Publié : 28 août 2006, 15:04
lucianovitch a écrit :Je me permets de vous livrer un compte rendu de ma sechituesque journée d'hier.
Eh oui, hier, avait lieu le triathlon de Vouglans, dans le Jura. Je l'ai fait en 2003 (5h56), en 2004 (5h35).... Je me dis que je peux essayer d'améliorer le chrono, d'autant que j'ai fait de gros progrès en natation.
Avec ma compagne et mon p'tit bonhomme, nous arrivons sur place vendredi soir. Nous dormons dans une chambre d'hotes....très sympa.
Samedi, nous visitons le musée du jouet. Enorme! Puis, on se fait une petite excursion en bateau sur le lac. C'est chouette.
LE matin de la course, je prépare mes bidons, j'ingurgite mon gateau. J'ai choisi cette année d'arrêter les conneries et de manger n'importe quoi en course. OUt les pâtes d'amandes et les pâtes de fruits. Cette année, j'ai investi dans le "pack triathlon d'O...st..'s"....je ne cite pas de marque. 59,90 € d'investissement. Eh oui, en bon sechitsu member, je me dois de mettre les chances de mon côté.
La course débute à 12:30.
Bon, d’abord, la natation. 46’25 pour 2500 m. Géant pour moi. En 2003, je mets 1h04 je crois, en 2004 je mets 54 minutes. Là, c’est vraiment très bien. Grosse satisfaction!
A vélo, ça commence par une côte À 18% sur 800 m….mais tout juste 1 km après le départ. Je me fais doubler de partout. Ensuite, ça va beaucoup mieux, j’arrive à garder une bonne position et je reviens sur du monde. Mais ça dure 25 km. Et après, je commence à être un peu las. Pas de pep’s. Du mal à appuyer fort.
Je parviens à bien gérer, mais je vois bien que le vélo est une galère.
Je mets un temps de merde !!! 2h57. En 2004, j’ai mis 2h41. Putain, 16 minutes de plus. C'est pas top.
Mais comme j’ai géré une grosse partie du vélo, je me dis qu’à pieds ça va bien se passer. Et ça débute même très bien.
Je reprends 3-4 gars en courant vraiment tranquille, sans forcer et je me dis que je vais accélérer après le 7 ou 8ème kilomètre. Mais rapidement, je me mets à avoir des douleurs intestinales atroces. Elles me forcent à m’arrêter à chaque fois. Ca dure pas longtemps, 10-15 secondes, puis ça repart…. Mais ça revient toujours au bout de quelques minutes.
La première petite boucle fait 4 kilomètres. Je vois mes fidèles supporters qui m'encouragent. Je leur fais mon plus beau sourire en m'approchant, mais à quelques mètres d'eux, re-crampe intestibale....le sourire est de courte durée. J’ai envie d’abandonner, car je sais que quoi qu’il arrive, cette course est un échec. Mais bon, abandonner devant eux, c’est pas top. Et je sais que Quentin attend quelque chose. Alors je continue. Heureusement, ma nana m’a filé qques mouchoirs en papier. La deuxième boucle fait 16 kilomètres, sous forme d’un aller-retour. Et là, ça va être interminable. Quand je cours, ça va bien. Mais je ne peux pas courir longtemps, rattrapé par ces douleurs au ventre….et ça finit par me forcer À aller me planquer dans les bois….
Pas de détails. Mais merci aux bénévoles qui filaient des éponges. Ah, les saintes éponges !!!!
Au final, les bois qui bordent le magnifique lac de vouglans recevront 4 fois ma visite. Une vraie misère.
Il y a un gars en course à pieds que j’aurais doublé 4 fois. Il a dû se demander ce que je foutais. Vous imaginez un peu s'il m'avait sorti : "Alors mec, t'en chies?"... Je ne sais pas si j'aurais ri ou si je lui aurais claqué une tarte.....
A l’arrivée je vois ma nana et mon bonhomme qui m’attendaient impatiemment…. Quentin est prêt. Il m’accompagne sur les deux cents derniers mètres pour franchir la ligne. Et quand je vois son sourire sur son visage, je me dis que ça valait bien que « je me casse un peu le cul » sur la course.
Au final, je mets 6h12. J’ai mis 5h52 en 2003 lors de ma première année de tri et 5h35 en 2004.
J’ai planté la course.
Le seul point positif aura été la super natation que j’ai faite (super par rapport À tout ce que j'ai pu faire jusquà présent, je précise!)
Ensuite, au moment de partir, impossible de démarrer la voiture. On avait laissé la glacière électrique branchée….. Et on avait pas prévu que je serai aussi bite. Heureusement, des bénévoles sont venus nous prêter main-forte pour démarrer. Merci À eux s'ils parcourent ce forum.
Sur la route, Quentin a dormi après avoir été un peu chiant. Mais soudain il se réveille en hurlant. Impossible de savoir pourquoi. On pense tout d’abord à un cauchemar. Puis on apprend plus tard qu’il a mal à l’oreille. Direction les urgences à Montbéliard (c’est sur la route).
C’est une otite. Ordonnance puis indications pour trouver la pharmacie de garde. Et là, une heure pour la trouver. Indications de merde plus une mauvaise adresse donnée par l’hopital. Quelle merde.
On arrive À la maison à 01 :30. On était parti à 19 :30….
Une belle journée…




Lucianovitch : one point !