tri-yann a écrit :Choupix a écrit :zbeul a écrit :+1 pour les mecs affutés comme ça sur des épreuves d'endurance.
Ils font comment pour taper dans les graisses pendant l'effort???
Il n'y a pas besoin d'être gras pour avoir un réservoir lipidique suffisant pour un effort d'endurance de plusieurs heures. Même autour de 7 % de masse grasse (pour un marathonien élite, et probablement pour les Raelert et compagnie), c'est large. Plus d'infos dans cet article :
http://www.lefigaro.fr/sciences-technol ... e-sang.php
Article très intéressent ! Mais tout d'abord une mini remarque, je n'ai pas vu où il parlait de ce 7% de masse grasse, pourtant avec mes 70kg pur 1m87 cela m’intéresse fortement !

Puis, hormis le travail à jeun, comment habituer son corps à taper dans ce stock lipidique ? Comment ce fait-il que j'ai entendu plusieurs fois, que ce soit sur ce forum ou ailleurs, qu'il faut limiter les lipides parce qu'elles sont néfaste pour notre organisme ? Merci =)
Salut,
1. 7 %, c'est un chiffre couramment cité dans la littérature sportive quand on parle de la masse grasse des sportifs d'endurance élite. Ça peut même descendre un peu plus bas. Mais il est dangereux de s'obséder avec l'IMG car chercher à trop le baisser peut entraîner aussi la baisse des performances, voire des soucis de santé. Le poids de forme n'est pas celui auquel on a l'IMC le plus bas possible. Un autre court article sur le sujet ici :
http://www.irbms.com/pourcentage-masse- ... b9e440be18
2. Je ne suis pas spécialiste en physiologie, mais il me semble que tu “tapes” préférentiellement dans les graisses dès lors que l'effort est long et d'intensité modérée. L'organisme choisit ce carburant quasi inépuisable, conservant les sucres, un meilleur carburant mais plus limité, pour les efforts plus intenses. Quand on entre dans le détail, à vrai dire c'est toujours un mélange graisses/sucres, plus ou moins déséquilibré selon l'intensité de l'effort. Donc même en sprint tu crames des graisses (les coureurs de 100 m aussi sont secs, même si moins que les marathoniens).
3. Les lipides, c'est comme les chasseurs des Inconnus, il y a les bons et les mauvais. C'est clair qu'il vaut mieux lever le pied sur les acides gras saturés, mais les (poly-)insaturés sont essentiels. Parmi eux, il faut également veiller à avoir un apport équilibré en oméga 3 et oméga 6 (ces derniers sont souvent pré-éminents). Compliqué tout ça...