Re: Licence pas chère pour 2013
Publié : 14 janv. 2014, 22:27
C'est clair qu'il y a des périodes de la vie où la pratique du sport est plus compliquée, évidemment, et sans tenir les tenants et aboutissants, difficile de commenter, conseiller ou critiquer sous peine de passer très vite pour un sectaire...! Et on résoudra difficilement sur un forum les problèmes des pratiquants ayant du mal à assouvir leur passion, pour cause de distorsion géographique professionnelle ou familiale. Mais pour ma part, si je devais passer des mois à un endroit X et faire mes compètes de tri en Y groupées sur une courte période, et bien je me licencierais sans hésiter en X, endroit où j'aurais tout mon matos puisque je m'y entraînerais le plus, quitte à passer pour un odieux exilé de ligue aux yeux de mes potes de Y. Ou bien je négocierais un tarif réduit de mon club en Y sachant que ma présence n'y serait qu'épisodique: ça se voit parfois. Mais je compterais de toute manière sur un club, car c'est dans leurs prérogatives de faciliter la pratique.Boubou Balboa a écrit :Tu acceptes comme tu veux qu'on te dise que tu sois sectaire. Tu ne vas pas t'en vanter, c'est évident.Bonjour, je raconte ce que je veux tout court... Et je l'explique en argumentant. Que mes arguments ne conviennent pas à tout le monde, notamment à toi, c'est bien dommage, mais quelque part c'est le jeu: s'exprimer, c'est s'exposer, notamment à la critique. Et je l'accepte bien mieux que toi, apparemment.
D'abord, tu dis que je ne connais rien à la situation des licenciés particuliers auxquels nous faisons allusion. Sans prétendre connaître toutes les situations possibles de l'exilé fédéral tant elles sont nombreuses je dois quand même te contre-dire et j'ai même connu pire, ayant travaillé 6 ans en Allemagne tout en étant triathlète. Je connais donc le fait d'être ailleurs que sur le territoire fédéral, et d'être confronté de fait au choix de me licencier localement ou de rester affilié au club de mes potes que je ne voyais donc qu'en congés.
Ensuite, tu me taxe de sectarisme, tu supposes que je voudrais interdire de compétition en France les exilés fédéraux... Arrête ton délire... C'était mon choix d'expatrié que de rester licencié dans mon club de coeur, et j'aurais assez mal pris que l'on m'interdise de courir en Allemagne sous prétexte que j'étais licencié FFTRI mais résidant local. Ce n'est donc pas pour sanctionner qui que ce soit dans ce domaine maintenant. Tu vois? Je ne rage pas.
Les raisons qui poussent un pratiquant à se licencier à l'étranger ou en dématérialisé tout en restant sur le territoire national, il en existe peut-être de bonnes, mais elle ne vont juste pas dans la direction du développement de notre sport que je trouve la meilleure, c'est tout. Combien d'arbitres formés parmi les USAT domiciliés en France? Combien parmi les licenciés dématérialisés ou USAT encadrent en école de tri? Même si cette population de pratiquants n'est pas très nombreuse, si tu me prouves qu'elle contribue au tri autant que les clubs, je réviserai mon jugement, action dont un binaire sectaire est en principe incapable.
D'ici-là, continue donc à te tartiner le fion avec mon avis, et je te souhaite bien du bonheur, car cet acte préliminaire te laisse entrevoir d'autres plaisirs que ceux que le triathlon peut apporter, sauf à prendre une licence grecque.
À+!
Tu as des arguments, mais aussi une opinion plutôt défavorable, si ce n'est critique.
tu ne connais pas toutes les situations, mais c'est bien que l'on puisse discuter. C'est la base même. ton exemple personnel est un exemple.
J'en ai un autre: tu fais tes études à Lille, et tu cours les triathlons l'été du côté de Bordeaux. Si tu n'as pas le temps d'intégrer un club, avec les entrainements, que tu n'as pas ton vélo à Lille, que tu ne fais que 3 triathlosns dans l'année, que tu ne sais pas encore où tu vas travailler, si emploi tu obtiens...
Tu serais certainement le bienvenu dans mon club! Mais bon, me concernant, encore une mutation professionnelle l'été prochain. L'occasion de découvrir une nouvelle ligue et un nouveau club.Boubou Balboa a écrit :Alors, dans une pure optique financière, payer 35 euros la licence USAT qui sera amortie en 3 triathlons, oui, je signe. Lorsque j'en aurai la possibilité, je m'inscrirai à un club de triathlon, évidemment, et cela sera j'imagine un plaisir que de rencontrer et de s'entrainer avec d'autres triathlètes! Si on s'entend bien![]()
Ah, j'avais mal compris. En même temps, s'il prenait une licence au Cameroun, sa fédé pourrait faire de lui son président d'honneur, vu les 400 000 euros qu'il y a transférés.Boubou Balboa a écrit :Dieudonné, c'est Dieudonné qui s'en tartine le fion de tes dires, à la base!
Ma réponse est sûrement incomplète, mais le problème n'est à mon avis pas le même: le coût d'organisation d'une course à pied est largement inférieur à celui d'un tri, et le nombre de coureurs largement supérieur. La course à pied est un véritable sport populaire qui se diversifie en restant quand même abordable (trails), contrairement au tri. Mais il faut reconnaître que de nombreux triathlètes ne veulent pas que leur sport devienne populaire... Il faut donc accepter d'en payer le prix.Boubou Balboa a écrit :En plus de la licence USA Triathlon, pour les courses sur routes (10 km, semi, marathon, trail), la FFA propose un pass running à 25 euros pour 365 jours. Si cela remplace la licence FFA, en 3 10kil le pass running est remboursé
http://www.athle.fr/asp.net/main.html/h ... htmlid=842
Pourquoi la fftri ne fait pas le même tarif?
Mais là où je te suis, c'est que si les licences FFTRI étaient plus abordables, la question "licence club FFTRI, USAT ou dématérialisée?" ne se poserait quasiment pas.
Je n'ai pas prétendu qu'il n'y avait que du bon en club, ça serait non-seulement prétentieux, mais mensonger. Mais ce qu'il y a de bien pour notre sport et qui le fait avancer, c'est en très grande partie grâce aux clubs et au travail qui s'y fait. Mais ils ont besoin de licenciés, de tous les âges, de tout niveau.Boubou Balboa a écrit :Et les triathlètes qui sont en club et qui ne s'investissent pas, rien, nul, zéro dans le club ou "pour le triathlon" ils sont quoi eux ? Et ceux qui ont expliqué qu'ils ont participé en tant que membre de club ou bénévole mais qui maintenant préfèrent la licence USAT, ils sont où dans ta hiérarchie du parfait-triathlète-qui-participe-au-développement-du-triathlon..Les raisons qui poussent un pratiquant à se licencier à l'étranger ou en dématérialisé tout en restant sur le territoire national, il en existe peut-être de bonnes, mais elle ne vont juste pas dans la direction du développement de notre sport que je trouve la meilleure, c'est tout.
Donc les égoîstes ou égocentristes qui évoluent au sein des clubs, ma foi... dommage pour ceux qu'ils font chier, mais tant mieux pour leur contribution associative, qui profite indirectement aux débutants ou aux gamins. En tout cas plus que celle d'un exilé fédéral.
Quant aux autres, je dirais qu'ils ont payé de leur temps et de leur argent au profit de leur sport, et que tous ne transgressent aucune loi en partant. Mais c'est juste dommage, car généralement ce n'est pas vis-à-vis des clubs qu'ils sont déçus (quand ils le sont, car parfois c'est un choix qui n'est pas "par défaut"), mais vis-à-vis de la fédé ou de leur ligue. Et là, c'est plus difficile à faire bouger en s'impliquant, car très souvent plus on s'implique haut dans la hiérarchie fédérale, moins on pratique au quotidien à proximité des collègues de club.
Je redoute le jour où nous ne pourrons plus compter que sur ce style d'organisation pour faire avancer notre sport. Ne pas confondre "développement du triathlon" avec "faire du fric sur le dos de passionnés en mêlant people et distances bancales". Mais ce n'est que mon avis.Boubou Balboa a écrit :Pour le développement du triathlon, ca ira, avec tristar en 2010/2012 des cyclos-enclumes se sont ramenés non? cf les débats à l'époque.....
Du tri-vert abordable, ça, ce serait une évolution formidable. Du multi-enchaînement et des épreuves multiples sur tout un week-end, ça, c'est une évolution géniale qui se voit trop peu. Plusieurs triathlons dans la semaine sur de supers sites en faisant les liaisons en vélos, ça c'était une idée géniale que je n'ai vu qu'en Corse, hélas. Des idées, il y en a plein, et au départ, c'est bien dans les clubs qu'elles germent. Alors même si on est opposé à certains aspects de la politique fédérale (moi le premier: le duathlon pas assez reconnu, surtout en HN où les français sont remarquables, le LD tri et dua sous-alimentés, surtout en HN au regard du HN court, L pas assez valorisé par rapport au half, et j'en passe), le mieux pour notre sport est de s'impliquer d'abord en club, puis plus haut si on en a la force.
A+!