Z__orglub a écrit : 21 déc. 2020, 01:23
Plusieurs pays européens, dont la France, prennent des mesures pour éviter que la «nouvelle variante», plus contagieuse, ne se répande au sein de leur population.
Les choses ont bien changé en un an. Quand l'épidémie faisait rage en Italie en février, on pensait encore qu'elle n'arriverait pas chez nous, et on se moquait de Trump qui avait fermé l'accès aux USA. Aujourd'hui, sur une vague info de mutation qui est sans doute déjà chez nous, on ferme les frontières avec le royaume uni. On est toujours dans l'improvisation sauf que maintenant tout est permis.
En tout cas, on n'est pas encore sorti de l'auberge... si les vaccins sont inefficaces avant même qu'on ait commencé à vacciner les gens, ça risque de durer cette histoire !
Je le dis et le redis tel que je le pense (pardonnez mon outrecuidance, je ne suis qu'un misérable ver de terre), c'est un virus et la similitude avec celui de la grippe est quand même très nette:
- mortalité certes 4 fois plus élevée (et encore dans l'hypothèse la plus pessimiste), mais pour une résurgence d'un nouveau virus, c'est facilement comparable à celui de la grippe dont les mutations profondes sont très pathogènes.
- probablement des facteurs externes (malbouffe, stress, pollution, sédentarité) ont aggravé ce taux de mortalité.
- si il n'existait pas le vaccin de la grippe d'ailleurs, peut-être que les taux seraient comparables.
- chaque année les épidémies (tiens, tiens un terme à la mode) de la grippe (et de la bronchiolite) saturent les urgences (ça ne vous rappelle rien là encore?).
- la saisonnalité du virus, on en est quasiment certain maintenant.
- le vaccin qui semble le seul moyen pour maîtriser sa propagation.
- le mode de transmission, la contagiosité, c'est pareil (sur ce point, ça ne prouve rien, je suis d'accord).
- les réactions de l'organisme sont à la fois très similaires mais différents pour les cas exceptionnels et très médiatisés.
Alors, la conclusion est simple: faisons exactement comme nous l'aurions fait pour une épidémie de grippe particulièrement carabinée.
Le problème est politique, on fait grand cas de morts potentielles (en oubliant les 40 000 décès par an dû à la pollution), mais derrière c'est le contrôle de la population qui est en jeu, et son "abrutissement". L'épidémie est instrumentalisée pour masquer les échecs et museler les contestations, il n'y a aucune vision politique stricto sensu si ce n'est celle d'apparaître comme un chefde guerre.
Le rapport à la mort de notre civilisation interpelle aussi, nous sommes devenus des consuméristes ultra individualistes, du coup on adhère à ce discours ultra protecteur et infantilisant.