pelteuse a écrit : 21 févr. 2018, 23:33
Êtes vous certains de la véritable valeur de votre vma finalement ?
+1
les tests de VMA ne sont que des estimations, en plus tres dépendants des conditions le jour J (vent, temperature, etat de forme /fatigue...)
Pour moi les % theoriques d'intensité en fonction de la VMA (que ce soit pour la partie" intense" ou pour la recup) ne sont que des indications qui permettent d'adapter en fonction de ses sensations le jour de l'entrainement
En résumé le 30/30 pour moi c'est, en nature ( donc virages, montées , descentes, sol parfois humide ou mou), avec 15 repétitions suffisament intenses pour qu'à la 15 ième j'ai pas envie d'en faire une ou deux de plus et pour la recup le plus vite possible
à condition que le rythme respiratoire se soit calmé à la fin des 30 secondes . Et je ne regarde jamais à quelle vitesse je suis
Si tu veux vraiment faire du travail de VMA calibré , i lfaut :
1) faire des tests de VMA regulièrerment
2)faire les seances sur piste, du type 10* 300 ou 10*400
3) analyser à posteriori , les enregistrements cardiaques,les chronos, les conditions, les sensations, la derive cardiaque (normal de pas monter au max à la premiere) ... Et on sait alors à peu près si la seance a atteint l'objectif ou non
Une autre méthode que j'utilisais i ly a bien longtemps lorsque je faisais de l' athlé sur piste : on ne se préoccupait pas de la VMA , du seuil et tout ça .... On partait de l'objectif (par exemple 4'10 au 1500 et on faisait des séries en fonction de cette vitesse, par exemple des 200 en 29-30 (donc plus vite que la vitesse du 1500) des 1000 en 3' (donc plus lent que la vitesse du 1500, mais plus de volume dans la séance).
Avec le recul , pour des coureurs moyens comme moi, ça marchait pas si mal et ça presentait l'avantage d'être extremement focusé sur l'objectif , puisque tout l'entrainement était bâti à partir de lui.