J'ai 42 ans, donc pas loin de la décrépitudeSeillonaz a écrit : 03 août 2018, 11:26Je fais partie de ces mecs qui ont cette allure qui ne font pas rêver, mais bizarrement, je me fais un immense plaisir. la lenteur a du bon, elle remet les idées en place.yoann-51 a écrit : 02 août 2018, 14:27 La vraie question c'est pourquoi il y a un tel engagement pour le long ?
C'est le même phénomène en trail....
Sans être irrespectueux tu vois un paquet de mec s'obstiner à faire du long en adoptant des allures qui ne font quand même pas rêver.....
Au final on voit qu'il il y a toujours la volonté de faire toujours plus au détriment du toujours mieux....
Le toujours mieux physique, je te le laisse, je suis passé à autre chose le toujours plus mental, le toujours plus découverte, le toujours plus plaisir.
sans être irrespectueux, quel age as tu? car il y a un moment dans la vie d'un sportif où il est devant le fait que ses forces l'abandonnent, que son corps le trahit parfois alors que toute sa vie il était en pleine bourre.
Chacun à aussi sa manière d'appréhender le sport selon sa tranche de vie ou juste sa propre perception.
Après en avoir fini avec le sommet de la pente physique il existe une autre pente à gravir toute autant jouissive qu'est la pente du mental et là contrairement au physique on en connait pas encore les infinies possibilités.
C'est peut être ça que viennent chercher inconsciemment tous ces gens sur les longues distances, car dépasser ses limites mentales est bien plus grisant que dépasser ces limites physiques. la peur de l'inconnu s'estompe, on s'enhardit et de nouveaux challenges sont possibles tant dans la vie sportive que dans la vie professionnelle. D'autres horizons apparaissent.
Après c'est une histoire d'affinité, je crois que je ne me mettrais jamais au long car ce n'est pas un effort qui me correspond.