Et on planifie le nombre d'heures de sommeil à récupérer
Mon CR vite fait
Saintélyon 2013 : toujours autant de plaisir et de joie à la faire...
Mais :
- Bilan logistique : un bordel sans nom pour devoir récupérer les dossards sur Lyon avant d'aller au départ à St Etienne (nouveauté cette année !!! Quelle logique ?? Pour vendre des tickets navette hors de prix et pour éviter d'acheminer du matos à St Etienne donc économiser des coûts, sûrement...), ou comment arriver au départ naze et vénère

Cette 60è édition était particulièrement "usine" comparée aux autres (qui l'étaient déjà pas mal) ! Imaginez : 17h20, j'arrive à Lyon Part Dieu. Je me tape une monstre file d'attente (régulée par les vigiles de la gare SNCF) pour descendre dans la bouche du métro B. Encore une monstre file de 15 min pour acheter mon billet. Et encore une queue pour me tasser dans le métro jusqu'à Gerland. Là, récup du dossard (on ne pouvait le prendre que jusqu'à 19h...). Une fois le dossard pris, on est allé à St Etienne mais quand on est arrivé là-bas, on avait plus de 4h30 à tuer avant le départ à minuit...attente interminable.
Les autres années, je faisais simplement le voyage Genève-St Etienne où j'arrivais tranquillement à 22h, j'y récupérais mon dossard en mangeant mes pâtes, puis l'heure du départ arrivait assez vite...
- Bilan social : beaucoup trop de monde, 20 min de queue aux deux premiers ravitos pour recharger la gourde et piocher de la bouffe sur les tables, embouteillages sur le parcours. Je plains ceux qui voulaient claquer une perf, ça devait vraiment être frustrant pour eux. De mon côté à l'arrière du peloton, c'était tout autant bouché et ça a commencé à être plus agréable au km 45 seulement.
- Bilan sanitaire : le bras en écharpe sur la seconde moitié de la course suite à une épaule qui lâche (en deux mots, elle se déboite sur demande et à chaque mouvement de balancier en càp, c'est comme si un ligament rippait contre la tête de l'humérus...c'est pas nouveau, ça me le fait souvent) ; 4 ongles morts (noirs avec du pus en-dessous) + ampoules sous les plantes de pieds, talons et entre les orteils (ça me vaut une démarche vraiment pas nette) ! J'ai fait péter mes ampoules tout à l'heure (alors j'arrive à peine à poser les pieds par terre). Mais là où j'ai l'air la plus idiote, c'est que je n'arrive même plus à soulever le bras droit à 90° (je déconne pas : la STL ne m'a pas vraiment fichu mal aux cannes, mais à l'épaule...non mais allô quoi)
M'enfin....un délicieux moment quoi qu'en furent les circonstances, sourire greffé et émotions inlassablement présentes en approchant de Gerland après une nuit blanche passée à crapahuter (ohhhh on se comprend, hein !!!

).... J'appréhende un peu demain au taf (le coup de barre lié au sommeil déréglé).
Pour finir, un souvenir ému pour 3 choses :
- tout d'abord, ce qui m'a complètement serré le cœur au départ : l'hommage rendu aux deux gars de l'orga morts d'un cancer...le speaker n'était pas loin des larmes, d'emblée ça m'a fait cogiter à fond dès les premiers kils...
- ensuite, plus anecdotique : les vues incroyables du cortège des Lumières (remake de la fête des Lumières...), la vue sur les villes qui continuent de "vivre" avec leurs éclairages nocturnes, le ciel merveilleusement étoilé, la vue sur le Mont Blanc au km 43
- la gentillesse des personnes retrouvées sur place (ils se reconnaîtront, ils fréquentent OT)