Re: Lance Armstrong
Publié : 16 mai 2013, 03:42
Jalabert : « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite »
Cyclismemercredi 15 mai 2013
Laurent Jalabert n’a pas nié fermement ne s’être jamais dopé.
Thomas Bregardis/Ouest-France
Laurent Jalabert a été auditionné par la commission d’enquête du Sénat dans le cadre de ses travaux sur l’efficacité de la lutte contre le dopage. L’ancien n° 1 mondial Laurent Jalabert a toujours eu « pleine confiance » dans l’encadrement des équipes cyclistes dans lesquelles il a évolué.
« J’ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j’avais tout un encadrement en qui, moi, j’avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical », a expliqué Jalabert.
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme entre 2009 et le mois de février dernier, a reconnu avoir reçu des infiltrations de corticoïdes (aujourd’hui interdites) « qui étaient justifiées par des AUT (autorisations à usage thérapeutiques). Mais à aucun moment, je n’ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n’ai pas dépensé un franc à l’époque pour en voir ou acheter des produits interdits », a-t-il souligné.
« Était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Sans pour autant nier avec fermeté ne s’être jamais dopé. « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « J’ai effectivement fait usage de produits quand cela était nécessaire, pour des lésions ou autres blessures. Des corticoïdes pouvaient nous êtres administrés pour des raisons pathologiques […] Chez Once, le soir des étapes, le médecin nous faisait un soin, une récupération, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était. Une relation de confiance s’installait avec les docteurs, et on ne posait plus de questions. On était soigné, je n’ai jamais dit le contraire. Mais était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Après sa 4e place sur le Tour 95, Jalabert a raconté s’être mis à rêver de gagner le Tour. Mais « dès 96, j’ai pris un éclat. Ça a été pour moi une claque, et j’ai pris conscience que c’était au-dessus de mes moyens. Mais à aucun moment je n’ai voulu souhaiter participer à la course à l’armement (sic) », a-t-il déclaré.
« Certains coureurs avaient leurs habitudes ailleurs »
Jalabert indique également, après l’affaire Festina de 1998, avoir noté une « prise de conscience dans le peloton ». Jalabert a connu trois équipes dans sa carrière : une française (Toshiba, de 1989 à 1991), une espagnole (Once, 1992-2000, dirigée par Manolo Saiz, acquitté dans l’affaire Puerto), et une danoise (CSC-Tiscali, 2001-2002, managée par Bjarne Riis, qui avoué en 2007 s’être dopé pendant sa carrière).
« J’ai perçu une différence dans la dernière équipe où j’ai été, relate Jalabert. Les médecins étaient présents dans l’équipe mais certains des coureurs avaient leurs habitudes ailleurs. Ce qui était d’ailleurs une préoccupation pour le manageur de l’équipe (Bjarne Riis) qui pratiquait des tests en interne afin de s’assurer de la ligne de conduite. Il existe des médecins satellites, j’en suis convaincu. C’est pour cela qu’un médecin attitré dans une équipe est la meilleure des choses. »
Cyclismemercredi 15 mai 2013
Laurent Jalabert n’a pas nié fermement ne s’être jamais dopé.
Thomas Bregardis/Ouest-France
Laurent Jalabert a été auditionné par la commission d’enquête du Sénat dans le cadre de ses travaux sur l’efficacité de la lutte contre le dopage. L’ancien n° 1 mondial Laurent Jalabert a toujours eu « pleine confiance » dans l’encadrement des équipes cyclistes dans lesquelles il a évolué.
« J’ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j’avais tout un encadrement en qui, moi, j’avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical », a expliqué Jalabert.
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme entre 2009 et le mois de février dernier, a reconnu avoir reçu des infiltrations de corticoïdes (aujourd’hui interdites) « qui étaient justifiées par des AUT (autorisations à usage thérapeutiques). Mais à aucun moment, je n’ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n’ai pas dépensé un franc à l’époque pour en voir ou acheter des produits interdits », a-t-il souligné.
« Était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Sans pour autant nier avec fermeté ne s’être jamais dopé. « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « J’ai effectivement fait usage de produits quand cela était nécessaire, pour des lésions ou autres blessures. Des corticoïdes pouvaient nous êtres administrés pour des raisons pathologiques […] Chez Once, le soir des étapes, le médecin nous faisait un soin, une récupération, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était. Une relation de confiance s’installait avec les docteurs, et on ne posait plus de questions. On était soigné, je n’ai jamais dit le contraire. Mais était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Après sa 4e place sur le Tour 95, Jalabert a raconté s’être mis à rêver de gagner le Tour. Mais « dès 96, j’ai pris un éclat. Ça a été pour moi une claque, et j’ai pris conscience que c’était au-dessus de mes moyens. Mais à aucun moment je n’ai voulu souhaiter participer à la course à l’armement (sic) », a-t-il déclaré.
« Certains coureurs avaient leurs habitudes ailleurs »
Jalabert indique également, après l’affaire Festina de 1998, avoir noté une « prise de conscience dans le peloton ». Jalabert a connu trois équipes dans sa carrière : une française (Toshiba, de 1989 à 1991), une espagnole (Once, 1992-2000, dirigée par Manolo Saiz, acquitté dans l’affaire Puerto), et une danoise (CSC-Tiscali, 2001-2002, managée par Bjarne Riis, qui avoué en 2007 s’être dopé pendant sa carrière).
« J’ai perçu une différence dans la dernière équipe où j’ai été, relate Jalabert. Les médecins étaient présents dans l’équipe mais certains des coureurs avaient leurs habitudes ailleurs. Ce qui était d’ailleurs une préoccupation pour le manageur de l’équipe (Bjarne Riis) qui pratiquait des tests en interne afin de s’assurer de la ligne de conduite. Il existe des médecins satellites, j’en suis convaincu. C’est pour cela qu’un médecin attitré dans une équipe est la meilleure des choses. »