Thierry *OnlineTri* a écrit : 12 nov. 2020, 19:12
Je pense que c'est SON projet sportif avant tout, on n'est sans doute mal placé pour juger. La motivation intrinsèque d'un athlète à pratiquer sa discipline et se faire mal à l'entrainement tous les jours est à mettre au même rang que les qualités physiques.
T'as raison, tout le monde ici est mal placé pour juger. Mais la plupart du temps c'est pareil pour tous les sujets abordés sur un forum ou dans la VRAIE vie. Si Canal+ et ses journalistes spécialisés, nous proposent un reportage (avec l'accord de l'athlète qui l'aura visionné au préalable j'espère

) qui est censé nous faire découvrir qui est qui et qui fait quoi, c'est bien pour "mieux connaitre" , "apprécier" et aussi avoir un jugement (je dis pas juger) sur les images proposées.
Je suis le premier à apprécier cette génération de triathlètes français "qui gagnent" car la mise en place de l'EDF Tri depuis 2000 à Sydney a été laborieuse, maintenant çà tourne rond grâce à des personnes de qualité et la France fait partie des nations majeures.
Si réellement c'est SON (ou celui de la fédé ?

) projet sportif, malgré certaines perfs, le rendu du reportage ne met pas en avant une réelle motivation de sa part (la blessure n'arrange pas les choses) mais plutôt l'idée de quelqu'un qui se laisse porter tranquillou par son potentiel, par ses états d'âme et "l'assistanat" sympa de ses coaches.
D'ailleurs cette blessure au pied qu'elle contracte (en dehors de l'entrainement si je ne m'abuse) vers fin 2019 semble guérie en septembre lors de l'épreuve de Hambourg puisqu'elle a le feu vert et qu'on l'aligne. Cette contreperf' sur le DO du 5 septembre, c'est vraiment du à cette faute sur le 1er demi tour sur le vélo (qui avait été pourtant travaillé quelques mois auparavant

) alors qu'elle est en tête de course (elle sort de l'eau 2eme en 9'02), car elle finit 11 et son finish à pied sur un temps moyen (17'12) ne lui permet pas de refaire son retard.
Tout à fait d'accord avec ta 2eme phrase et pas que pour un athlète de haut niveau.
Chez l'humain en général, pour que "tout fonctionne bien", il doit y avoir harmonie entre son plan physique et son plan mental (la période COVID qui s'éternise depuis mars en est le révélateur pour les + sensibles d'entre nous : les + faibles physiquement sont atteints jusque parfois à en mourir, les + faibles mentalement dépriment doucement.).
C'est d'ailleurs pour cette raison que depuis une bonne dizaine d'années et maintenant sur presque toutes les disciplines, à coté du COACH, on voit surgir un bon nombre d'acteurs qui prennent de + en + d'importance pour l'athlète :
Bien sur le kiné mais aussi,
- le préparateur du geste spécifique (un gardien de but, un botteur en rugby,...)
- le préparateur physique qui prépare et muscle le corps
- le physiologiste
- l'ostéopathe
- le préparateur mental (souvent sophrologue ou prof de Yoga)