bonjour merci de cette remarque équilibrée et je pense de la part d'une personne qui connaît les deux mondes ....pour avoir été en contact avec deux média national dans ce moment complexe que nous vivons je ne peux que vous soumettre l 'idée d'être prudent sur la perception du réel et appréhender la complexité et les différences entre territoire et secteur. Lire a la fois l 'excellente chronique de https://www.challenges.fr/economie/andr ... sme_704287triplette a écrit : 04 avr. 2020, 11:45Tout ceci est exact.
Mais le monde médical c'est comme partout, un monde d'une grande diversité. Là, dans ce contexte de crise, on en pointe une partie, celle qui a dénoncé une politique dite libérale.
Mais il y a aussi dans les professions de santé des gens qui d'ordinaire s'accomodent très très bien de la «privatisation» de ce service publique. Ce n'est pas un monde qui échappe à l'envie de faire du pognon.
Toute la médecine lourde coûteuse est restée à l'hôpital, alors que la médecine plus rentable s'est retrouvée dans les cliniques. Et cette vision là, est aussi défendue par des soignants. Pas uniquement des banquiers.
Dans les discours aujourd'hui, il y a des clivages un peu trop simplifiés. Il n'y a quand même pas besoin d'énormément de recul pour constater que le réel est autrement plus complexe qu'un système binaire. Par conséquent, les analyses pourraient faire parfois preuve d'in peu plus de prudence, de mesure et...de réflexions.
pour illustrer autrement le principal frein au développement de la télémédecine est les médecins eux-même ,privé par la même de la manne de la bobologie ( qui parle d'argent ?) .cette dernière sera cependant indispensable demain.
Ne faut-il que délibérer,
La cour en conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne.
Jean de la Fontaine - Les Fables