Tarmac a écrit :Oui, jusqu'au jour où une motte de glaise se colle dans l'interstice de la calle, et là, la transition, adios amigos
Après tant mieux si ça marche.
+ 1 avec toi!
K1000 a écrit :Nonobstant les commentaires divergents sur ce sujet, j'ai pu constater que courir sur de l'herbe avec des cales sous les pieds n'est absolument pas problématique (en tout cas, cela ne m'a posé AUCUN problème, et ce à PLUSIEURS reprises). C'est un peu comme courir avec des chaussures de foot à crampon.
OK dans ce cas particulier : Cela marche peut-être pas mal avec les cales s'il n'y a pas de terre, mais courir pieds nus dans l’herbe ça le fait très bien aussi !
Auriez-vous idée d’aller faire un tour de stade avec une paire de chaussures SIDI équipées de cale de vélo

? Perso non ! Aussi je garde mes chaussures que lorsqu’il s’agit de courir une trop longue distance sur « des silex » qui te blessent les pieds (A vrai dire cela n’arrive pas souvent

).
Pour l’anecdote : je sors à peine remis d’une luxation de l’épaule suite à une chute (qui a du être malheureusement opérée)… aussi je n’ai pas envie de remettre le couvert ! Sachant que je suis père de famille, que je cours en V3, je fais de plus en plus souvent en sorte, en course, de faire le mieux pour aller vite mais désormais avec une marge de sécurité ; je ne fais pas du TRI en compet pour finir sur une civière! Donc je fais ma course en prenant bien soin d’adapter ma pratique aux contextes / conditions…
Je n’ai pas la prétention de dire la vérité, néanmoins je déplore que certains prennent leurs pratiques -guidées par un manque de remise en question / manque d’expérience / cas particulier…- comme étant la bonne pratique

et
insistent pour convaincre d’autres néophytes qu’il faille faire comme eux !
Bien sûr, qu’il n’y a pas une seule bonne pratique universelle, mais dans chaque cas il y a le meilleur compromis / solution pour aller vite et bien!
Bien sûr que le principe du forum est de laisser chacun s’exprimer ! Néanmoins je comprends de plus en plus que certains anciens ici (très expérimentés, qui ont faits des places d’honneur sur de grosses épreuves) finissent par perdre patience… lorsqu’ils doivent batailler pour défendre l’évidence !
Lorsque qu’un débutant demande des conseils pour les transitions : La question est « Donnez moi la bonne recette à appliquer en compétition sur courte distance/moyenne distance pour faire simplement sans perdre de temps / prendre les bonnes habitudes » : Un débutant espère entendre de bons conseils adaptés au contexte, avec les moyens d’y parvenir ! / partager aussi avec d’autres néophytes pour se rassurer… découvrir les expériences de débutant d’autres forumers: Bien sûr ! Mais pas se faire donner des conseils simplistes pour finir « aux fraises », …
Dans le cas des transitions (en fonction de la distance : S/M – L/XXL) : il y a pas 36 solutions : mais en résumé 2 bonnes pratiques en fonction du type d’épreuve, avec de légères variations en fonction de l’environnement / contexte / météo… and that’s all !
Si vous n’êtes pas convaincus, regardez comment font les triathlètes qui finissent aux avant postes / les vieux chouffes / une étape du circuit WTS / Hawaii…
Ne pas oublier qu’en TRI il y a un seul temps : le temps total : les temps intermédiaires… ce n’est pas officiel ! Aussi la vrai durée de la transition T1, en réalité cela commence avant de sortir de l’eau : lorsque 50-100m avant de sortir de l’eau tu remets des jambes pour ne pas avoir une perte de référentiel / la tête qui tourne à la sortie de l’eau… et donc être en mesure de sortir vite de l’eau et courir de suite… et elle finit 500 après être remonté sur ton vélo (une fois lancé les pieds dans tes chaussures, en position … ).
Idem pour T2, cela commence 300-500m avant d’arriver lorsque tu commence à desserrer tes chaussures toujours lancé à plus de 30km/h et fini une fois sorti du parc !

Ce sont ces 2 étapes qu'il s'agit de faire le plus vite possible / sans prendre de risque!
Donc on revient à la case entraînement 3 mois avant : Je prépare la totalité de mon épreuve ! Pas seulement la natation dans un basin de 25m, le vélo sur un home trainer, ou la CàP sur un stade ... je travaille aussi les conditions réelles et bien sûr les transitions ... C'est grace à des automatismes mis en place lors de l'entraînement, mon matos bien réglé et maîtrisé, que je vais plus vite et limite la zone d'incertitude !
