CHAMPIONNAT D EUROPE
- NEIRYNCK Cyril
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Ton ami belge a terminé 8e à 55'' de Belaubre mais il fut le grand animateur de la partie vélo en s'échappant et en posant en tête avec l'Italien D'Aquino.
Pour le reste, pour les étourdis qui auraient oublié de l'acheter
, voici le papier paru dans L'Equipe de ce dimanche.
Le sacre de Belaubre
Le Français est devenu hier champion d’Europe en battant au sprint son coéquipier Cédric Fleureton.
« Cocorico ! Cocorico ! » Sur la ligne d’arrivée, sur les rives du Lac Léman, le speaker se lâche. La France est en effet la grande vedette des Championnats d’Europe disputés hier à Lausanne. Auteur d’un finish exceptionnel (meilleur temps à pied), Frédéric Belaubre a offert à la France le premier titre continental de son histoire pour les hommes (Isabelle Mouthon fut sacrée en 1995). Quelques secondes seulement derrière lui, Cédric Fleureton devance le Suisse Sven Riederer et un autre Tricolore, Sylvain Dodet, quatrième comme en 2001. Le clan français n’en finit plus de s’étreindre. Avec trois hommes dans le top 4, la France a, à coup sûr, marqué les esprits à seulement trois semaines des Championnats du monde de Gamagori (Japon), le 10 septembre. Le succès de Belaubre, surnommé le « Petit Prince » du triathlon, était pourtant difficile à prévoir.
Dès le lendemain de sa victoire en Coupe du monde à Manchester, le 31 juillet, Belaubre avait pris de l’altitude pour rejoindre le groupe de son entraîneur Patrick Dréano à l’Alpe d’Huez et y attaquer une grosse préparation en vue des Mondiaux, l’objectif majeur de sa saison. « Aujourd’hui, c’était quitte ou double, explique-t-il. Je suis arrivé ici jeudi fatigué après trois grosses semaines de préparation. Durant ces trois semaines, j’en ai bavé comme un fou avec mes potes de Boulouris. En partant, ils se foutaient même de moi en me disant que ce serait déjà beau de sortir de l’eau vu le travail effectué. Et puis Patrick a su me rassurer en me disant que ça pouvait passer. Apparemment, j’ai bien surcompensé. J’ai vraiment franchi un cap cette année. Cela avait pourtant très mal commencé (tendinite au genou gauche qui le priva du début de saison). Cette victoire, c’est énorme. C’est un premier titre international. Je n’en espérais vraiment pas autant cette année. »
Jouve, prometteuse
cinquième
Sorti en deuxième position de l’eau derrière le Beauvaisien Stéphane Poulat (22e), Belaubre, après un parcours vélo dans le gros paquet, attaqua la course à pied aux environs de la quinzième place. « Malgré tous mes efforts, je suis longtemps resté à vingt mètres du groupe des leaders, raconte-t-il. Je pensais que c’était cuit. Et puis je me suis enflammé et je suis revenu. Je n’ai pas coupé et j’ai enquillé quitte à me faire passer ensuite. Je m’apprêtais même à « casser » sur la ligne quand je me suis retourné à cinq mètres de la ligne. Je me suis rendu compte que j’étais seul. Cinq mètres pour savourer, c’est peu… » « Quand Fred est revenu, ça a été le sauve qui peut dans le groupe, témoigne Fleureton. Il nous a déposés. C’est un boucher ! »
A seulement vingt-cinq ans, le fils de Georges, l’un des pionniers de la discipline en France et très ému hier sur la ligne d’arrivée, présente désormais une carte de visite des plus respectables. Cinquième des Jeux olympiques à Athènes, vainqueur de deux des neuf étapes de Coupe du monde remportées par des Français, deux fois champion de France (2002, 2004), champion du monde juniors en 2000, Belaubre est bien le grand monsieur actuel d’un triathlon français, particulièrement à la fête hier. Organisatrice du prochain rendez-vous continental, du 23 au 25 juin 2006, à Autun (Saône-et-Loire), la France aura donc pour la première fois un titre à défendre.
Dans la course féminine remportée par la Portugaise Vanessa Fernandes, dix-neuf ans, une nouvelle fois sur une autre planète que ses rivales, Virginie Jouve, vingt-deux ans, avait déjà bien lancé la journée avec une cinquième place pour ses premiers « Europe » malgré une sortie de l’eau très loin de la tête. « Le parcours vélo sélectif m’a permis de revenir, explique la Pisciacaise, radieuse. A pied, je manquais encore un peu de punch car je prépare surtout les « monde ». Cette première expérience est vraiment concluante. Je continue de progresser et de franchir des paliers. » Quand Jouve sera tout en haut, elle y retrouvera désormais Frédéric Belaubre.
Pour le reste, pour les étourdis qui auraient oublié de l'acheter


Le sacre de Belaubre
Le Français est devenu hier champion d’Europe en battant au sprint son coéquipier Cédric Fleureton.
« Cocorico ! Cocorico ! » Sur la ligne d’arrivée, sur les rives du Lac Léman, le speaker se lâche. La France est en effet la grande vedette des Championnats d’Europe disputés hier à Lausanne. Auteur d’un finish exceptionnel (meilleur temps à pied), Frédéric Belaubre a offert à la France le premier titre continental de son histoire pour les hommes (Isabelle Mouthon fut sacrée en 1995). Quelques secondes seulement derrière lui, Cédric Fleureton devance le Suisse Sven Riederer et un autre Tricolore, Sylvain Dodet, quatrième comme en 2001. Le clan français n’en finit plus de s’étreindre. Avec trois hommes dans le top 4, la France a, à coup sûr, marqué les esprits à seulement trois semaines des Championnats du monde de Gamagori (Japon), le 10 septembre. Le succès de Belaubre, surnommé le « Petit Prince » du triathlon, était pourtant difficile à prévoir.
Dès le lendemain de sa victoire en Coupe du monde à Manchester, le 31 juillet, Belaubre avait pris de l’altitude pour rejoindre le groupe de son entraîneur Patrick Dréano à l’Alpe d’Huez et y attaquer une grosse préparation en vue des Mondiaux, l’objectif majeur de sa saison. « Aujourd’hui, c’était quitte ou double, explique-t-il. Je suis arrivé ici jeudi fatigué après trois grosses semaines de préparation. Durant ces trois semaines, j’en ai bavé comme un fou avec mes potes de Boulouris. En partant, ils se foutaient même de moi en me disant que ce serait déjà beau de sortir de l’eau vu le travail effectué. Et puis Patrick a su me rassurer en me disant que ça pouvait passer. Apparemment, j’ai bien surcompensé. J’ai vraiment franchi un cap cette année. Cela avait pourtant très mal commencé (tendinite au genou gauche qui le priva du début de saison). Cette victoire, c’est énorme. C’est un premier titre international. Je n’en espérais vraiment pas autant cette année. »
Jouve, prometteuse
cinquième
Sorti en deuxième position de l’eau derrière le Beauvaisien Stéphane Poulat (22e), Belaubre, après un parcours vélo dans le gros paquet, attaqua la course à pied aux environs de la quinzième place. « Malgré tous mes efforts, je suis longtemps resté à vingt mètres du groupe des leaders, raconte-t-il. Je pensais que c’était cuit. Et puis je me suis enflammé et je suis revenu. Je n’ai pas coupé et j’ai enquillé quitte à me faire passer ensuite. Je m’apprêtais même à « casser » sur la ligne quand je me suis retourné à cinq mètres de la ligne. Je me suis rendu compte que j’étais seul. Cinq mètres pour savourer, c’est peu… » « Quand Fred est revenu, ça a été le sauve qui peut dans le groupe, témoigne Fleureton. Il nous a déposés. C’est un boucher ! »
A seulement vingt-cinq ans, le fils de Georges, l’un des pionniers de la discipline en France et très ému hier sur la ligne d’arrivée, présente désormais une carte de visite des plus respectables. Cinquième des Jeux olympiques à Athènes, vainqueur de deux des neuf étapes de Coupe du monde remportées par des Français, deux fois champion de France (2002, 2004), champion du monde juniors en 2000, Belaubre est bien le grand monsieur actuel d’un triathlon français, particulièrement à la fête hier. Organisatrice du prochain rendez-vous continental, du 23 au 25 juin 2006, à Autun (Saône-et-Loire), la France aura donc pour la première fois un titre à défendre.
Dans la course féminine remportée par la Portugaise Vanessa Fernandes, dix-neuf ans, une nouvelle fois sur une autre planète que ses rivales, Virginie Jouve, vingt-deux ans, avait déjà bien lancé la journée avec une cinquième place pour ses premiers « Europe » malgré une sortie de l’eau très loin de la tête. « Le parcours vélo sélectif m’a permis de revenir, explique la Pisciacaise, radieuse. A pied, je manquais encore un peu de punch car je prépare surtout les « monde ». Cette première expérience est vraiment concluante. Je continue de progresser et de franchir des paliers. » Quand Jouve sera tout en haut, elle y retrouvera désormais Frédéric Belaubre.
Et Cordier en 1989 ?pgb51 a écrit :Organisatrice du prochain rendez-vous continental, du 23 au 25 juin 2006, à Autun (Saône-et-Loire), la France aura donc pour la première fois un titre à défendre.
Sinon, interview de Fred Belaubre cet après-midi sur RMC (7').
Pas sûr non plus. Mais les Championnats d'Europe sont recensés sur divers sites depuis 1985 (exemple ici).pgb51 a écrit :Je ne pense pas que c'était un Championnat d'Europe "officiel" comme aujourd'hui. Mais je peux me tromper et si c'est le cas, dsl.
Et justement, Cordier y est citéBill a écrit :Pas sûr non plus. Mais les Championnats d'Europe sont recensés sur divers sites depuis 1985 (exemple ici).pgb51 a écrit :Je ne pense pas que c'était un Championnat d'Europe "officiel" comme aujourd'hui. Mais je peux me tromper et si c'est le cas, dsl.
1989 Cascais (por) Yves Cordier (fra) Rob Barel (net) Jürgen Zäck (wge)
J’espère que la Routourne va vite tourner ...
Frankie
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Les doutes de Bill et de Pgb 51 ne reposent pas sur le fait que Cordier ait gagné cette course mais sur le fait qu'elle soit un véritable championnat d'Europe reconnu comme tel à l'époque par la fédération internationale. Yves étant sur le forum actuellement, il pourra sans doute répondre.YOD'LASVEL a écrit :
Et justement, Cordier y est cité
A+
Nick ascais
Le pb, c'est que tout le monde reprend toujours ce qu'il y a dans L'Equipe (c'était flagrant sur RMC où toutes les relances étaient basées sur mon papier). Alors quand on écrit une ânerie, eh bien tout le monde plonge...Bill a écrit :La FFTRI fait la même erreur aujourd'hui sur son site en disant qu'aucun français n'est jamais monté sur le podium.
Idem sur RMC tout à l'heure lors de l'interview de Fred Belaubre.