Les Championnats du monde cyclisme 2012
Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
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Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
La presse internationale encense Philippe GilbertKenzo a écrit :La presse belge va être un peu plus tendre avec lui
La presse internationale a salué la victoire de Philippe Gilbert dimanche dans le championnat du monde de Valkenburg, soulignant le talent de l'ancien champion de Belgique.
"Pile au rendez-vous", titre L'Equipe qui salue la "consécration" de Philippe Gilbert. "En dépit d'une saison difficile, le Belge est redevenu juste à temps aussi irrésistible qu'en 2011."
"Philippe Gilbert! L'homme fort a retrouvé toute sa classe. Au terme d'une course animée, riche d'offensives, il a été décisif dans l'ultime passage du Cauberg", selon la Gazzetta dello Sport.
"Gilbert n'a laissé aucune chance aux autres dans la 11e et dernière ascension du Cauberg" selon De Telegraaf. "Le Belge de 30 ans s'est échappé de manière impressionnante dans les derniers kilomètres sur le Cauberg. Il décroche son premier titre mondial. (...) Grâce à son plus grand succès, il sauve d'un coup une saison décevante."
"Philippe Gilbert a supporté le statut de favori sur le difficile circuit de Valkenburg" estime The Guardian. "Il s'est imposé en solitaire pour donner à la Belgique le titre mondial sur route après une attaque virulente dans la montée du Cauberg. Un geste tout aussi incisif et télégraphié au même endroit que celui qui avait valu samedi à la Néerlandaise Marianne Vos le titre féminin".
"La puissance de Gilbert, qui est parti comme une moto sur les pentes du Cauberg, l'a couronné en solitaire, aidé par un vent favorable" souligne l'espagnol AS.
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Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
Patricia Gilbert: "La presse a été injuste et inhumaine avec Phil"
Patricia Zeevaert, la femme de Philippe Gilbert, n'a pas pu contenir ses émotions après le sacre de son mari.
Interviewée par la VRT, la jeune femme de 23 ans avait les larmes aux yeux lorsqu'on lui a demandé de mettre des mots sur l'exploit de son mari. Elle a confié ses sentiments dans Het Laatste Nieuws, un quotidien dans lequel elle tient une chronique sur les prestations de Philippe Gilbert.
"J'ai vécu la victoire de Phil de façon très émotionnelle. J'étais totalement absorbée par cette course. Toute la journée, j'étais stressée et nerveuse. A tel point que j'en ai presque dû vomir. Comment j'ai réagi quand Phil a attaqué dans le Cauberg? Euh... J'ai crié, sauté, pleuré et enfin dansé", raconte-t-elle.
"Tous les coureurs ont fait un boulot formidable. L'union fait la force. Un pour tous, tous pour un. (...) S'il s'agit d'une revanche? Pas vraiment une revanche personnelle en tout cas. Bon, c'est vrai, son début de saison a été émaillé de quelques difficultés. Mais il n'a jamais douté de lui-même, ce que d'autres ont fait. Certains l'ont critiqué de manière acerbe, injuste et parfois inhumaine. Il a été touché par cela. Voilà sa réponse. Un solide un coup de poing (au sens figuré) dans la figure de tous ses détracteurs. Ce n'est pas une machine, c'est un homme. Un être humain qui peut avoir des défaillances", prolonge-t-elle.
Patricia Zeevaert, la femme de Philippe Gilbert, n'a pas pu contenir ses émotions après le sacre de son mari.
Interviewée par la VRT, la jeune femme de 23 ans avait les larmes aux yeux lorsqu'on lui a demandé de mettre des mots sur l'exploit de son mari. Elle a confié ses sentiments dans Het Laatste Nieuws, un quotidien dans lequel elle tient une chronique sur les prestations de Philippe Gilbert.
"J'ai vécu la victoire de Phil de façon très émotionnelle. J'étais totalement absorbée par cette course. Toute la journée, j'étais stressée et nerveuse. A tel point que j'en ai presque dû vomir. Comment j'ai réagi quand Phil a attaqué dans le Cauberg? Euh... J'ai crié, sauté, pleuré et enfin dansé", raconte-t-elle.
"Tous les coureurs ont fait un boulot formidable. L'union fait la force. Un pour tous, tous pour un. (...) S'il s'agit d'une revanche? Pas vraiment une revanche personnelle en tout cas. Bon, c'est vrai, son début de saison a été émaillé de quelques difficultés. Mais il n'a jamais douté de lui-même, ce que d'autres ont fait. Certains l'ont critiqué de manière acerbe, injuste et parfois inhumaine. Il a été touché par cela. Voilà sa réponse. Un solide un coup de poing (au sens figuré) dans la figure de tous ses détracteurs. Ce n'est pas une machine, c'est un homme. Un être humain qui peut avoir des défaillances", prolonge-t-elle.
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Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
Mondiaux-Boonen: "Derrière Gilbert, c'était le chaos"
Douzième des Mondiaux à l'arrivée à Valkebnurg, Tom Boonen était aux premières loges pour assister au sacre de son compatriote Philippe Gilbert, même si le champion du monde 2005 n'a même pas vu son coéquipier s'envoler vers la victoire dans le Cauberg. Nous nous étions parlé à trois tours de la fin et avions convenu, puisque Philippe était bien, de nous en tenir au plan initial: à lui d'attaquer, à moi d'éventuellement sprinter, raconte Boonen dans les colonnes de La Dernière Heure. Mais, c'est vrai, je ne l'ai pas vu partir tellement j'avais le nez collé à mon guidon dans cette dernière montée du Cauberg. À l'arrière toutefois, on a vite compris que le démarrage de Phil était le bon. Du coup, malgré notre évidente bonne volonté, notre concentration s'est quelque peu envolée. S'il avait fallu sprinter pour la victoire, il n'y aurait pas eu de problème, j'étais prêt, mais pour une place d'honneur, alors que l'un des nôtres, était assuré de l'arc-en-ciel, c'était devenu une mission au-delà de mes forces vu la tournure heureuse des événements. Derrière Philippe, c'était le chaos.!!
Douzième des Mondiaux à l'arrivée à Valkebnurg, Tom Boonen était aux premières loges pour assister au sacre de son compatriote Philippe Gilbert, même si le champion du monde 2005 n'a même pas vu son coéquipier s'envoler vers la victoire dans le Cauberg. Nous nous étions parlé à trois tours de la fin et avions convenu, puisque Philippe était bien, de nous en tenir au plan initial: à lui d'attaquer, à moi d'éventuellement sprinter, raconte Boonen dans les colonnes de La Dernière Heure. Mais, c'est vrai, je ne l'ai pas vu partir tellement j'avais le nez collé à mon guidon dans cette dernière montée du Cauberg. À l'arrière toutefois, on a vite compris que le démarrage de Phil était le bon. Du coup, malgré notre évidente bonne volonté, notre concentration s'est quelque peu envolée. S'il avait fallu sprinter pour la victoire, il n'y aurait pas eu de problème, j'étais prêt, mais pour une place d'honneur, alors que l'un des nôtres, était assuré de l'arc-en-ciel, c'était devenu une mission au-delà de mes forces vu la tournure heureuse des événements. Derrière Philippe, c'était le chaos.!!
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Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
Valverde: "Pas possible de suivre Gilbert"
"Je suis content de cette médaille de bronze. Ce n'était pas possible de suivre Gilbert sur son démarrage. On ne s'est pas entendu après. Kolobnev est sorti puis Boasson Hagen et moi ensuite. Il n'y a pas eu de collaboration car on n'était pas loin de l'arrivée et je pense que chacun avait la médaille en tête. Mais, au sommet du Cauberg, Gilbert avait creusé un tel écart qu'on savait que c'était pour lui. L'idée au départ, c'était d'emmener Oscar Freire au sprint. Mais on était tout près de l'arrivée et on n'avait plus cette option. Il fallait aller chercher une médaille."
"Je suis content de cette médaille de bronze. Ce n'était pas possible de suivre Gilbert sur son démarrage. On ne s'est pas entendu après. Kolobnev est sorti puis Boasson Hagen et moi ensuite. Il n'y a pas eu de collaboration car on n'était pas loin de l'arrivée et je pense que chacun avait la médaille en tête. Mais, au sommet du Cauberg, Gilbert avait creusé un tel écart qu'on savait que c'était pour lui. L'idée au départ, c'était d'emmener Oscar Freire au sprint. Mais on était tout près de l'arrivée et on n'avait plus cette option. Il fallait aller chercher une médaille."
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Re: Les Championnats du monde cyclisme 2012
Belle perf du toubib de 2011 ... Madiot pourquoi t'as pas gardé Gilbert 
" Le succès , c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme " Winston Churchill