Cette course, avec la transjurassienne, sont les 2 grosses compétitions que je n'aurais pas fait malgré des envies.
Pour le PBP de cette année, j'ai encore un pote qui fini en 48h, un autre qui en est à son 3ème (54h et 56h) et qui a amené sa femme en 78h pour son troisième.
Les années précédentes, malheureusement pour moi, j'ai beaucoup d'athlètes qui ont eu les mêmes peurs que
jbtri a écrit : 24 août 2019, 10:32
Voici un CR malheureusement complètement subjectif
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Après un Ironman, j’ai une joie intense, je prends un shoot de six mois de prozac.
Là j’ai trop souffert pour être heureux ou fier.
Ça viendra peut-être avec le temps, mais pour l’instant, je suis complètement démoli.
Autant sur un trail ou un ultraTriathlon, finir avec de grosses difficultés physique peut se gérer en... Se couchant par terre...
En vélo s'acharner quand on a des hallucinations, des membres très douloureux, des plaies, peut être... Mortel !
Il me reste en mémoire des athlètes suivis sur ultra, faisant 3 ou 4 IM/an voire double et triple (genre Herminator), venir m'expliquer le calvaire des 150 derniers km, avec, malgré des phares, une vue défaillante, une angoisse permanente et parfois, un temps affreux de nuit qui fait croire à une course d'halloween. Jbtri doit être encore capable d'imaginer comment aurait été son final par temps pluvieux...
Il y en a qui, après une chute, sans gravité, sont resté dans le caniveau quelques dizaines de minutes pour tenter de récupérer et... Calmer leur angoisse !
Du coup, mes suivis m'ont coupé l'envie d'être un jour au départ de ce monument.
Ufoot reste, pour moi, aussi une référence dans ce type d'épreuve
C'est une grosse épreuve ou il faut savoir prendre son temps !
L'Papy
