vincent le chlore a écrit :lopapy a écrit :
Pour retrouver une vitesse et avoir la chance de réaliser un NS, il faudra bien s'hydrater et aussi bien se recharger en glucose (Malto avec une pincée de glucose pour le cerveau)...
Bien entendu cela devra se faire avec à l'esprit la concentration osmolaire la plus adéquate pour que l'hydratation se fasse doucement et que le carburant arrive à bon port...
(...)
Pour info... 3l pour un marathon d'IM en <4h devient une constante chez qui a bien géré cela.
Nous avons déjà échangé sur les concentrations et compositions des boissons d'effort :
viewtopic.php?f=8&t=33798&p=548996#p548890
La problématique de l'hydratation CAP repose sur :
A/ une dépense énergétique >> vélo
B/ une composante osmolaire stable = vélo (300 mOsmol)
C/ une prise de "calories" principalement liquide (afin d'éviter les pbs gastriques)
D/ une disponibilité d'une boisson "type" (malto/saccharose/nutriments) plus complexe à gérer
A+B+C => la balance calorique doit être équilibrée voir excédentaire à la fin du vélo afin de pallier celle à venir en CAP.
Il ne sera de toute façon pas possible d'ingurgiter suffisamment de calories sans aller au devant de troubles gastriques.
(au fait comment gèrent les cenbornards cette dette calorique ?)
D => difficulté de faire le marathon uniquement en boisson perso (bonjour la ceinture)
=> faire confiance à la boisson de l'orga (à tester avant mais quid du dosage le jour J ?)
=> gérer la course en gel+eau et la dernière demi heure en coca+eau (bonne osmolarité, plus besoin de malto, besoin en glucose)
le ratio 750 ml à l'heure me semble aussi une bonne échelle, a garder en tête à chaque ravitos (en fonction des espacements entre eux) et/ou avec sa boisson perso (en fonction des ravitos perso)
Alors some news depuis les échanges...
A la débotté quelques réponses 'lapidaire' (pas le temps d'expliquer, melécule le fera peut être

)
Les 10 bornard ? Ils se "démerdent" et finissent quasiment tous déshydratés. Souvent c'est mis sous le nom d'hypoglycémie, mais lors d'ultra trail des coureurs souffrants des symptomes d'hypo se sont retrouvés avec 2,5gr/l dans le sang, CAD bien haut pour une hypo.
LA DESHYDRATATION est le PB n°1 de tous !!! Bien avant l'hypoglycémie !
"Une composante osmolaire stable = vélo (300 mOsmol)"
Heu...
NON !!! 
Arf... Si tu tournes avec du 300 tu vas "bloquer ton estomac !" arf...
En fait, toute la finesse est de jongler avec les différentes boissons à disposition afin de tourner à 250/260...
En effet pour s'hydrater correctement il faut que lme passage soit lent, MAIS qu'il EXISTE !
S'il est trop rapide (Eau pure) il va directement dans la vessie et hop, malgré 2l d'eau pure on est déshydraté...
Voici un site pour comprendre le passage de l'eau dans un estomac dont le sang s'est barré ailleurs, CAD, l'alimentation/hydratation par phénomène d'osmose (CAD sans effort !)
[url=http://stl_bjb.ac-dijon.fr/bioch/bosmose.htm][img]http://stl_bjb.ac-dijon.fr/image/logo.jpg[/img][/url]
Avec cela tu peux dépasser allègrement les 1l/h d'absorption, tu régules la vitesse avec + ou - de concentration.
Quasiment toutes les poudres ont une base commune aujourd'hui de composition...
lopapy a écrit :
PS : Par contre, de plus en plus, je prone de faire sa VMA en Vélo et non en CAP.
(...)
Je conservais toujours ma VMA courte, style 30"/30" en aisance respiratoire. Cela a permis à des dizaines de CAP de faire, enfin, des saisons sans blessures, car la VMA longues en est la principale cause.
Depuis 2 ans, alors que je n'y croyais PAS DU TOUT, nous testons la transmission VMA natation.
(...)
Ton public cible est un public de CAPistes qui ont des bases foncières solides.
De plus les dernières recherches (V BILLAT) font ressortir tout l'intérer des VMA et TSVMA y compris en séries courtes.
De là à en déduire que la vitesse progresse (ou reste stable) grâce au vélo et aux séries 30/30 je crois qu'il y a un pas...
AMHA les transferts d'acquisitions entres APS sont réels aux filières considérées mais la qualité gestuelle et l'acquisition sensori-motrices restent incontournables.
=> oui à l'entraînement spé triathlon (dans les trois sports)
=> non à la suppression de travail spécifique à chaque activité
@ pluche
Alors je vais un peu me la péter aussi, pendant que molécule à le dos tourné...
Je suis un "spécialiste" de l'entrainement féminin et je prone depuis des années qu'il ne faut pas entrainer les femmes qui ont la même VMA qu'un homme à la même vitesse. Je n'ai eu que des réussite avec ce principe en CAP, du 6h au marathon au niveau international voire mondial en ultra, et je peste intérieurement actuellement lorsque je vois de jeunes filles triathlètes s'exploser en fracs avec leurs compères masculin. (et se dégouter suivant)
Pourquoi j'écris cela ? Car j'ai ressorti ma biblio de 2002 lors d'un colloque médical au marathon du Médoc sur la différence Homme/Femme.
Et là, confirmant ce qui est écrit au dessus, j'ai eu aussi l'explication du "pourquoi le transfert VMA longue Vélo=>CAP" ne marche pas aussi bien avec les filles qu'avec les hommes.
En effet... Je cherche les chiffres...
L'Papy s'adressant à des féminines a écrit:
L'étude est complexe et montre que non seulement les différences hormonales jouent, mais aussi une lipolyse qui démarre plus tôt avec pour exemple sur une course de 90' à 63% de VO2max pour une consommation voisine de 1200Kcal.
Homme : 240g de glucide et 27g de lipide.
Femme : 137g de glucide et 48g de lipide.
(Pour celle qui ont lu le post sur le poids, mon calcul sur la consommation
de graisse en 1h d'endurance était à l'évidence sur une population masculine)
Vos réserves adipeuses, plus importantes que chez l'homme, qui sont un handicap pour la vitesse,
sont un atout sur les longues distances.
Voilà pour des faits marquants de cette étude, en voici la conclusion.
L'homme, hormonalement parlant, est le sexe fort en ce qui concerne la force et puissance musculaire développées. Ceci permet au marathonien de courir à des vitesses plus élevée que le sujet féminin, d'autant plus qu'il brule plus facilement le glycogène.
A contrario plus c'est long, plus cette capacité de lipolyse(**) qu'à naturellement la femme lui permet de rattraper la différence.
CELA donc IMPACTE les vitesses à laquelle doivent s'entrainer les féminines.
Hors TOUS les plans d'entrainements sont tirées de statistiques majoritairement masculines.
C'est pourquoi, lorsque vous avez un plan issue d'un test de VMA(*) et que, p.e., il vous est demandé de faire
une distance (un fractionné) à 90%VMA, faites le entre 5% à 10% moins vite...
Alors... Tiens, je n'ai plus de temps, alors je pose la question :
Pourquoi le transfert VMA longue Vélo=>CAP ne marche pas aussi bien chez la femme que chez l'homme ?
Pour la CAP, (E) et quelques 30"/30" en aisance respiratoire pour conserver le geste (et encore le geste fut instinctif) suffisent amplement à 90% du peloton... Maintenant si tu joues les premières places... (Et encore...Bis...)
LoPapy_kiha_du_boulot...
EDIT :
LA Spécialiste de l'étude Homme/Femme qui a confirmé mes résultats statistiques s'appelle Docteur
Nathalie Boisseau