SWISSMAN 2015
Re: SWISSMAN 2015
Les conditions météorologiques sur le vélo cette année sont extrêmes.
Humide, très froid même avec des chutes de neige sur la Furka et tous les athlètes doivent se battre contre un très fort vent de face
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"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
"Do not fear death, fear an unlived life"
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Re: SWISSMAN 2015
first athlete: 17.38 rafael wyss.
Second: 17.44 andrea wolpert
Third: 17.47 kjetil hagtvedt dammen
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- herminator
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Re: SWISSMAN 2015
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Re: SWISSMAN 2015
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Re: SWISSMAN 2015
Je crois qu’on a tous souffert de la météo ! Perso, c’était mon 1er triathlon longue distance et j’en ai bavé comme jamais. J’ai failli abandonner sur le col de la Furka, j’étais déshydraté, mal au bide, je n’arrivais pas à boire, ni manger sur le vélo, pourtant d’habitude je n’ai aucun problème et j’étais en hypothermie. Il m’a fallu 40min pour arrêter de trembler et pouvoir repartir tellement j’avais eu froid. Ma copine voulait que j’arrête avec raison, mais je suis une tête de mule et j’ai voulu continuer juste un peu pour voir , même si je n’avais pas assez d’habits de rechange pour la suite de la course.
Finalement, une fois l’appétit revenu et en me forçant à boire, j’ai retrouvé un semblant d’énergie, j’étais presque euphorique sur le marathon, même si je n'allais pas bien vite. Bref, j’ai vraiment raté le vélo, j’aurais du partir moins vite, mieux m’alimenter et boire avant les cols, après c’était trop tard ! Je suis arrivé à 22h50…. un résultat très modeste, mais heureux d’avoir participé à ce beau triathlon, qui fut riche en émotions pour moi . A refaire
Finalement, une fois l’appétit revenu et en me forçant à boire, j’ai retrouvé un semblant d’énergie, j’étais presque euphorique sur le marathon, même si je n'allais pas bien vite. Bref, j’ai vraiment raté le vélo, j’aurais du partir moins vite, mieux m’alimenter et boire avant les cols, après c’était trop tard ! Je suis arrivé à 22h50…. un résultat très modeste, mais heureux d’avoir participé à ce beau triathlon, qui fut riche en émotions pour moi . A refaire
Re: SWISSMAN 2015
quand on voit le premier arriver en presque 18h , 22h50 c'est pas si mal que ca ...Grégoire a écrit :Je crois qu’on a tous souffert de la météo ! Perso, c’était mon 1er triathlon longue distance et j’en ai bavé comme jamais. J’ai failli abandonner sur le col de la Furka, j’étais déshydraté, mal au bide, je n’arrivais pas à boire, ni manger sur le vélo, pourtant d’habitude je n’ai aucun problème et j’étais en hypothermie. Il m’a fallu 40min pour arrêter de trembler et pouvoir repartir tellement j’avais eu froid. Ma copine voulait que j’arrête avec raison, mais je suis une tête de mule et j’ai voulu continuer juste un peu pour voir , même si je n’avais pas assez d’habits de rechange pour la suite de la course.
Finalement, une fois l’appétit revenu et en me forçant à boire, j’ai retrouvé un semblant d’énergie, j’étais presque euphorique sur le marathon, même si je n'allais pas bien vite. Bref, j’ai vraiment raté le vélo, j’aurais du partir moins vite, mieux m’alimenter et boire avant les cols, après c’était trop tard ! Je suis arrivé à 22h50…. un résultat très modeste, mais heureux d’avoir participé à ce beau triathlon, qui fut riche en émotions pour moi . A refaire
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Re: SWISSMAN 2015
first athlete: 17.38 rafael wyss.
17.38 est l'heure de son arrivée. Sachant qu'ils sont partis à 5h, cela donne un temps de 12h38 pour le premier.
17.38 est l'heure de son arrivée. Sachant qu'ils sont partis à 5h, cela donne un temps de 12h38 pour le premier.
Re: SWISSMAN 2015
Faire le Swissman comme premier LD c'est déjà être tête de muleGrégoire a écrit :Je crois qu’on a tous souffert de la météo ! Perso, c’était mon 1er triathlon longue distance et j’en ai bavé comme jamais. J’ai failli abandonner sur le col de la Furka, j’étais déshydraté, mal au bide, je n’arrivais pas à boire, ni manger sur le vélo, pourtant d’habitude je n’ai aucun problème et j’étais en hypothermie. Il m’a fallu 40min pour arrêter de trembler et pouvoir repartir tellement j’avais eu froid. Ma copine voulait que j’arrête avec raison, mais je suis une tête de mule et j’ai voulu continuer juste un peu pour voir , même si je n’avais pas assez d’habits de rechange pour la suite de la course.
Je croyais qu'il fallait être invité (après avoir fait Embrun, Altri...) pour pouvoir le faire, non
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Re: SWISSMAN 2015
Voici pour ma part un "petit" résumé
Départ de la natation à 5.00 du matin dans une eau noire et un ciel étoilé. Autrement dit on ne voyait strictement rien, que ce soit sous l'eau ou hors de l'eau. Après 1km500 de nage en 30 minutes je suis super satisfait car sur une base d'1h10 pour les 3800 mètres. Et là mon emblématique mal de mer à décidé de faire son apparition. Résultat: pris de nausées et de vomissements en plein milieu du lac, aucun bateau de support ou de canoë à proximité, l'idée de devoir abandonner me traverse rapidement l'esprit. Je commence à faire de la brasse de grand-mère, tête hors de l'eau afin d'aider mon oreille interne à retrouver mon chemin. Nouvel essai de crawl, qui résulte au bout de 2mn sur de nouveaux vomissements. Retour à la brasse non coulée, qui va m'accompagner jusqu'à la fin des 3800m, malgré un nouvel essai de crawl finissant rapidement à nouveau en nausées. Les poissons du lac Majeur étant bien nourris grâce à moi, je décide de sortir de l'eau après une calamiteuse natation d'1h42...
Les 30 premiers kilomètres sont un calvaire car je suis toujours malade. Tout va mieux quand les montagnes pointent leurs nez. Le 1er col se finissant par 8km de pavés est monté sur la selle en reprenant un nombre considérable de concurrents, tout va pour le mieux. C'est à ce moment-là que la meteo a décidé de se montrer impitoyable avec en vrac: pluie, vent de face très costaud, brouillard, température de 0° en haut des cols, un peu de neige pour saupoudrer tout ça. Bref, Des conditions climatiques apocalyptiques. Les arrêts dans la voiture pour se restaurer et se réchauffer se multiplient, les conditions deviennent vraiment dantesques valant des abandons dans la course et la barrière horaire d'arrivée en velo repoussée. Malgré l'ensemble des affaires que j'avais emmené mises sur mon dos, je suis transis de froid et grelotte en permanence. Retour dans la vallée avec des températures plus clémentes.
La partie marathon n'a pratiquement aucun plat, uniquement des montées... Arrivé aux 10 derniers kilomètres avant la nuit, la dernière montée est entamée avec les supporters. On finit par franchir la ligne d'arrivée vers 0h24 à la lampe frontale...
En résumé 19h30 d'efforts pour une épreuve d'endurance d'une rare difficulté en temps normal, amplifiée par les conditions météo qui ont failli obliger les organisateurs à modifier le parcours et à annuler le passage de 2 cols de montagnes car jugés trop dangereux.
Le point absolument incroyable est d'avoir pu compter sur une équipe de supporter sans qui je n'aurais jamais pu réaliser cela. Ils ont été omniprésents tout au long de cette longue journée pour m'aider, m'alimenter, me rassurer, m'accompagner, me soutenir et c'est sûrement la partie la plus belle de la journée.
La tentation norseman 2016 commence tout doucement à faire son chemin dans mon esprit...
Départ de la natation à 5.00 du matin dans une eau noire et un ciel étoilé. Autrement dit on ne voyait strictement rien, que ce soit sous l'eau ou hors de l'eau. Après 1km500 de nage en 30 minutes je suis super satisfait car sur une base d'1h10 pour les 3800 mètres. Et là mon emblématique mal de mer à décidé de faire son apparition. Résultat: pris de nausées et de vomissements en plein milieu du lac, aucun bateau de support ou de canoë à proximité, l'idée de devoir abandonner me traverse rapidement l'esprit. Je commence à faire de la brasse de grand-mère, tête hors de l'eau afin d'aider mon oreille interne à retrouver mon chemin. Nouvel essai de crawl, qui résulte au bout de 2mn sur de nouveaux vomissements. Retour à la brasse non coulée, qui va m'accompagner jusqu'à la fin des 3800m, malgré un nouvel essai de crawl finissant rapidement à nouveau en nausées. Les poissons du lac Majeur étant bien nourris grâce à moi, je décide de sortir de l'eau après une calamiteuse natation d'1h42...
Les 30 premiers kilomètres sont un calvaire car je suis toujours malade. Tout va mieux quand les montagnes pointent leurs nez. Le 1er col se finissant par 8km de pavés est monté sur la selle en reprenant un nombre considérable de concurrents, tout va pour le mieux. C'est à ce moment-là que la meteo a décidé de se montrer impitoyable avec en vrac: pluie, vent de face très costaud, brouillard, température de 0° en haut des cols, un peu de neige pour saupoudrer tout ça. Bref, Des conditions climatiques apocalyptiques. Les arrêts dans la voiture pour se restaurer et se réchauffer se multiplient, les conditions deviennent vraiment dantesques valant des abandons dans la course et la barrière horaire d'arrivée en velo repoussée. Malgré l'ensemble des affaires que j'avais emmené mises sur mon dos, je suis transis de froid et grelotte en permanence. Retour dans la vallée avec des températures plus clémentes.
La partie marathon n'a pratiquement aucun plat, uniquement des montées... Arrivé aux 10 derniers kilomètres avant la nuit, la dernière montée est entamée avec les supporters. On finit par franchir la ligne d'arrivée vers 0h24 à la lampe frontale...
En résumé 19h30 d'efforts pour une épreuve d'endurance d'une rare difficulté en temps normal, amplifiée par les conditions météo qui ont failli obliger les organisateurs à modifier le parcours et à annuler le passage de 2 cols de montagnes car jugés trop dangereux.
Le point absolument incroyable est d'avoir pu compter sur une équipe de supporter sans qui je n'aurais jamais pu réaliser cela. Ils ont été omniprésents tout au long de cette longue journée pour m'aider, m'alimenter, me rassurer, m'accompagner, me soutenir et c'est sûrement la partie la plus belle de la journée.
La tentation norseman 2016 commence tout doucement à faire son chemin dans mon esprit...
Re: SWISSMAN 2015
denisSLTRI a écrit :first athlete: 17.38 rafael wyss.
17.38 est l'heure de son arrivée. Sachant qu'ils sont partis à 5h, cela donne un temps de 12h38 pour le premier.
ha !!!!!! je me disais aussi ils ont du vraiment avoir du mal pour que les premiers finissent en 18h
Re: SWISSMAN 2015
je sais pas si je serai remis pour le swissman en 2016, mais je vais surement m'y réessayer ...closetoIM a écrit :Voici pour ma part un "petit" résumé
Départ de la natation à 5.00 du matin dans une eau noire et un ciel étoilé. Autrement dit on ne voyait strictement rien, que ce soit sous l'eau ou hors de l'eau. Après 1km500 de nage en 30 minutes je suis super satisfait car sur une base d'1h10 pour les 3800 mètres. Et là mon emblématique mal de mer à décidé de faire son apparition. Résultat: pris de nausées et de vomissements en plein milieu du lac, aucun bateau de support ou de canoë à proximité, l'idée de devoir abandonner me traverse rapidement l'esprit. Je commence à faire de la brasse de grand-mère, tête hors de l'eau afin d'aider mon oreille interne à retrouver mon chemin. Nouvel essai de crawl, qui résulte au bout de 2mn sur de nouveaux vomissements. Retour à la brasse non coulée, qui va m'accompagner jusqu'à la fin des 3800m, malgré un nouvel essai de crawl finissant rapidement à nouveau en nausées. Les poissons du lac Majeur étant bien nourris grâce à moi, je décide de sortir de l'eau après une calamiteuse natation d'1h42...
Les 30 premiers kilomètres sont un calvaire car je suis toujours malade. Tout va mieux quand les montagnes pointent leurs nez. Le 1er col se finissant par 8km de pavés est monté sur la selle en reprenant un nombre considérable de concurrents, tout va pour le mieux. C'est à ce moment-là que la meteo a décidé de se montrer impitoyable avec en vrac: pluie, vent de face très costaud, brouillard, température de 0° en haut des cols, un peu de neige pour saupoudrer tout ça. Bref, Des conditions climatiques apocalyptiques. Les arrêts dans la voiture pour se restaurer et se réchauffer se multiplient, les conditions deviennent vraiment dantesques valant des abandons dans la course et la barrière horaire d'arrivée en velo repoussée. Malgré l'ensemble des affaires que j'avais emmené mises sur mon dos, je suis transis de froid et grelotte en permanence. Retour dans la vallée avec des températures plus clémentes.
La partie marathon n'a pratiquement aucun plat, uniquement des montées... Arrivé aux 10 derniers kilomètres avant la nuit, la dernière montée est entamée avec les supporters. On finit par franchir la ligne d'arrivée vers 0h24 à la lampe frontale...
En résumé 19h30 d'efforts pour une épreuve d'endurance d'une rare difficulté en temps normal, amplifiée par les conditions météo qui ont failli obliger les organisateurs à modifier le parcours et à annuler le passage de 2 cols de montagnes car jugés trop dangereux.
Le point absolument incroyable est d'avoir pu compter sur une équipe de supporter sans qui je n'aurais jamais pu réaliser cela. Ils ont été omniprésents tout au long de cette longue journée pour m'aider, m'alimenter, me rassurer, m'accompagner, me soutenir et c'est sûrement la partie la plus belle de la journée.
La tentation norseman 2016 commence tout doucement à faire son chemin dans mon esprit...
Je pense que si tu finis le swissman avec ces conditions, le norsman sera pas plus dur, si ce n'est peut etre arriver dans les 160 premiers ...
Re: SWISSMAN 2015
Magnifique épreuve malgré les conditions extremes sur la partie vélo .....
Re: SWISSMAN 2015
Non c'est une loterie, sur le meme principe que le norseman et celtman ( ils font une sorte de label all x-tri) avec un % reserve pour les étrangers ( non suisses dans le cas du swissman) et % feminin , il y a quelques places reserves pour des personnes ayant fait de bon resultats sur d'autre course .Bryce a écrit :Faire le Swissman comme premier LD c'est déjà être tête de muleGrégoire a écrit :Je crois qu’on a tous souffert de la météo ! Perso, c’était mon 1er triathlon longue distance et j’en ai bavé comme jamais. J’ai failli abandonner sur le col de la Furka, j’étais déshydraté, mal au bide, je n’arrivais pas à boire, ni manger sur le vélo, pourtant d’habitude je n’ai aucun problème et j’étais en hypothermie. Il m’a fallu 40min pour arrêter de trembler et pouvoir repartir tellement j’avais eu froid. Ma copine voulait que j’arrête avec raison, mais je suis une tête de mule et j’ai voulu continuer juste un peu pour voir , même si je n’avais pas assez d’habits de rechange pour la suite de la course.
Je croyais qu'il fallait être invité (après avoir fait Embrun, Altri...) pour pouvoir le faire, non
Re: SWISSMAN 2015
Ok merci pour la précision
"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
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