Mais c'est un peu le principe des clubs formateurs, non? De développer des jeunes, jusqu'à ce que leur progression les amène à aller viser plus haut. C'est logique aussi que lorsqu'un jeune a atteint les limites auxquelles la structure pouvait l'accompagner, il aille chercher plus haut, non? Et quel que soit le sport.FAYARD a écrit : 29 nov. 2017, 13:51 Vous me fatiguez avec vos clubs formateurs. Cela n'avantage que les grosses structures des grandes villes. Les petits clubs, les petites villes, ne peuvent pas rivaliser. Trouver des jeunes par dizaines en Rhone-Alpes, en PACA, en IDF c'est pas difficile, viens donc le faire en Auvergne et on en reparle, par contre, pour récupérer le peu de jeunes que l'on a, une fois le plus difficile fait par les petites structures, ils sont champions les gros clubs...
D'ailleurs, puisque tu parles d'Auvergne et de champions dans les gros clubs, Damian Penaud a été la révélation des dernières phases finales avec l'ASM où il a signé son premier contrat pro après avoir fait toute sa formation chez les jeunes à Brive. Et - comme toute équipe importante - l'école de rugby de Brive attire les meilleurs jeunes des petits clubs locaux (et comme Lyon devient de plus en plus le lieu de pré-retraite des Montferrandais, on pourra bien voir se dessiner un flux migratoire de l'ouest vers l'est dans les carrières de rugbymen du centre de la France

Mais les gros clubs ne pourraient pas faire jouer 300 jeunes par classe d'âge, desquels sortiraient quelques pros. Tout comme il n'y a pas de raison qu'un jeune se bride toute sa carrière juste pour rester dans son club (sauf si c'est son choix). Pour rester dans le rugby par exemple, est-ce qu'il est raisonnable d'attendre d'un Sanconnie qu'il fasse sa carrière à Brive?
C'est parfois difficile pour certains clubs de voir partir leurs meilleurs jeunes, mais quand c'est sur un choix sportif, pour se confronter à un environnement qui permettra de viser plus haut, c'est généralement bien compris, et même valorisant pour le club formateur. Beaucoup de clubs sont très fiers de leurs jeunes qui sont ensuite partis pour percer à plus haut niveau. Il y a même des équipes pro qui le revendiquent ouvertement (l'équipe d'Aubervilliers en cyclisme par exemple se dit équipe formatrice et sait que les meilleurs partiront)