Bienvenue à Gattaca...un réequilibrage par le gène fatal dans le futur...
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Athlétisme : les records ont-ils une couleur ?
10.07.10 | 12h36 • Mis à jour le 10.07.10 | 15h58
Christophe Lemaitre est devenu vendredi 9 juin le premier sprinteur blanc à descendre en dessous de la barre des 10 secondes sur 100 mètres (9 sec. 98). Aussitôt énoncée, cette information relance un débat ancien et polémique, que l'on peut résumer à la question : les Noirs courent-ils plus vite que les Blancs et pourquoi ? A Valence, où est organisé le championnat de France, théâtre de la performance de Lemaitre, la question a rapidement été écartée. Lemaitre lui-même :
"Parler de sprinteur blanc, je trouve ça aberrant. Cette histoire c'est lourd, je n'aime pas du tout ça".
"C'est un faux débat. Si un jour les Chinois décident de fabriquer un mec qui court en moins de dix, ils le feront ", assure l'entraîneur de Térésa Nzola, Zoran Denoix, cité par Le Progrès. "Il est évident qu'il n'y a aucune raison génétique ou quoi que ce soit du genre (...) C'est juste du travail ", tranche aussi Jeremy Wariner, qui a longtemps dominé le 400 m.
Pourtant, sur les 71 athlètes qui ont réussi à descendre sous les 10 secondes sur 100 mètres avant Christophe Lemaitre, tous étaient des athlètes africains ou descendants de ce continent, à l'exception de l'Australien Patrick Johnson, athlète métis aborigène par sa mère.
LE RÔLE DE L'ACTN3
Débattue depuis longtemps, la question fait l'objet de publications depuis plusieurs années. En 1989, le journaliste américain John Entine avait publié un ouvrage remarqué intitulé "Tabou : pourquoi les athlètes noirs dominent les sports et pourquoi nous avons peur d'en parler". Il y évoquait notamment certaines caractéristiques physiologiques propres à certaines populations issues du continent africain : "Les Noirs originaires d'Afrique de l'Ouest – dont la plupart des Noirs nord-américains se considèrent les descendants – se caractérisent généralement par une quantité plus faible de graisses sous-cutanées au niveau des bras et des jambes, une masse musculaire proportionnellement plus élevée, des épaules plus larges, des quadriceps plus volumineux et une musculature générale plus développée ; une cage thoracique plus petite ; un centre de gravité plus haut ; un réflexe rotulien plus rapide ; une densité corporelle plus élevée ; un taux de testostérone plasmatique légèrement plus élevé, qui a un effet anabolisant, c'est-à-dire qu'il contribue théoriquement à accroître la masse musculaire, à faire baisser la quantité de graisse et à permettre des efforts plus intenses avec un temps de récupération plus court ; enfin, un pourcentage plus élevé de fibres musculaires à contraction rapide et d'enzymes anaérobies, qui peuvent se traduire par un surcroît d'énergie explosive" (voir l'article dans Le Courrier international). Mais Entine insistait également sur le fait que "ces avantages restent insignifiants s’ils ne sont pas pleinement développés par un entraînement intensif et par une insertion dans un environnement porteur et compétitif qui ouvre la voie du succès sportif".
Plus récemment, des recherches ont mis en lumière le rôle de l'ACTN3, un gène qui enclenche la production d'une protéine dopant les fibres musculaires et favorisant les performances de haut niveau des sprinteurs. Ce gène peut être actif (RR ou RX) ou silencieux (XX), ce qui n'a guère d'impact sur les performances des athlètes de niveau moyen. Mais pour ceux de très haut niveau, un gène actif peut faire la différence. "Seulement un petit nombre des dizaines de sprinteurs de niveau olympique étudiés à ce jour disposaient de la version non-compétitive du gène", selon Daniel MacArthur de l'Institut de recherche neuromusculaire de Sydney. Rachel Irving, chercheur à l'Université des West Indies abonde en ce sens :
"Une analyse de l'ADN de 200 Jamaïquains de niveau olympique montre que 80 % disposent du variant RR". Les études prouvent en outre que seulement 1 à 2 % des Africains de l'Ouest disposent du variant XX, le variant faible, contre 18 % des Américains, 20 % des Européens et 25 % des Asiatiques.
L'ABSENCE DE MODÈLES
Mais ces éléments ne sont évidemment pas suffisants pour expliquer les performances des meilleurs sprinteurs mondiaux, qui sont avant tout le fruit d'un travail de tous les jours. A regarder de plus près la répartition des athlètes qui ont couru le 100 mètres en moins de 10 secondes, on ne peut qu'être frappé par la surreprésentation des Nord-américains qui représentent à eux-seuls la moitié du contingent. Preuve, sans aucun doute, de la supériorité du modèle de formation (entraînement, équipements) adopté dans cette partie du monde. Le facteur social non plus ne peut-être écarté, et le rôle moteur d'un Usain Bolt en Jamaïque est indéniable. Un récent reportage publié dans Le Monde en atteste : interrogé, un jeune coureur de 100 mètres témoignait : "Usain Bolt ou Asafa Powell sont des exemples pour nous. Ils nous inspirent." "Bob et Usain, c'est pareil, expliquait Rita Marley, la veuve du célèbre artiste. Si eux ont pu faire de grandes choses, alors d'autres Jamaïquains peuvent le faire". Et "le faire", pour cette jeunesse, c'est avant tout sortir de la pauvreté .
C'est aussi cette absence de modèle que vient battre en brèche le record de Lemaitre. "Si j'étais un Blanc de 16 ans, je ne rêverais pas d'athlétisme ; je me dirais : je n'ai aucune chance. (...) Il faut avoir en tête une image de succès", déclarait ainsi le sprinteur britannique Julian Golding.
Cité par Le Progrès, Zoran Denoix se range complètement derrière cet argument : "Pour moi, c'est socio-culturel. Dites-moi simplement pourquoi un jeune blanc irait s'embêter à s'entraîner dur… Nous sommes égaux devant la performance. C'est la société qui est construite de telle sorte que les noirs courent le 100 m… Ensuite, cela s'auto-entretient : les blancs se disent que ce n'est pas possible. La chance de Lemaitre, c'est qu'il est dans sa bulle et qu'il ne porte aucune attention à tout cela".
Richie a écrit :http://www.lesechos.fr/info/sport/02065 ... ravite.htm
La performance sportive dépend du centre de gravité
[ 16/07/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:36:12 ]
Pourquoi les meilleurs coureurs sur piste sont le plus souvent noirs alors que la plupart des grands nageurs sont blancs ? C'est la position de leur centre de gravité qui fait la différence. Voila la conclusion étonnante de deux équipes de chercheurs américains qui ont étudié les performances sportives des athlètes du monde entier pendant plusieurs années. Dans un article publié dans une revue spécialisée (« International Journal of Design and Nature and Ecodynamics »), les spécialistes en anthropologie et en nutrition des universités Cornell et Duke montrent que le centre de gravité des athlètes noirs est en général un peu plus haut que celui des blancs, cet écart étant la conséquence de facteurs physiologiques.
En comparant les performances de champions, les auteurs principaux de cette publication, Adrian Bejan et Edward Jones, indiquent que les athlètes noirs possèdent un avantage d'environ 1,5 % sur les blancs dans les courses terrestres (environ 15 centièmes de seconde sur 100 mètres plat) et un handicap identique dans la nage (environ une demi-seconde sur 100 mètres nage libre). Les Noirs disposent en général de muscles plus longs et d'un thorax plus fin, deux caractéristiques qui favorisent le déplacement
du centre de gravité du corps
vers le haut.
« La course à pied est essentiellement un processus de compensation d'un déséquilibre du corps vers l'avant. Un centre de gravité placé plus haut procure donc un léger avantage dans la pratique des courses de vitesse », précisent les auteurs.
Les deux chercheurs américains reconnaissent également que certains facteurs culturels favorisent le choix d'une discipline sportive chez les enfants et les adolescents.
Les Echos
Richie a écrit :FAYARD a écrit :Franchement cette coupe du monde a récompensé la meilleure nation du foot depuis 2 ans. Celle de 2006 était une escroquerie, elle n'aurait jamais due échapper à la France, sans ce coup de tête de Zizou, nous aurions 2 étoiles sur le maillot. L'Espagne était vraiment au dessus du panier !!!!
Sinon Loeb est toujours un extra-terrestre, désolé pour Braziou, il est tout blanc..(à moins qu'il soit Brésilien comme Pelé )

Les "tout blancs", ils ne sont pas nombreux dans les sportifs les mieux payés, entre les noirs, les métisses, les hispaniques, les chinois, japonais...
L'argent, c'est comme les "poulpes", c'est objectif...il ignore la couleur...il s'intéresse juste à la valeur sportif et son impact sur les ventes...
Voici la liste des sportifs les plus payés au monde. Ce classement prend en compte le salaire des sportifs ainsi que leurs revenus publicitaires, qui peuvent être supérieur à leur revenu de sportif. Le classement prendre en compte les salaires des joueurs
durant l’année 2007. Côté français, seul Thierry Henry fait parti des français les mieux payés au monde. On pourra noter que même si le Football est le sport N°1 dans le monde entier, peu de footballeurs sont dans ce classement. Seule une femme,
Maria Sharapova, figure dans ce classement dominé par le Tigre Tiger Woods. Découvrez cette liste des sportifs les mieux payés du monde :
Nom Sport Nationalité Revenus (en $/an)
1
Tiger Woods Golf Américain 83 000 000
2 Oscar De La Hoya Boxe Américain 40 000 000
3 Phil Mickelson Golf Américain 38 000 000
4 Fernando Alonso F1 Espagnol 26 000 000
5
Shaquille O’Neal Basket (NBA) Américain 26 000 000
6
Kobe Bryant Basket (NBA) Américain 25 000 000
7
Ronaldinho Football Brésilien 24 000 000
8 Roger Federer Tennis Suisse 23 000 000
9
LeBron James Basket Américain 23 000 000
10 Valentino Rossi Moto Italien 22 000 000
11
Kevin Garnett Basket (NBA) Américain 21 000 000
12
Derek Jeter Base-ball Américain 21 000 000
13
Alex Rodriguez Base-ball Américain 21 000 000
14 David Beckham Football Anglais 20 000 000
15 Yao Ming Basket (NBA) Chinois 20 000 000
16 Dale Earnhardt Jr. Nascar Américain 20 000 000
17
Allen Iverson Basket (NBA) Américain 18 000 00018 Ichiro Suzuki Base-ball Japonais 18 000 000
19 Maria Sharapova Tennis Russe 18 000 000
20 Peyton Manning NFL Américain 17 000 000
21
Tracy McGrady Basket (NBA) Américain 17 000 000
22
Barry Bonds Base-ball Américain 17 000 000
23 Roger Clemens Base-ball Américain 17 000 000
24 Jeff Gordon Nascar Américain 17 000 000
25 Jason Giambi Base-ball Américain 16 000 000
26
Thierry Henry Football France 16 000 000
27
Tim Duncan Basket (NBA) Américain 16 000 000
28 Michael Ballack Football Allemand 15 000 000
29
Ronaldo Football Brésilien 15 000 000
30
Michael Finley Basket (NBA) Américain 15 000 000