aroche a écrit :
Pour revenir sur la dérive cardiaque c'est juste le retour quotidien de courbes cardio qui me permet d'en identifier des invariants ...
Et un des invariants est de constater que plus l'athlète est de haut niveau plus ses dérives cardiaques sont élevés au fil des fracs contrairement à un sportif lambda qui va stagner sur une Fc souvent fort éloignée de son max
Il ne faut pas confondre corrélation et relation de cause à effet.
Je pense que ce qui peut expliquer le fait que tu observes plus de dérive cardiaque chez les athlètes de haut niveau, c'est que ceux-ci vont s'entraîner à une intensité (absolue et même relative) bien plus élevée que des athlètes moyens. Ils vont être plus près de leur max, vont plus s'arracher la gueule aux entraînements. Et c'est ça qui fait que la dérive cardiaque va être plus marquée - et non un résultat de leur entraînement.
Intuitivement, je dirai que plus un athlète est entraîné, moins sa dérive cardiaque sera prononcée à un niveau d'effort donné, tout en sachant que plus le niveau d'effort est important, plus la dérive cardiaque est importante, et que plus un athlète est entraîné, mieux il supporte la douleur, et plus il va s'entraîner à une intensité élevée. Donc même si sa dérive cardiaque baisse à un niveau donné, elle va quand même être forte car il va s'entraîner plus dur que le débutant.
L'interprétation d'une forte dérive cardiaque serait donc soit que le sujet est mal entraîné, soit qu'il s'est vraiment donné à fond (ce qui se vérifie par rapport à la FCmax).