triporteur a écrit : 10 mai 2019, 08:20
merci pour la vidéo, tres sympa
faut d'ailleurs que je continue à en regarder pour voir comment ça se passe (je comprends mieux l'histoire des bidons, car je pensais que les gens s’arrêtaient pour faire le plein, alors qu'en fait ils les prennent à la volée).
pour le prolongateur, comme dit h-tri, j'ai aussi bcp à apprendre par ailleurs, donc ...
néanmoins si 99% y arrivent, je suis pas plus con qu'un autre. je laisse passer le we et je regarde ce qui peut exister pour mon vélo (+ vérif de la selle/position/cuissard, pour le bien être des mes parties intimes). je verrai aussi en fonction du budget, car à un moment faudra arbitrer entre tous les trucs qui me manquent.
et par rapport à lâcher les mains, j'y arrivais aussi quand j'étais petit, mais là avec le poids des ans, faut que je m'y remette

pas de raison que je n'y arrive pas.
j'ai un vélo classique, j'imagine que la fourche n'a rien de particulier :
https://shop.cycles-lapierre.fr/audacio-500-cp
Quentin Leplat : pas facile pour moi se séparer le bon grain de l'ivraie quand je trouve des infos sur le net
Bref je te rejoins, qu'il mette un prolongateur, se fasse violence et devienne un cycliste !
devenir cycliste, je suis flatté que ce soit envisageable et envisagé ! en 5 mois ce sera un bel exploit, mais je suis motivé pour finir embrun, donc prêt pour faire des efforts.
Une part de la performance passe également par ce dont on se croit capable et par notre identité. Je te prie de m'excuser de te bousculer un peu, mais si tu passes ces "épreuves du feu" qui font que tu es un cycliste ou non, tu vas le croire et changer d'attitude. C'est pour cette raison que je te pousse à faire ton M comme un triathlète qui cherche un chrono et à rouler comme un cycliste. Ce serait le top que tu te croies triathlète 3 mois avant Embrun, car ton attitude sur le vélo, ta manière de rouler, tes choix vont changer et ce sera bien pour l'Embrunman. Je m'explique, en aimant descendre des cols par exemple, tu vas devenir bon en descente. Même Fred Grappe (une référence en matière de cyclisme) le dit, si on est optimiste, on progresse !
Pour tes soucis de position lié à tes …, tout est lié, l'aérodynamisme et l'angle sur le vélo. Un mini-prolongateur permet d'être quelques centimètres plus haut et d'avoir une meilleur position au niveau de l'aérodynamisme. Ensuite, en-dessous de 20 km/h, tu peux aussi lâcher les deux mains et ça donne une position complètement redressée. Finalement, il faut apprendre la position de danseuse en haut et en bas des cocottes.
Tout cela se résume en : "devenir cycliste". Le meilleur moyen est les longs tour en montagne ou vallonnés.
Le vélo Lapierre a des développements idéaux, mais il est lourd. Tu dois finir vers 10.6-11 kg avec les pédales, sacoches, portes gourdes. Si c'est ton vélo c'est ok, mais sinon la "secte des Canyons" a certainement un meilleur plan… Je dois avouer que ça m'ennuie que Canyon ne soit pas disponible en Suisse..

Pour la sacoche, il faut mettre uniquement une chambre à air, 2 minutes dedans. Tu prends une mini-pompe avec une cartouche à gaz dans le maillot de vélo. Si tu crèves, il faut juste bien enfiler à fond la pompe dans la valve avant de percer la cartouche et tu as 6 bars d'un coup. Mais la pompe doit être enfilée de 2 cm environ ! Au début, on se fait avoir en enfilant pas assez. Je dis tout cela car tu me fais peur avec ton matos et j'ai peur que tu prennes une tente et un sac de couchage…

Quitte le trail et deviens cycliste !
Je caricature, mais en triathlon tu pourrais partir avec des gourdes vides… On n'est pas dans le monde de la semi-autonomie du trail ! J'ai dû "devenir traileur aussi". J'étais choqué par les couvertures de survies, deux frontales, piles, habits à double etc.

En triathlon, le "service" est meilleur, on te tend un gourde que tu prends en vélo sans t'arrêter.
Il me semble avoir déjà lu des articles de Quentin Leplat, tout n'est pas à jeter. C'est son choix de ne pas prendre de prolongateur. Mais, si dans le groupe de tête, tous ont un prolongateur et Marcel Zamora 6x vainqueur aussi… Le calcul des 400 g en plus n'est pas valide. Il me semble que tu ne te rend pas compte que les watts peuvent passer du simple au double suivant la position en cyclisme !
Lundi, en faisant le col du Pillon en Suisse, il y avait un fort vent de face vers 60 km/h en rafale à l'œil environ. Or le col du Pillon qui correspond à un col de première catégorie difficile, presque HC ou HC selon Strava (22.6 km, 1129 d+) est en réalité en trois partie. Une première partie vers 6-7 %, une partie peu pentue et un final entre 7 et 10 % après les Diablerets. Du coup, même sur ce col et à la montée j'ai gagné du temps avec le prolongateur face au vent dans la partie peu pentue. Je pense qu'en étant relevé j'aurais dû mettre 350 watts pour maintenir la vitesse que j'avais à 260 watts sur le prolongateur. Je ne suis peut-être pas neutre car je préfère être sur le prolongateur qu'en bas des cocottes. Il faut non seulement être en bas de cocottes, mais en plus se baisser fortement si tu veux avancer… Du coup, je trouve la position pénible au bout d'un moment et préfère le prolongateur. A force de faire des cols, je t'assure qu'un col ne monte pas à 8-9 % tout le temps, il y a ce que j'appelle des "parties de transition". Souvent, même à notre niveau on y roule à 25-30 km/h.
Si tu deviens à l'aise en vélo, tu peux employer le prolongateur en descente, car il y a souvent de longues portions peu descendantes dans les cols. Cela fait une énorme différence quand tu roules vers 50 km/h ! Comme toi, je dois retrouver de la confiance, avec le changement de vélo je me remets sur les cocottes vers 50 km/h, mais à force tu l'emploies jusqu'à 60 km/h en pédalant !
Bref, bats-toi pour les watts gratuits !