kent a écrit :pour en revenir au sujet , cet été j'ai fait pas mal de montagne sur un LOOK KG 386 ( roue CPX MAVIC 23 moyeux de qualité) avec mon amie en CERVELO R2.5( monté avec des Ksyrium Equipe vieilles et lourdes ) : j'ai trouvé le LOOK trop rigide bien que je sois assez lourd et puissant , quand je prenais son cervelo dans les pentes les + raides j'avais l'impression d'un bien meilleur rendement mais c'est évidemment difficilement quantifiable ; ce que je sais aussi c'est que j'ai bien ramé en montées à Embrun avec mon Look et dans les moments difficiles j'étais bien collé à la pente

C'est marrant ça, parce que quand on avait mis le R2.5 à l'élection du vélo de l'année, ils avaient trouvé le 2.5 trop "rigide", notamment comparé à un 585 (la philosophie reste en général assez semblable chez une marque).
En fait, le R2.5 est plus rigide que le 585 ou le 386, mais seulement sur certaines zones comme boîte de pédalier, et moins dans d'autres, qui participent à un comportement nerveux (et facilite la relance ou la vivacité du vélo).
Ce qui souligne bien un truc complètement faux et défini à priori: un vélo rigide ne peut soit-disant pas être également nerveux ou vivant, et exploitable par beaucoup de cyclistes.
Question de conception. Ils virent quand leurs ingénieurs Look?

(Humour)
Au passage, regarde le n° de série du R2.5 de ta copine. Si > 1700, elle a gagné un R3.
Silver0l a écrit :Bien sûr, ça me fait plaisir de savoir que je roule sur un cadre profilé sur mon Cervelo, mais je ne suis pas sûr qu'à mon allure (entre 30 et 35), ça fasse une différence, surtout qu'il est un poil plus lourd
Sur un plan général (j'essaie d'éviter le raccourci de base, le meilleur vélo du monde), il vaut mieux privilégier un gain d'aéro à un gain de poids. Un cadre plus aéro et un peu plus lourd sera plus performant qu'un cadre plus léger et moins aéro (le BH n'est pas aéro - c'est pas une critique).
C'est pour ça qu'entre un SLC et un R3 (dsl, je ne peux que comparer ce que je connais), à effort égal, le SLC sera toujours plus "rapide" que le R3 (malgré ses 300gr de diff en gros sur la balance), quand on considère un parcours mêlant les profils qu'on rencontre tout le temps dans une sortie, y compris les plus vallonnés. Il n'y a qu'en course de côte (sans descente ni plat, et encore en fort pourcentage) pour lequel la gravité est l'élément principal contre lequel le cycliste va lutter pour avancer.
C'est pour ça notamment que les sponsoring sans objectif de promouvoir un modèle en particulier sont généralement faits sur du SLC en vélo de route (d'ailleurs ce qui est proposé en "route" à Xavier et René

, notamment pour Xavier et objectif Embrun), parce que c'est le modèle qu'on estime apporter le plus à l'athlète dans la majorité des situations rencontrées par le cycliste.
Mais vient ensuite une question d'appréciation et de préférence personnelle pour un modèle et surtout pour une marque, tout n'étant pas que notion de performance dans le choix d'un vélo, Dieu merci....
Olivier