ce sens.
Les différentes manières d'encourager plus de femmes incluent : rendre les clubs de triathlon et les équipements sportifs "compatibles avec la famille" - en mettant à disposition des crèches ou (en même temps) des classes pour les tout-petits et les enfants ; offrir des classes auxquelles les parents peuvent participer avec leurs enfants (des échanges de gardes d'enfants pourraient être offerts parmi les membres du club). Il y a aussi une possibilité d'accroître l'accès aux courses seulement pour les femmes. Je pense que les clubs de triathlon sont très importants, et qu'ils peuvent aider à apporter du soutien et de l'encouragement aux femmes, et bien sûr aux hommes également. Les forums en ligne et les réseaux de soutien qui s'adressent aux questions spécifiques des femmes et qui apportent du soutien/de l'encouragement et des partages d'informations (ex : GOTRIBAL) sont très importants. Les clubs, les magasins ou les groupes pourraient aussi offrir des sessions pratiques de formation pour les femmes, sur tous les aspects du triathlon dans un environnement non-intimidant. Il est également important de s'assurer qu'il y ait une série de modèles féminins, en termes de staff féminin, de coaches, d'organisatrices et de managers - aussi bien que de matériaux publicitaires. C'est pour cela que les médias sont très importants. Ils contribuent à rehausser le profil du triathlon et fournissent aux gens des modèles féminins à admirer. Les camarades féminines/les systèmes de mentorat devraient être étendus et offerts aux courses. Nous pourrions aussi augmenter le nombre de coaches féminines, et les programmes de Femmes et Leadership (ex : ateliers de triathlons conçus par les femmes pour les femmes) peuvent constituer une opportunité pour les femmes qui travaillent/font du bénévolat dans le sport, afin de partager des expériences, des idées, des techniques.
A un niveau personnel, j'espère vraiment que mes performances et la manière dont je gagne mes courses inspirent et encouragent les gens, en particulier les femmes, pour se mettre au triathlon, pour établir des objectifs plus élevés pour eux-mêmes/elles-mêmes et pour toucher les étoiles. Je suis en train de faire ce que je peux pour promouvoir le développement du sport, à la fois dans les médias, avec les sponsors et le grand public. Ceci est en partie ce que signifie être une championne en réalité. Etre ambassadeur pour un sport - et pour le sport en général. J'ai toujours parlé de femmes et de sport dans les Chambes du Parlement, en participant à des réunions, en écrivant des documents, en faisant de nombreuses conférences à travers le monde pour inspirer et encourager les gens, et pour partager ma passion ainsi que mon amour pour le triathlon auprès de ceux qui vont écouter !
La préparation mentale est un point-clé pour gagner Kona. Comment a-t-elle géré sa préparation en 2011, avec une blessure qui a été un handicap pour nager ? Comment rester concentrée dans ce genre de situation et se concentrer sur la préparation de la course ? A-t-elle dû repenser ses objectifs ?
Gagner mon quatrième championnat Ironman à Kona en octobre dernier a été résolument le moment de ma carrière le plus gratifiant, vecteur de satisfation et de fierté. J'ai utilisé toute ma force mentale pour affronter la course, et oui bien sûr, j'ai dû repenser mes objectifs. Je ne pensais réellement pas que je pourrais gagner, je voulais juste finir et faire de mon mieux possible. Je pensais que je marcherais sur le marathon !
En termes de stratégies mentales : je me suis rappelée de mes buts, et des raisons qui me poussent à faire de la compétition ; je me suis remémoré mes désirs de courir pour les oeuvres de charité que j'avais choisies et pour tous ceux qui m'avaient soutenue. Je lis des livres et des articles sur les gens qui ont vaincu l'adversité, et j'ai regardé des vidéos Youtube des Hoyt et de Jon Blais. J'ai écouté de la musique inspiratrice et j'ai lu mes poèmes préférés encore et encore. Je me suis concentrée sur le moment et je n'ai pas regardé trop au loin, J'ai aussi utilisé la visualisation et la méditation pour calmer mon esprit et m'assurer que je restais positive. Je me suis entourée de gens positifs, qui m'ont encouragée et qui ont cru en moi - ce qui inclut mon coach Dave Scott, mon copain Tom, ma merveilleuse famille et mes amis.
Plus important, j'ai retenu une perspective et je savais que peut importe ce qui arriverait durant la course, je resterais la même personne et la vie continuerait !!!
[J'envoie.....hop, la dernière partie arrive...]