kestrel a écrit :ng2000 a écrit :Superbe organisation et ambiance énorme !
Comment peut-on se procurer les photos à l'arrivée de l'IM ?
Merci
NB : Qu'est devenu le numéro 52 qui était à 3km de l'arrivée lorsque jai quitté le site vers 23h30 ? J'espère qu'il a terminé !...
Cédric de Quimperle, mon fils l'a accompagné jusqu'au bout.
Un warrior, quel mental.
D'ailleurs je lui ai dit que s'il ne revenait pas au gymnase avec sa médaille de finisher et son T-shirt, je ne lui permettrait pas de récupérer son vélo au gymnase
Thierry
Non ng2000, je n'ai pas abandonné! T'inquiète, tu n'es donc pas le dernier
Thierry, je te l'avais dit "pas de soucis, à tout à l'heure au gymnase!" J'ai qu'une parole foi de breton!
Maintenant place à mon ressenti:
Tout d'abord, un grand bravo à l'organisation, aux bénévoles et à la belle Faridaaaaaaaaaaaa

qui est revenu pour moi, quel honneur!
Ensuite franchement, relisant un peu tout les posts depuis la 1ère page, je suis un peu abasourdi de voir comment on peut critiquer une épreuve sur un format totalement inédit ( 5 courses le même jour) avant même qu'elle soit passée. La critique ne peut se faire qu'après coup et doit-être constructive pas destructrice! Tuer le poussin dans l’œuf avant même de savoir ce qu'il peut devenir est une aberration que je dirais bien française

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Pour ma part, j'ai fait fi de tout ces posts et garder à mon sens que le format Tri4all, la localisation de la course, la période (pile poil pendant mes vacances

et le prix très correct surtout pour mon 1er Ironman!
Et bien, comme dit l'expression, j'en ai eu pour mon argent.
J'ai adoré cette semaine au Pays Basque, la mise en place de l'épreuve avec le briefing / promenade sur le site pour la natation, la transition, le parc à vélo et la zone d'arrivée, l'organisation toujours présente quelques soit les questions ou la langue et avec le sourire!
Après, voici mon CR de l'épreuve:
Une natation plutôt agréable même si je suis pas un bon nageur et que je me retrouve sans lunettes au bout de 1600m! Ouf, il y a une sortie à l'australienne salvatrice pour moi et tenter de voir où est le problème avec mes satanés lunettes. Une transition que je jugeais assez longue mais finalement parfaite, ça remet en jambes avant le vélo. Une arrivée à la transition dans le gymnase comme je ne l'aurais jamais imaginé. Tout les halfs-ironmens étant en préparations pour leur futur course me font honneur en criant, en frappant dans leurs mains et même en sifflant. Quel accueil!!! Ça remet du baume au cœur après ce 1er souci sans parler précédemment de ma chute dans les escaliers du musée de la mer à Biarritz le jeudi (hématome sur la fesse gauche et sensibilité sur le tendon au niveau de la malléole gauche). Les arbitres me font sortir du gymnase et là, qu'une idée en tête rattraper mon retard... 1er ravitaillement, je le passe direct en remerciant les bénévoles quand même aux passages (j'ai chargé le vélo en gels et en bidons pour assurer au moins le 1er tours sans ravitos), je me lance dans la descente direction Espelette et là en 2 virages successifs, 2 freinages mal négociés, 2 blocages de la roue arrière, travers puis pas le choix, j'ai plus le contrôle de l'engin, direction le bas côté et l'herbe...une belle glissade digne de la motoGP. Pas de casse matériel, juste rattraper un bidon qui a volé sur la route avant qu'il ne descende sans moi, physiquement quelques traces de vernis en moins sur l'avant bras droit et un hématome encore mais sur l'avant bras gauche juste après la montre que je détecterai que lors du marathon lorsque j'ai reçu le brassard lumineux (il me gênait à cet endroit). 2ème retard, pas grave, on repart avec moins de gaz, faut assurer la suite... Je ratrappe un peu de mon retard et quelques concurrents. Yes!!!
Le 2ème tour arrive, je sens qu'en relance avant le demi-tour que la roue arrière tape, après 2 kilomètres en direction d'Ascain, plus possible, c'est bien une crevaison lente. Je sors le PitStop, complète ensuite au CO2 pour avoir une bonne pression quand même... Allez, ça repart, go go!!! Arrivée au panneau 1 km du 1er ravito liquide encore, plus de pression, je continue gentiment sans forcer jusqu'au ravito et là, cette fois je sors le boyau de secours, tant pis pour le chrono. Je suis plus à ça près. Ça mécanique dur derrière le ravito (changement du boyau, resserrage support de porte-bidons de selle qui tombait sans cesse suite à la chute). Du coup, je perds mon avance gagné et vois les concurrents doublés me repasser. C'est le jeu ma pauvre Lucette. Allez de nouveau, ça repart, je prends bonne note des conseils des bénévoles avant la descente et fais donc attention de soigner ma descente en pensant à mettre du poids sur la roue arrière cette fois! Au bout de 20 minutes je rattrape le dernier concurrent passer au ravito pendant que je bricolais. Malgré tout ça, je ne serai pas dernier enfin j'espère, il y aura encore le marathon.
Par 2 fois, j'ai dû m'arrêter pour tenter de resserrer ce foutu support de porte-bidons, quelle galère de se battre avec pour remettre le bidon à chaque fois... Perdre du temps à le resserrer ou perdre du temps à chercher le porte-bidon tout en roulant et en diminuant de fait sa vitesse. Le choix fut rapide!
Bref, je fini par arriver à la transition sans autre encombre et pose finalement le vélo en avant dernier

. Je prends mon temps pour me changer, applique de la crème anti-frottements heu... à ben non, pas de tube dans le sac, j'en ai fait quoi??? dans le sac vélo, non plus! et m***e! Faudra faire sans, prions que j'ai pas les pieds qui chauffe ni l'entrejambe (sale temps pour les grosses cuisses). Je pars à pieds sous encore des acclamations et le regard un peu étonné du dernier qui rentre dans le gymnase. Dans ma tête, je me dis, ce regard ne présage rien de bon pour toi.
Les 1er hectomètres se passent sans soucis, limite je suis super bien. Puis comme une lassitude, déjà! m'envahi. Un 1er coup de pompe en fait, la moyenne chute... Je marche un peu puis relance, ça tient pas assez longtemps à mon goût et sera ensuite la routine jusqu'au 24ième environ puis je suis rejoins par le vélo de fin de course et là, je comprends vite que le dit dernier n'était pas reparti après le vélo.
Mon but finir mon 1er ironman, la place n'étant plus qu'accessoire depuis un bon moment!!!
Passer le 30ième, je relance les petons et tiens la distance à 7-8 kms/h pas plus mais je marche pas... cela durera 6kms environ puis la fin se fera en marchant préférant concentrer mes dernières forces pour les 300 derniers mètres et l'arche d'arrivée. Faut l'assurer cette arrivée et avec panache! Faire honneur à la course, à l'organisation, aux bénévoles et au maillot!
Voilà ma course sur l'IronBask.
Encore, tout a été nickel hormis le passage à St-Pée mais cela déjà été relevé et sur route ouverte c'est une situation logique.
Merci pour cette magnifique journée et cette belle semaine dans ce Pays

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A très bientôt j'espère...
Dossard 52 Veni, Vidi, Vici
Cédric (Kemperlé Triathlon)
P.S: J'attends avec impatience les photos, surtout avec Faridaaaaaa et la bannière de l'Urkirolak Triathlon est comme promis dans la chambre
