Exact.ironchris a écrit :C'est malheureux, mais c'est ainsi! Cela n'existe pas que dans le tri, c'est pareil dans l'immobilier en fonction des régions...
Le tri, l'Ironman se porte à merveille et ce avec des tarifs de plus en plus élevés! D'année en année, les inscriptions sont closes de plus en plus tôt!!
Les triathlètes passionnés sont prêt à se serrer la ceinture pour faire une course, c'est un objectif de toute une saison, souvent même au niveau d'une famille (inclus voyage, vacances) C'est la passion, comme n'importe quel autre passion, cela a un coûtCertains font des crédits pour se payer le rêve (Hawaii) car là, la saison pour une famille qui particippe à l'évênement, c'est plus 350 ou 400 €.
L'investissement financier est lourd pour certains, mais que dire des "sacrifices" familiaux, professionnels, car souvent, il faut en faire.
Certaines sorties familiales ne se font pas en vue d'économie pour l'éventuel qualif, certains achats repoussés....Au niveau professionnel, les congés pris dans le seul but des courses, quelques fois des arrangements pour pouvoir partir plus longtemps, à des dates qui n'arrangent pas le boss, les collègues...
Vraiment, le fric, c'est pas le plus difficile, c'est vraiment accéssoire, surtout quand on vois le matos qui se ballade sur les tri!
Hier, j'écrivais à l'un de vous en mp que j'ai fait le choix de me passer du matos dernier cri - même si l'envie me titille parfois de rouler sur du beau, du neuf - au profit d'une autre passion : le vin.

Plutôt qu'acheter une paire de Cosmic ou de Zipp, des étriers dura ace, un cadre neuf, le pneu Véloflex qui va bien, je commande, j'achète et je bois du vin. Mon budget pour une bouteille : de 10 à 400 euros, jamais plus, je n'ai pas les moyens. Autant vous dire qu'à moins de 400 euros, je ne touche même pas le haut de gamme.
Jamais (sinon un Loto mais je ne joue quasi jamais) je ne pourrai me payer un Romanée Conti, ou une excellente année chez Petrus, Yquem, Sassicaia comme certains ne pourront jamais aller à Hawaï.
Je peux, en revanche, m'offrir (et c'est déjà un luxe au regard de ce qui passe dans le monde) d'excellents Bordeaux, Cote Rotie, Sauternes, Puligny-Montrachet, Condrieu, VDN, et j'en passe, que je partage entre amis, des vins qui me et nous laissent des souvenirs parfois aussi forts qu'un tri, des vins qui nous transportent, nous apportent une ivresse tout à fait noble.
Des bouteilles sont parfois bouchonnées comme certains tris nous décoivent mais le millésime suivant est grand (cf IM Nice 2005 vs 2006) et tout est pardonné.
J'ai encore dans la bouche, l'ampleur, la robe, les tannins des meilleurs vins que j'ai bus comme j'ai encore en tête les images de mes plus beaux triathlons, comme j'ai encore dans les jambes les douleurs des lendemains d'IM.
Je ne me suis jamais trop posé la question de savoir si les prix d'une bouteille de vin étaient exagérés. Je me suis fixé une limite : je peux ou je ne peux pas acheter.
Mais au regard de ce que le vigneron a donné de son amour de la terre, du respect de la vigne, au regard de la maîtrise et de l'expertise de l'oenologue, au regard du plaisir qu'elle nous a apporté, de sa pureté, de sa longueur parfois, je ne regrette rien.