De retour dans la ville Rose...
Avant tout, désolé de ne pas avoir pu être des vôtres le 14 août après le briéfing pour une photo mémorable entre forumers. Le temps qui passe rapidement, les préparatifs, en ont joué autrement...
C'est parti remise sur d'autres grands évenements ou pour la prochaine édition de l'EmbrunMan qui sera mouvementée avec son quart de siècle
Pour la course en elle même, quand vous prenez le départ de votre première grande course, vous êtes que surpris, subjugué, ravi, heureux (les mots sont difficiles à trouver et à définir les sentiments ressentis).
Pour moi, elle a été monumentale tant sur l'ambiance qu'il y règna que pour le résultat personnel qui en découle.
Tant sur le parcours vélo vers Guillestre que sur la CAP (une bonne dixaine fois), l'envie d'éclater en sanglots m'a pris. Mélange de plaisir d'être de cette fête tant souhaitée, de fatigue, de constater le soutien du public en masse et d'être surtout un privilégié alors que tant d'autres souhaiteraient être notre place, je n'en sais rien, mais çà fait avancer la machine... Heureusement, je n'ai pas chialer comme une fiotasse une fois la ligne franchie
Je n'imagine même pas ce qu'il en est dans d'autres grandes manifestations comme Roth par ex...
La natation de nuit, avec tous ces spectateurs enthousiastes et juste une lumière pour avancer dans les profondeur du lac, a été un pur moment qui a passé très très vite. En sortant de l'eau, j'ai eu l'impression que 2min, j'étais rentré à peine.
Le Vélo, que dire... J'étais sur le cul du début jusqu'à la fin..
Des souvenirs que je garde au plus profond de moi :
- Des spectateurs partout vers Baratier qui vous donnent des ailes de part leurs encouragements en scandant votre prénom et qui vous enflamment même un peu trop
- Une montée vers le col de L'izoard magnifique, avec des paysages à vous faire chialer
- La rencontre d'un de mes idôles à 2 kms du sommet de l'Izoard : Yves Tabarant (qui commençait à souffrir).
- Une descente vers Briançon à toute allure
- Une biche près de Chambon au milieu de la route pendant une 15ène de seconde avant de repartir dans les bois
- Un Pallon tout en cadence qui monte vers " l'inconnu "
- Un Chalvet qui me permit vers les derniers hectomètres de retrouver, dépasser, puis un peu plus tard courrir avec un petit specimen : Alexandra Louison, la mini pouce de l'EmbrunMan
Quant à la course à pied, la souffrance et les pépins physiques pré-course ou pendant sont mis de côté par l'ambiance qui y règne... Les genoux vous font mal (en ce qui me concerne dans le deuxième tour), vous continuez sans vous arrêter grâce à la cadence des applaudissements, les pichounes haut comme 3 pommes qui vous tendent tel un trophée et avec une grande fierté leur éponge imbibée d'eau fraîche, grâce aux " Allez, dernier tour et la souffrance laissera place au bonheur ! " ou " Allezzzzzzzzzzzz Toulouseeeeeeeeeeeeeeee "... Tout çà, c'est que du plaisir et çà reste en mémoire...
Pour les ravitos, n'ayant pas connu plus grande manifestation, j'ai pas prêté attention vu que je buvais que eau et un verre de Coca sur la CAP. Toutefois, à maintes reprises, j'ai pu constaté que les bouteilles d'eau que l'on jetait une fois vide, étaient reprises et remplies pour être remises en place pour l'arrivée des prochains concurrents aux ravitos. 9à effectivement, c'est un peu inadmissible d'un point de vue hygiène pour des organismes affaiblis.
En ce qui concerne celui de fin de course, il est clair qu'il n'y avait rien et c'est fort dommage. Un simple " Jambon-Beurre " pour se remettre d'une telle journée, c'est peu et pas très respectueux pour le triathlète qui s'est donné coeur et âme pour affronter les obstacles des organisateurs. Rien que pour ce point, je signerai, aiderai et approuverai ce qui sera dit dans la lettre rassemblant les points négatifs intolérables.
Maintenant attention, ne mélangeons pas tout : les bénévoles ont fait un boulot énorme toute la journée, le sourir sur les lèvres pour la majorité, une envie de bien faire et d'aider continuellement, toujours un petit mot pour nous pousser dans notre guête finale... Le système organisationnel est criticable, ceux qui sont aval et qui agissent sont à applaudire
Voilà que du bonheurrrrrrrrrrrrr !!! Lancez vous si vous hésitezzzzzzzz
C'était parti juste d'un " ouai, pourquoi pas s'entraîner pour le faire et tenter l'aventure avec une partie du club " et aujourd'hui, c'est chose faite... Reste à y revenir chaque année, parce qu'Embrun est un mythe et le rendez vous de l'année au Toulouse Triathlon...
FELICITATIONS A TOUS LES PARTICIPANTS ET AUX FINISHERS