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Il me semble intéressant de prendre en compte la notion de double, voire de triple projet.
Je ne parle pas particulièrement de ce sportif de haut niveau, qui sert de "support" à cet échange, mais d'une manière générale.

Très souvent, le staff et le sportif (qui n'est pas que ça...) se centrent uniquement sur l'objectif sportif. Cela fonctionne un temps, mais il est souvent plus sain et "efficace" sur le long terme de laisser une place à d'autres projets. Le sportif n'est pas qu'un sportif. Alors en effet, pendant 2 ans n'avoir qu'un seul objectif en tête peut-être usant, lassant.
Vous avez évoqué en amont l'équilibre sportif, familial que semble avoir trouvé Fédérer. Qu'un sportif veuille reprendre ses études, aborder son sport d'une nouvelle façon, prendre un peu du recul pour ne plus vivre que pour le "haut niveau" est plutôt sain. C'est aussi un moyen d'être acteur de sa vie, de définir ses objectifs (encore une fois pas uniquement dans le domaine sportif), de "s'épanouir dans autre chose" comme le dit ce jeune homme.

Aussi la relation entre la performance et la motivation n'est pas linéaire.
Cordialement.

La perte de motivation, je suis en plein dedans.

A cause d'une blessure qui fait suite à de nombreuses autres. plus envie de nager, le peu que je peux faire en vélo ou en courant est douloureux, aucuns plaisirs, bref, j'en ai marre, vraiment marre. J'été autant de fois chez le médecin en 2 ans que dans toute ma vie.

le problème est que le sport est le moyen de passer mon stress, et dans une moindre mesure de voir du monde( je bosse seul chez moi), cela m'apporte un équilibre que je n'ai plus depuis 2 mois. Et le fait d'être bloquer amplifie le phénomène de stress, mentalement je suis pas bien, stressé, énervé, irritable, je ne me défouler, alors j'intériorise tout, et j'ai un noeud dans le ventre en permanence.

L'avantage, parfois, de notre sport c'est qu'on peut le voir comme un triple projet.
Quand on n'est plus en capacité, pendant un temps, de faire de la càp ou du vélo, ça peut être le moment de se fixer des objectifs stimulants, motivants sur la natation.
La blessure peut-être l'occasion de remanier les cartes. Et puis quand on n'a plus le goût, c'est peut-être le moment de laisser la place à d'autres projets (extra-sportifs ou au moins extra-tri), d'autres envies, d'autres moyens de rencontrer du monde.
La motivation peut revenir plus tard, avec de nouveaux rêves, de nouveaux défis que l'on a ENVIE de relever.

Faites comme moi, après ma saturation (burn-out ?) du tri avec 2 saisons GP Tri D3 (1/2 finale en 2012, finale en 2013), je suis passé à autre chose... Il faut oser faire un break, plus ou moins long.
A mon humble niveau, j'ai fini la saison 2013 exténué, sans plus de motivation, l'objectif derrière lequel l'équipe (et le club) courrait ayant été atteint lors de cette finale. A la fin de saison, j'ai eu l'impression de ne plus avoir de carotte, je savais pour diverses raisons que je ne pouvais faire mieux qu'en 2013. Du coup, j'ai lâché le tri mais je continue à rouler, courir, pédaler pour le plaisir, juste le plaisir et ça fait un bien fou.
Et j'ai repris mon activité de quand j'étais jeune, le windsurf. Et croyez moi, prendre le temps d'attendre le vent, les préparatifs (le rituel presque !), se reposer au bord de l'eau après un temps de navigation avant de repartir, c'est - pour moi - ressourçant ! J'ai l'impression de ne plus avoir de contrainte (bon il y en a, mais elles sont différentes), que l'on s'impose souvent en tri (horaires d'entraînements, du volume, de l'intensité et de la répétition pour performer, etc).
Savoir dire stop est plutôt bon signe je trouve

bonjour,

je comprends tout à fait la retenue d'Alain Roche sur les éventuelles critiques de l'entrainement de Mathéo, sauf que lorsqu'on lit son interview on découvre qu'il n'avait jamais pris plus de4 jours de vacances depuis 10 ans... à 23 ans cela fait froid dans le dos. Mais cela ne me surprend pas, Car pour découvrir le ski alpinisme, je me suis aperçu que ce sport a bcp de retard en terme de technicité de l'entrainement, bcp d'athléte font énormément de dénivelé, le repos, la muscu, la récup sont encore peu pratiqués, j'imagine qu'Alain l'a intégré depuis longtemps. Mais encore une fois en ski alpinisme, qui reste un sport confidentiel, chacun s'entraine souvent seul, sans vrai structure de l'entrainement, et c'est une discipline très très usante, pas forcément ludique, qui se pratique à des altitude où l'organisme souffre bcp plus.
Alors lorsque comme Mathéo on a tout gagné, et que physiquement on est usé, i est facile de comprendre que la motivation disparaisse, d'autant plus que ce garçon a peut-être subi d'énorme pression en tant que nouvelle star du ski alpinisme, être le rival sportif de Kilian n'est pas rien...
Alors oui Alain a raison, il est primordial d'éviter cet état physique et ces états d'ame par de la récup, du repos, en brisant la monotonie des entrainements...

Pour revenir au ski alpinisme, Alain fait quelque chose ! Ecrit un livre synthétisant les grands principes de l'entrainement car il n'y a rien... mais rien du tout !!! depuis ans je galère.... pour le livre je suis sérieux, tu eux vérifier par toi même

yoann-51 a écrit :bonjour,

je comprends tout à fait la retenue d'Alain Roche sur les éventuelles critiques de l'entrainement de Mathéo, sauf que lorsqu'on lit son interview on découvre qu'il n'avait jamais pris plus de4 jours de vacances depuis 10 ans... à 23 ans cela fait froid dans le dos. Mais cela ne me surprend pas, Car pour découvrir le ski alpinisme, je me suis aperçu que ce sport a bcp de retard en terme de technicité de l'entrainement, bcp d'athléte font énormément de dénivelé, le repos, la muscu, la récup sont encore peu pratiqués, j'imagine qu'Alain l'a intégré depuis longtemps. Mais encore une fois en ski alpinisme, qui reste un sport confidentiel, chacun s'entraine souvent seul, sans vrai structure de l'entrainement, et c'est une discipline très très usante, pas forcément ludique, qui se pratique à des altitude où l'organisme souffre bcp plus.
Alors lorsque comme Mathéo on a tout gagné, et que physiquement on est usé, i est facile de comprendre que la motivation disparaisse, d'autant plus que ce garçon a peut-être subi d'énorme pression en tant que nouvelle star du ski alpinisme, être le rival sportif de Kilian n'est pas rien...
Alors oui Alain a raison, il est primordial d'éviter cet état physique et ces états d'ame par de la récup, du repos, en brisant la monotonie des entrainements...

Pour revenir au ski alpinisme, Alain fait quelque chose ! Ecrit un livre synthétisant les grands principes de l'entrainement car il n'y a rien... mais rien du tout !!! depuis ans je galère.... pour le livre je suis sérieux, tu eux vérifier par toi même

pas ludique le ski alpinisme?! si j'avais la chance de pouvoir en faire tous les jours, je m'en priverais pas
tu trouves ca plus ludique de tourner en rond sur une piste de 400m ou dans une piscine chloree de 25m? ou de rouler en velo dans les gaz d'echappement?

on voit que tu ne sais pas de quoi tu parles... tu sais au bout d'un moment cela revient au même, tourner sur une piste ou monter 3 000 m sur une piste damée.
J'ai la chance d'en faire quand je veux ! même au travail, bien sur que c'est top de faire une rando à ski, mais explique moi ce qu'il y de ludique à remonter une piste à 1500 m heure ???