Vincent Vittoz blanchi
non
car l'effet de l'altitude est visible qu'a partir de 2000m (mini) et selon un protocole particulier :
- entrainement à "basse altitide" (< à 1500 m)
- nuit en "haute altitude" (> à 2000 voir 2500 m)
Les skieurs français sont actuellement en stage à 3000m, mais ils n'y font que dormir, et skient à 1000 m (pour préparer les mondes)
Il y a une chambre hypobar qui est au CREPS des Rousses, mais qui n'a pas de validation d'utilisation par la commision médicale de la ffs.
car l'effet de l'altitude est visible qu'a partir de 2000m (mini) et selon un protocole particulier :
- entrainement à "basse altitide" (< à 1500 m)
- nuit en "haute altitude" (> à 2000 voir 2500 m)
Les skieurs français sont actuellement en stage à 3000m, mais ils n'y font que dormir, et skient à 1000 m (pour préparer les mondes)
Il y a une chambre hypobar qui est au CREPS des Rousses, mais qui n'a pas de validation d'utilisation par la commision médicale de la ffs.
merci...
...mais ce qui ne peut m´empecher de penser que cela peut avoir son petit effet...c´est mes propres valeurs (que je ne connais pas par coeur désolé) qu´un médecin trouvaient plus élevées que la normale de même pour mon père et le pire c´est que nos origines ne sont géographiquement pas très éloignées des Aravis. On devrait faire une petite étude sur nos populations montagneuses et je pense que l´on aurait des surprises.
Le débat s´entrainer en altitude, dormir en plaine etc....ok c´est bon. Je pensais plus à ceux qui y vivent depuis plusieurs générations.
Le débat s´entrainer en altitude, dormir en plaine etc....ok c´est bon. Je pensais plus à ceux qui y vivent depuis plusieurs générations.

ce n'est pas correct. Les effets de l'altitude sont tres variables d'une personne a l'autre.
Un article de F. Perronet et al. montre une perte de Vo2max de l'ordre de 3% par 500m en moyenne, la perte la plus importante etant pour ceux avec une Vo2 elevee.
ceux avec une perte importante, sont souvent ceux avec un gros volume cardiaque et (je ne me souviens plus du terme technique) mais en gros, le sang ne reste pas suffisamment longtemps pour s'oxygener...malgre la faible altitude.
c'est compense avec une augmentation de ton HCT meme a basse altitude...(et je sais ca pour en avoir parler avec le doc. du US Olympique committee parce que je suis dans cette situation...1500m seulement, et 15'' plus lent par km a pied et apres 3.5 ans je devrais etre acclimate!
)
je te retrouverai les refs. si tu veux.
ce qui est marrant c'est que mon HCT est maintenant a 51% en general mais avec le sang qui ne s'oxygene pas assez ca ne change rien (ici en tout cas...au niveau de la mer c'est chouette)
Un article de F. Perronet et al. montre une perte de Vo2max de l'ordre de 3% par 500m en moyenne, la perte la plus importante etant pour ceux avec une Vo2 elevee.
ceux avec une perte importante, sont souvent ceux avec un gros volume cardiaque et (je ne me souviens plus du terme technique) mais en gros, le sang ne reste pas suffisamment longtemps pour s'oxygener...malgre la faible altitude.
c'est compense avec une augmentation de ton HCT meme a basse altitude...(et je sais ca pour en avoir parler avec le doc. du US Olympique committee parce que je suis dans cette situation...1500m seulement, et 15'' plus lent par km a pied et apres 3.5 ans je devrais etre acclimate!

je te retrouverai les refs. si tu veux.
ce qui est marrant c'est que mon HCT est maintenant a 51% en general mais avec le sang qui ne s'oxygene pas assez ca ne change rien (ici en tout cas...au niveau de la mer c'est chouette)
sylvain a écrit :non
car l'effet de l'altitude est visible qu'a partir de 2000m (mini) et selon un protocole particulier :
- entrainement à "basse altitide" (< à 1500 m)
- nuit en "haute altitude" (> à 2000 voir 2500 m)
Les skieurs français sont actuellement en stage à 3000m, mais ils n'y font que dormir, et skient à 1000 m (pour préparer les mondes)
Il y a une chambre hypobar qui est au CREPS des Rousses, mais qui n'a pas de validation d'utilisation par la commision médicale de la ffs.
En gros il faut quand même savoir que l'hématocrite est un critère très grossier des capacités d'oxygénation du sang. Viennent en compensation le taux d'hémoglobine, le volume des globules etc...
Généralement en biologie quand un critère augmente, un autre diminue.
C'est d'ailleurs ce qui permet de distinguer variations naturelles et artificielles (suivi longitudinal).
MaRcO
Généralement en biologie quand un critère augmente, un autre diminue.
C'est d'ailleurs ce qui permet de distinguer variations naturelles et artificielles (suivi longitudinal).
MaRcO
Re: merci...
j'ai bien compris, mais ce que j'essaie de dire, c'est que 1000 m c'est pas "l'altitude" comme on l'entend quand on parle d'effet sur l'organisme. Mis a part un déficit en iode ... (!) Les études ménées sur les effets de l'altitude se font sur des populations qui vivent CONTINUELLEMENT au dessus de 3000-4000 m d'altitude. En dessous c'est un peu "Peau de Zob" !! Le parigo qui vient skier une fois par an à tigne, il va pas affoler les compteurs...Moenlock a écrit :...mais ce qui ne peut m´empecher de penser que cela peut avoir son petit effet...c´est mes propres valeurs (que je ne connais pas par coeur désolé) qu´un médecin trouvaient plus élevées que la normale de même pour mon père et le pire c´est que nos origines ne sont géographiquement pas très éloignées des Aravis. On devrait faire une petite étude sur nos populations montagneuses et je pense que l´on aurait des surprises.
Le débat s´entrainer en altitude, dormir en plaine etc....ok c´est bon. Je pensais plus à ceux qui y vivent depuis plusieurs générations.
Maintenant, il est normal que tu trouves de mêmes caractéristiques génétiques au sein d'une zone géographique telle que les aravis. C'est pas des coins qui ont vu un max de changement de population. Donc on se transmet un peu les particularités. Et d'autant plus au sein de la même famille.
Je ne connais pas de populations française qui vivent depuis x générations au dessus de 3000-4000m d'altitude. Donc, oui à des cas isolés, mais non, on m'aura pas de "surprises" en étudiant NOS populations vivant en "altitude"

Je pense que t'es acclimaté, si tu te balade à 51%. Sachant que la moyenne est plus près de 40% que de 50% chez l'homme, et que tu t'entraines de manière sérieuse.FanchM a écrit :[...] apres 3.5 ans je devrais etre acclimate!)
[...]
ce qui est marrant c'est que mon HCT est maintenant a 51% en general [..]
Le fait que tu perte 15'' sur 1000m à pied, ne viennent surement pas de l'altitude (surtout 1500m), mais d'autre chose.
Si ON POUSSE A L'EXTREME, la pression atmosphérique légèrement plus faible à cette altitude, devrait compenser et même dépasser (positivement) la lègère diminution d'o2 dans l'air que l'on peut trouver à cette altitude et qui fait que malgrès ton hématocrite de 51, tu n'oxygènes pas mieux tes muscles...
...CF les reccords des pistards sur le km qui se font sur le vélodrome de Mexico, en altitude : meilleurs pénétration dans l'air.
Il y a d'autres raisons...

...non, je n'ai pas dit qu'ils étaient tous consanguins !!!!!MarcoTri a écrit :En plus c'est pas très politiquement correct![]()
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MaRcO
PS les Aravis sont un col et une route commerciale très ancienne et importante. Même si tout le monde a le même nom à La Clusaz, il y a eu du passage !
Je rigole mais faire des études de génétique des populations est très difficile et hasardeux.



loin de là, mais en plus on a le même "pb" dans le Haut-Doubs, le Haut-Jura, et certains coins de la Haute-Saone. C'est ce qu'ils se passe dans les milieux très confinés, et c'est un facteur à tenir compte.
Pour rester dans l'hématocrite et les maladies du sang, c'est ce qu'il se passe avec les foyer de Tallassémies et la drépanocytose, par exemple...
Ce n'est pas une route, ou un col que l'on peut considérer comme un lieu de mélange culturelle et génétiques.... Enfin, je connais peut-être mal les habitudes des habitants des Aravis, ils ont peut-être l'hospitalité facile !!!






Je me souviens d'un reportage sur Arte montrant l'étude de chercheurs Norvégiens ou Suédois (bref encore plus haut que le Nord) qui cherchaient à trouver le secret des coureurs kenyans par raport à ceux de leur pays.
Ils avaient essayé un paquet d'hypothèses (altitude, génétique, aller à l'école en courant ...) il me semble que la seule conclusion était que la différence de morpologie au niveau des membres inférieurs avait un impact prépondérant sur les performance du coureur.
Qqu'un l'avait-il vu pour confirmer ou dire si je mythone
Ils avaient essayé un paquet d'hypothèses (altitude, génétique, aller à l'école en courant ...) il me semble que la seule conclusion était que la différence de morpologie au niveau des membres inférieurs avait un impact prépondérant sur les performance du coureur.
Qqu'un l'avait-il vu pour confirmer ou dire si je mythone

Nono
Libre dans sa tête
Libre dans sa tête
J'ai suivi les questions sur les Kenians : en fait on est sur des problèmes touchant l'inné et l'acquis qui sont d'une complexité extrême et pour lesquel on a rarement de réponse scientifiquement avérée. Plus des questions philosophiques abyssales !
Moi je pense que c'est parce qu'ils mangent un boeuf à la broche après chaque victoire en course à pieds. Comme Astérix. Et Obélix.
MaRcO
Moi je pense que c'est parce qu'ils mangent un boeuf à la broche après chaque victoire en course à pieds. Comme Astérix. Et Obélix.
MaRcO