PLUDJAMB a écrit :La totalité du cheptel bovin mondial produit plus de gaz à effet de serre que la totalité du parc automobile mondial.
... on peut en rajouter...

Oui, on peut en rajouter. Et comparer ce qui est comparable
Tu cites veaux, vaches, cochons... tu sais aussi que les vipères et les rottweiller tuent plus en France chaque année que le nucléaire...
Que les particules de carbone rejetées par nos automobiles, en effet, causeraient directement ou indirectement plus de 10 000 décès par an.
Et les cosmétiques "pour être la plus belle du royaume", eh bien ils tuent plus que les vipères, tu t'rends comptes !!
On vit certes aujourd'hui bien mieux qu'il y a 50 ans, forcément, progrès de la science et quête du bonheur pour tous obligent. Mais qu'elle est la facture environnementale aujourd'hui ?
Le réchauffement de la planète, c'est de la science-fiction ? Le Grenelle de l'environnement, c'est de la politique-spectacle ?

Al Gore prix Nobel de la Paix, c'est pour un buzz, c'est pour le
decorum ?
Il est entendu que chaque débat de société fait entendre ses voix dissonantes, acceptons-les, même si elles sont tout aussi caricaturales que ces intégristes d'une cause quelle qu'elle soit, qui pensent détenir la vérite et défendrent "nôtre cause".
Les derniers essais en librairie est signé de Jean de Kervasdoué, auteur des
Prêcheurs de l'apocalypse, l'autre de Christian Gerondeau, auteur de l'
Ecologie, la grande arnaque, qui, sous couvert d'une caution scientifique certaine et d'une plume efficace, balayent d'un revers de la main l'évidence...
Démontant avec force arguments et avec une malhonnêteté intellectuelle probable, les faits, théories et probabilités avancées par 99 % des scientifiques et écolos de la planète. Le 1 % restant (des vérités pour le coup - oui, les biocarburants ont fait s'envoler les cours des céréales, principales ressources nutritionnelles des plus pauvres, sans oublier le danger de la déforestation de la forêt amazonienne pour y planter blé, orge, etc.) apportant un crédit au reste de l'essai. Un livre qui ne contente et ne sert finalement que celles et ceux qui veulent se convaincre qu'on peut épuiser sans vergogne les ressources de la planète, celles des autres c'est encore mieux...
Donc, oui, on peut tout remettre en cause, c'est ça le débat ! Etait-ce mieux avant, pendant, après...
Ce qui importe, il me semble, c'est de raisonner - désormais - non en terme "d'obligation de confort et de plaisir" mais plutôt sur notre capacité à réagir ou non sur "l'acte d'achat de confort et du plaisir".
Mais on s'égare...
