FVI70 a écrit :NANGATRI a écrit :Mais pour le reste, que sais-tu de ED véritablement? Rien et tu le défends sur quasi tous les points, même ceux "indéfendables" comme l'ont souligné maints forumers .
Je regrette vraiment que certains d'entre-eux soient partis (un peu à cause de lui, un peu à cause de toi) car leurs opinions étaient pour le moins plus que satisfaisantes pour le néophyte que je suis dans la partie pratique du TRI. Ceux qui restent m'apportent encore beaucoup, mais pas toi.
À ce propos j’aimerais revenir sur un conseil qui revient régulièrement et qui me paraît être une aberration dans le cas d’Eric : faire de la VMA en CAP!
Eric a expliqué (certes à sa manière) que dans un premier temps il souhaite faire du volume, enchaîner les heures pour arriver à 15h par semaine sans se retrouver sur les rotules à la fin. Son but dans un premier temps : arriver à faire une semaine sans trop de fatigue ce qu’il doit faire une journée le jour J. Et ensuite, pourquoi pas, faire de la vitesse. Franchement c’est la sagesse même.
On oublie trop souvent que la difficulté no1 lors d’une préparation IM est d’arriver le jour J sans être blessé… Qui ne s’est jamais blessé lors d’une prépa IM ??
Et faire des fractionnés est le meilleur moyen de se faire mal !
Et conseiller à quelqu’un de 47 ans qui n’a que 4 mois d’entraînement tri (et déjà 15h d'entraînement par semaine!!!) de faire des fractionnés

, pour moi, désolé... mais c’est tout simplement l’envoyer au carton.
Cela dit j’ai vu tes programmes Nangui. Et je suis tout simplement impressionné par ce que tu t’enquilles…. Si je me souviens bien tu as un gros passé de capeur (78 marathons ?!

) et c’est sûrement la raison pour laquelle tu arrives à te faire des séances VMA en côtes (à côté de tout le reste...) sans y laisser un muscle, un tendon…. Mais franchement ce n’est pas le genre de séances à conseiller à tout le monde.[/quot
On dirait que VMA est un mot honteux. Alors, je vais lever un peu le voile sans risque de me faire traiter de voyeur.
Je suis d'accord pour dire qu'une personne non habituée ou n'ayant que le plaisir comme moteur dans la cap, peut aisément se passer de la VMA telle qu'elle doit être effectuée. Malheureusement sous ce terme, il y en a bien d'autres, ne serait-ce que les distances : courte-moyenne-longue. en restant simplement sur celà, je dis et je persiste à dire que ne pas faire de vma (suivant la période du plan on aura un nombre de séance différent) est pour moi un non sens.
Que représente cette vma, sinon en terme simple : la cylindrée du coureur. Rien d'autre. C'est donc la capacité qu'a un individu à un moment étalé sur quelques semaines à maintenir une allure (+ ou - longtemps en fonction de son âge, ses capacités, son passé, son orientation) correspondant à ce qu'il peut faire le mieux. Pourquoi donc se passer de cette faculté?
Il y a 3 phases dans le travail vma;
1ère un peu avant (2semaines) et un peu pendant le cycle préparant l'objectif (2semaines aussi) où l'on peut tourner à 2 séances/sem. (courte-courte; courte-moyenne; moyenne-moyenne; moyenne-longue) Augmentation des capacités.
2ème , 4 semaines ou il y aura 1 séance/sem (distances variant avec le travail de seuil et l'objectif) qu'on nommera maintien.
3ème , 4 semaines ou on ne mettra plus qu'une séance tous les 10 jours en piqure de rappel.
Ces séances de vma atteignent plusieurs buts:
- meilleure allure générale (qui apporte une économie du geste et une plus grande faculté à accepter les profils difficiles)
- plus grande assimilation des séances seuil et seuil+
- augmentation non négligeable de la capacité de base en endurance offrant ainsi une réserve d'allure lors d'une compèt.
Il y a bien sur dix mille histoires concernant la vma et il n'y a pas d'âge pour en faire. Rester fidèle aux allures est la principale obligation. Ceux qui passent outre, le paie a un moment ou un autre d'où certaines réticences.
Oui, bien qu'à 63 ans affichés au compteur, je continue à l'entretenir et ainsi je maintiens des chronos qui tiennent la route (quand je me donne la peine d'aller les chercher). Bien sur la dégradation se fait malgré tout, mais en terme de rendement je tiens toujours mon rang face à des mecs de mon âge ou plus jeunes. Je n'ai rien d'exceptionnel et si j'encaisse, c'est parce que je ne me limite pas à 1 allure, mais toutes celles comprises entre 9 km/h et 21 km/h (ça correspond à 3 X 10x100m en 17-18") .
D'ailleurs, que font les nageurs en pratiquant des fractionnés de 25m ou les 30-30" ou 1'-1' à vélo. N'est-ce pas une forme de vma?
ED, en restant en permanence à 12 km/h, ne s'offre aucune porte de sortie. Il n'aura aucune réserve d'allure et ça fera comme au semi de paris, son cardio va monter, il va avoir mal bien avant de franchir la barre du 20ème à Nice (s'il arrive jusque là bien entendu).
C'est d'ailleurs en complète contradiction avec ce qu'il voulait au départ, (10h environ pour aller à Hawawaïe). Je sais ce que c'est que courir à 12 kms/h sur un marathon et ce n'est surement pas en courant à allure unique qu'on y arrive.
Quid de ses sorties de 2h ou plus? Quid de ses enchainements?
Ex: aujourd'hui 80 kil (j'ai pas mis le détail de mon garmin) et demain 50 kms et enchainement direct sur un semi (1H40' en base et mieux si les conditions sont acceptables , mais pluie et vent prévus, j'aviserai), mais faut que j'élimine la big raclette de ce midi et le liquide accompagnant!!!
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transformeront en robe de soie.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.