Bonjour Drancis Frake,Drancis Frake a écrit : 22 sept. 2018, 21:04 Bonsoir Cairo88
Celui qui dit qu'il y va juste pour finir je le trouve inintéressant, fade. Chez eux où est le plaisir d'avoir des bonnes sensations en course, de s'éclater dans l'effort, le plaisir d'avoir construit ou simplement vécu son entraînement avec passion. "Finir !" Quelle misère émotionnelle s'il ne reste rien de plaisant de ce qui s'est passé avant. "Je veux juste finir". Rien qu'en prononçant cette phrase je suis déprimé, j'ai une sensation de vide. C'est comme ses femmes qui sont obsédées par l'idée d'avoir un enfant. "Je veux un enfant", beaucoup oublient que ce sera encore mieux si elles en ont un avec un homme aimé (et tant qu'à faire aimant) et que cette relation doit se construire, et cette construction peut-être elle-même palpitante car pas toujours simple, tant qu'à faire. De l'émotion ou rien, bordel !
W.
partager son expérience est une bonne chose, mais encore faut-il savoir faire le tri, chacun étant différent, tant physiquement que mentalement.
Par contre là ou ça coince c'est quand vous exprimez votre propre ressenti qui si il est différent n'est pas bon à vos yeux.
Et bien non, ça ne marche pas comme ça, chacun y va de sa propre motivation avec ses objectifs qui seront certainement différents des vôtres.
Puisque vous parlez d'expérience, je pense au moins en avoir autant que vous, au moins sur la durée, 40 ans que je fais du sport.
Mais croyez-moi, lorsque dans le club on initie une personne qui fait plus de 100 kg pour 1,60m, je puis vous assurer que SON objectif est bien de finir, partant la trouille au ventre, et le plaisir vient après, quand c'est fini, et c'est souvent le cas pour ceux que font leur premier IM, n'avez-vous jamais vu des gens pleurer en franchissant la ligne d'arrivée, même après 16h d'effort?
Allez donc lui dire qu'il est inintéressant, fade... c'est un peu méprisant comme vision.
Par ailleurs, vous n'auriez pas du vous sentir visé, je ne voulais pas commenter votre passage, mais comme vous m'avez tendu la perche, je ne pouvais m’empêcher de vous répondre
Thierry