En nous relisant, oui effectivement j'ai un peu exagéré dans les termes employés, excuse moi. Ton blog est bien fait, et les "choses dangereuses et fausses" sont effectivement rares

Je pense qu'on est d'accord sur 99,9% et qu'en plus on a probablement les mêmes sources d'informations. J'ai essayé de relire un peu aussi ce we...mais faire une vraie biblio scientifique est un travail de titan je te l'accorde et n'est possible que si l'on se consacra à un thème bien précis...donc on lit (un peu) et on discute!
Je voulais juste insister sur le caractère relatif et non absolu des pertes sodiques dans la genèse de l'hyponatrémie. Le rôle de l'hyper hydratation hypotonique est relatif aussi, Noakes et al relate dans son étude de 2005 que 70% des coureurs qui avaient pris du poids pendant l'épreuve n'avait pas d'hyponatrémie. Les facteurs de susceptibilité individuels semblent presque les plus importants, et il est probable que le manque d'apports de sel et l'excès d'eau ne déclenchent des pb graves que chez des sujet prédisposés (maintien d'un taux d'ADH anormalement élevé à l'effort, sueur hyper saline, pouvoir de dilution du rein défaillant, incapacité à mobiliser le sodium échangeable....beaucoup d'hypothèses mais pas beaucoup de preuves néanmoins.
Concernant la teneur sudorale en Na, le chiffre maxi de 3,5g/l correspond à une réalité théorique vraie: les capacité de réabsorption du canal excréteur sudoral sont dépassées quand le débit sudoral devient important, et le taux de Na tend vers une asymptote qui est le taux de Na plasmatique, soit 140mEq/l ou 3,5g/l J'ai retrouvé dans la littérature des chiffres mesurés chez des sportifs qui ne dépassaient pas 75mEq/litre de sueur soit quand même 1,7g/l mais tournaient le plus souvent entre 30 et 50 meq/l 0,7 à 1,15g/l): bref à niveau d'effort et chaleur donnée, les pertes en sel peuvent à priori passer du simple au double, mais à mon avis rares sont ceux qui dépassent les 2g/l
Je n'ai pas trouvé de courbe débit sudoral/concentration en Na utilisable, le papier du Dr Paul Gilardeau (métabolisme de l'eau et des ions) montre une courbe mais où le débit est exprimé en nl/glande/minute, donc chaud à extrapoler au corps entier.
Dans ton approche personnalisée et scientifique de la gestion de ton équilibre électrolytique sur IM, je trouve un peu étrange que tu évoques l'idée de bouffer des chips pour compenser tes pertes en sel, pertes qui sont en définitive estimées avec une marge d'erreur de 100% à mon avis. D'une part parce que tu ne sais pas exactement quelle quantité de sel ça t'apporte exactement, et d'autre part parce que les chips sont à priori un peu grasses et indigestes, et que je trouve dommage de ne pas mettre de le sodium en solution liquide dans ta boisson: meilleur dosage, meilleure absorption, participation au caractère isotonique du mélange.
Cela ne résous évidemment pas la question de quantités de sodium que Toi tu perds: à mon avis il y a des chances que tu surestimes tes pertes en tablant sur 2g/l N'oublies pas "qu'encombrer" ton bidon avec des Osmoles de Na dont tu n'as pas besoin, c'est prendre de la place aux dépends d'osmoles glucidique ...
Pourquoi pas recueillir pendant ton effort quelques gouttes de sueur et la faire analyser en labo? Pas si compliqué ni cher que ça en pratique!? Même si à mon avis le risque de surestimation par évaporation d'eau rapide est réel, je serais très curieux d'avoir le résultat! (ya peut-être même moyen que tu trouves une sueur dosée à 3,5g/l de sodium

au plaisir