Re: Triathlon LD de Val de Reuil
Publié : 15 sept. 2008, 14:09
ok. T'as fait quoi?
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si c'est là où j'ai vu, c'est 2 carrefours avant de passer sous le pont. Je n'ai rien compris, le fléchage était bien marqué au sol et 2 gras, presque roue dans roue, 50m devant moi on continué tout droit. Le signaleur était étonné, de même que moi, qui un moment ait eu un doute. Mais derrière moi, ça tournait quand même à gauche.NickTheQuick a écrit :Oui, 5 personnes ont tourné à droite là où 355 ont tourné 3 fois à gauche.
Bah moi j'ai pas passé la journée sportive la plus agréable de ma vie... j'ai abandonné après 5H à la fin de ma première boucle à pieds. J'ai eu des maux de ventre terribles sur le vélo, arrêt galette, impossible de me mettre sur le prolongateur car trop mal lorsque je me penchais, impossible d'avaler mes gels. Bref, 3H de vélo à petite allure, les mains sur les cocottes sans rien manger, pas glop. Je fini le vélo mordicus et je me dis que ça va aller mieux en cap, ça va passer si je marche un peu... Ben non, aucun plaisir à alterner course et marche en me tenant le bide, je me voyais pas refaire 9km de cap comme ça, aucun intérêt, aucun plaisir => retour au stands.ironturtle a écrit :Ben, j'ai passé une journée formidable!! Au moins aussi ben qu'un IM.
Pasta-Party avec le club de woody qui m'a gentiment accueilli pour un soir puis le lendemain matin "garde du corps" et reporter photo de woody sur le sprint pour son retour à la vie sportive en compagnie de ced haile puis j'ai applaudi les plus de 5h30 quelques mètres avant l'arrivée.
Salut Saïmon,saimon a écrit :"le fléchage était bien marqué au sol et 2 gras, presque roue dans roue, 50m devant moi on continué tout droit"
2 ?? il m'a semblé qu'on était un peu plus.
presque roue dans roue ????? tu insinues quoi exactement moi qui ai jamais chopé un carton quelconque en 50 triathlons !!!
ont continué tout droit....
si on a continué tout droit, c'est précisément parce que RIEN, absolument RIEN nous indiquait qu'il fallait partir à gauche.
Tant mieux si à ton arrivée , les bras étaient redevenus opérationnels et que tu avais eu la présence d'esprit de regarder le fléchage au sol.
maintenant, c'est vrai, je faisais confiance aux signaleurs..
il faut savoir que parmi les signaleurs, il y en a de 2 types ( et j'en sais quelque chose, je l'ai déjà fait plusieurs fois), ceux qui arrêtent les voitures ET indiquent la route par une gestuelle appropriée et ceux qui arrêtent les voitures. point. pour le reste bras ballants de rigueur. surtout dans un carrefour où (indépendamment du fléchage) le chemin naturel était d'aller tout droit.
Si le bénévole a été "surpris", il n'a rien fait pour nous geuler dessus, ça m'aurait éviter de faire 2X3 bornes pour rien. Il ne s'agit pas d'ARRETER les vélos mais de leur signifier où ils doivent aller.
maintenant en 10 participations, je ne me suis jamais gourré mais quelquefois le nez dans le guidon ça existe.
et si je suis venu tous les ans depuis 1997, celà veut aussi dire que je trouve l'orga super mais justement quand un truc comme ça vous arrive, je trouve normal d'en parler d'autant que la première victime c'est moi ayant eu à passer une journée pourrie ( 400 bornes pour rien).
merci à l'organisation de Vdr même si j'en ai gros sur la patate aujourd'hui.
Bravo à toi, ça donne envie de passer le cap l'année prochainebeuh a écrit :Fin juin 2008, je suis en pleine saison de vélo, mais j’ai envie de passer à autre chose. Des collègues me parlent du triathlon longue distance de val de Reuil : 3km en natation, 90 en vélo et 20 en courant. Je ne sais pas nager le crawl, je n’ai pas couru depuis des mois, mais j’ai envie d’essayer…
Le matin de l’épreuve, beaucoup de stress, car beaucoup d’inconnus dans cette journée. Je ne suis même pas sur d’être capable de finir la natation. Autour de moi, que des spécialistes du triathlon, des vélos profilés, des épaules de nageurs, je me sens tout petit. Je suis pressé de prendre la départ. J’achète une combinaison de natation d’occasion une heure avant le départ. Je ne l’aurais pas testé avant, tant pis, je prend le risque.
Natation : deux boucles de 1.5km.
Plusieurs inquiétudes suite à mes entraînements en piscine : j’ai toujours besoin de 800m pour me mettre dans le rythme, il me faut régulièrement récupérer en brasse, et je sais pas ce que ça fait de nager sans s’aider du bord pour pousser tous les 50m. Mon objectif est donc de sortir en 1h15-20, donc dernier ou presque. Je me met à l’arrière, je veux pouvoir nager à mon rythme sans me prendre trop de coups.
Et puis finalement, je prends un bon rythme dès le départ, je nage tout en crawl et j’accroche le peloton. A la fin du premier tour, je passe en 31mn sans avoir vraiment forcé, très bonne surprise ! Comme je suis bien, je tente d’accélérer un peu. Mauvaise idée. Je n’arrive pas à garder ma ligne, je zigzag beaucoup et finalement je fais ma deuxième boucle en 35mn. Mais je sors de l’eau en 1h06, très bonne surprise, et je suis loin d’être le dernier. Seul point négatif, des début de crampes dans les cuisses, sûrement à cause du froid.
Je fais ma première transition tranquillement, je ne suis pas à 30s près. Je suis placé juste à coté des barrières du parc, du coup mes supporteurs sont à 2m de moi, on peut discuter un peu, ils m’encouragent beaucoup, c’est cool. Je pars avec mon vélo après 1h10.
Vélo : trois boucles de 30km.
Le vélo commence mal. Fortes douleurs derrière les cuisses, conséquence de la natation, et mon compteur ne marche pas, je fais devoir tout faire sans points de repère sur ma vitesse. Je double quelques coureurs, d’autres me doublent, dont certains qui s’écroulent quelques km après. J’essaye de prendre une allure régulière, tranquille, les douleurs passent. Tourner les jambes sans trop se faire mal, sinon la course à pied ne passera pas. Je mouline, je dit bonjour à tous les gardiens de carrefour qui m’encouragent. Heureusement qu’ils sont là, parce que à part eux et le passage à coté des zones de transition, les villages sont déserts. Personne n’a l’air intéressé par notre effort. Après 20km, je me fais doubler par le leader de l’épreuve, qui a donc déjà 30km d’avance sur moi. Impressionnant. Fin de la première boucle, je fais petit coucou à mes supporteurs, ils le méritent ça fait presque une heure qu’ils m’attendent. La deuxième boucle se passe très bien, les sensations sont bonnes. Trop bien peut être. Je vais trop vite, j’ai presque 10mn d’avance sur les prévisions. Ca commence à être long, mais je n’ai fait que la moitié du temps prévisionnel… Je commence à faiblir au début du troisième tour, et les joies des épreuves longues distances commencent à apparaître : douleurs aux articulations, et surtout la bouffe ne passe plus, j’ai envie de vomir après chaque bouchée. Pour compenser, je bois beaucoup. J’ai de plus en plus mal aux jambes, mais je ne veux surtout pas utiliser toute l’énergie qui me reste avant la course à pied, alors je ralenti de plus en plus. Les gardiens de carrefour doivent voir que je ne suis pas au mieux, car ils m’encouragent de plus en plus. Je crois que durant mon entraînement j’ai trop délaisser le vélo en pensant que c’était mon point fort. La bosse qui était bien passée aux deux premiers tours me paraît interminable. Juste avant le sommet je double un mec qui marche à coté de son vélo. Je me dis qu’il y a pire que moi, et je l’encourage. En fait il a cassé sa chaîne, pas de pot. Je termine enfin le vélo, en un peu plus de 4h10. J’ai perdu toute mon avance dans le dernier tour.
Je me change pendant que mes supporteurs m’encouragent. Il est 16h, il fait bien chaud, heureusement que j’ai prévu la casquette. A coté de moi, les premiers en terminent. Il me reste 18.5km à courir…
Course à pied : deux boucles de 9.2km.
C’est parti pour la partie la plus difficile du triathlon ! Bonne surprise, j’ai encore de l’énergie dans les jambes et je court doucement mais sûrement. Mauvaise surprise, au bout de 500m, apparition d’une pointe de coté. Supportable au début, elle devient très douloureuse, au bout de 2km, je ne peux plus courir, je m’arrête, je marche. Je demande des conseils à ceux qui me doublent. Certains me disent de continuer à courir, d’autre de marcher, d’autre de m’arrêter complètement. J’essaye tout, la pointe de coté reste. Je décide de courir tout doucement. Tout le monde m’encourage, mes concurrents comme les bénévoles, et tous me disent de ne pas abandonner maintenant. Je n’y pense même pas, les jambes sont encore à peu près bonnes, je ne vais pas arrêter sans avoir tout donner à cause d’une pointe de coté ! A chaque ravito je m’arrête, je bois et je respire profondément. A partir du 8eme km, la douleur devient supportable, mais elle ne disparaîtra pas. Tous les coureurs autour de moi ont un bracelet rouge, preuve qu’ils ont déjà fait un tour et que l’arrivée leur tend les bras. Je récupère enfin ce bracelet, j’ai mis plus d’une heure à faire le premier tour, mais je court de mieux en mieux. J’annonce à mes supporteurs inquiets de mon temps de passage que je me lance dans le dernier tour. Je court normalement, presque rapidement, j’annonce fièrement à tous les bénévoles croisés que je vais allé au bout. Je suis quasiment seul à courir, tout le monde ou presque est arrivé. Dernier tube de vitamines, il reste 5km, je n’ai plus qu’à profiter. Mais à 3km de l’arrivée, les jambes se durcissent d’un coup. En quelques centaines de mètres, j’ai l’impression que toute mon énergie disparaît, et que je subit d’un coup l’accumulation des efforts de la journée. Chaque foulée est douloureuse, j’ai mal partout et je n’avance quasiment plus mais je suis trop proche de l’arrivée pour imaginer abandonner. Un bénévole m’annonce 500m, ça me parait interminable. Enfin je vois l’arrivée et mes supporteurs. Je profite, j’ai les larmes aux yeux, mélange de douleur et de joie. A 50m de la ligne, ma maman vient courir juste à cote de moi, elle me gène un peu et je lui demande de me laisser. Je n’ai pas la lucidité pour comprendre qu’elle voulait passer la ligne avec moi, désolé. Ca y est je passe la ligne, je m’écoule, je suis trop heureux ! Le speaker me pose des questions, mes supporteurs me félicitent, ma copine m’embrasse, je sais plus où donner de la tête. Je profite, parce que même si c’est super agréable, je ferais pas ça toutes les semaines !
Bilan : 6h16, 296 sur 304 finisher, et 45 abandons. Je crois que j’ai envie de recommencer, mais avec un peu plus d’entraînement, et si possible avec mon frère qui m’a fait découvrir le triathlon !
OK, des premiers échos que j'avais eus, au tout départ, je pensais à deux carrefours après et ça me paraissait bizarre connaissant très bien les 3 bénévoles sur place. Du coup, c'est effectivement ceux que j'ai récupérés au dernier moment dont j'ai parlé plus haut. On va essayer de faire mieuxsaimon a écrit :et c'était bien ce carrefour dont parlait léonick
Oui, oui, tu as raison. C'est de ma faute, j'ai carrément oublié de mettre la ligne d'eau en conséquence de la modification de la procédure de départ demandé par les arbitres. Au fait, comme je ne l'ai pas vu et pour ceux qui ont vécu les éditions précédentes, hormis le fait de ne pas avoir pu vous échauffer, comment avez-trouvé la procédure ?kent a écrit :sinon Nick : la possibilité de faire un échauffement natation in situ pour ne pas être étouffé au bout de 400mfaut penser aux diesels