Tu as 3 types de KravMaga... Le militaire, le policier et le civil...
Et bien au civil tu apprends à... Courir pour sauver ta peau, jamais à désarmer.
C'est du moins encore ce que nous a enseigner le référent national ce WE !
Car, à moins d'être un pro, avec les mains moites et la tension du combat, bernique, tu n'arrives à rien.
Alors tu apprends à te protéger, à mettre LE bon coup et à filer.
Ceux qui sur un partenaire consentant montre X enchainements, en combat dur ou surtout réel, ont bien des difficultés à enchainer 2 coups.
(Sauf les maitres, mais là... C'est un autre monde)
Et il est vrai que même si tu réagis au quart de tour face à un agresseur armé, quoique tu fasses, si ton agresseur n'est pas un manche, tu ne t'en sortira pas indemme.
Quel intérêt, alors, d'aller au combat pour un regard de travers ?
Il y a tant de jeunes qui refusent de baisser les yeux et qui se retrouvent avec une jambe cassée.
Mes amis d'enfance juif, faisaient déjà karaté, boxe anglaise et kravMaga, les autres ont introduit, entre autre, le taekwando après avoir fait les fusillers marins de Lorient.
(alors que je n'ai fait que ceinture orange de judo

à 8 ans)
Mais quand on se baladait et que les regards se tendait je leur mettais toujours un coup de coude dans les cotes qui permettait de casser l'atmosphère tendue et de les ramener à nos discussions sur le sujet. Même si bien des fois ils ralaient que je les empèchent de montrer leur savoir.
Une seule fois un adversaire a oser continuer a avancer après la détente, poing américain dans la poche.
Il n'a mis qu'un seul coup qui a ouvert la levre de l'ami... Mais il m'a fallu intervenir avant que l'agresseur ait l'oeil crevé... Les doigts commençaient à rentrer sur les cotés...
J'ai toujours eu peur que mes amis rencontrent un adversaire de leur niveau et que je ne puisse intervenir (1 fois, 2 anciens videurs, champion de lutte, de plus de 110kgs, se sont insultés avec promesse de rencontre... J'ai discuté avec l'un puis avec l'autre et j'ai eu froid dans le dos car aucun n'aurait baissé pavillon...)
Le plus difficile est de savoir juger QUAND il faut y aller, car quand c'est parti, on est certains qu'il y aura des séquelles...
C'est pour éviter cela que l'on s'entraine, mais des fois, une seconde d'inattention et l'on est mort, malgré les heures de répétitions des réflexes...
Alors, comme encore entendu ce WE, dialoguons et ne mettons pas notre orgueil dans des extrémités inutiles... Mais s'il y a femmes et enfants à protéger, la négociation devient limité... Et c'est la que le KravMaga militaire est intéressant, mais le nombre d'heure pour maitriser est... EnÔrme !
L'Papy_bien_loin_de_tout_maitriser_quand_tout_part_en_live...
EDIt : le dialogue est primordial...
Je l'ai appris à 16 ans en me baladant dans les quartiers difficile d'Aix et Marseille.
Bien sur que j'aurais pu ne jamais m'en sortir, mais bien souvent seul, je me suis fait accoster par des bandes et comme l'explique Mistertri, le regard est important.
Pas d'arrogance, un regard d'attention et surtout une écoute... Quand je l'ai compris, plus le contexte particulier du sud, j'ai eu les mots qu'il fallait pour repartir souvent main dans la main avec les potentiels agresseurs...
Ceci écrit, cela s'apprend mais se désapprend également... Quand je retourne dans les mêmes quartiers aujourd'hui, mon regard n'est plus le même et avec les générations actuelles, je n'ai plus le feeling respect, étant leur vieux c*ns.
Mais en plus, j'ai aussi l'impression qu'avec les nouvelles technologies, jeux vidéo et armes qui circulent, le respect n'existe plus et il y a confusion entre le virtuel et le réel...
