bon, finalement turtle, on est sur la même longueur d'onde, à quelques nuances près. pour moi aussi, finir est très important. ce n'est pas mon objectif au départ, mais quand çà se passe mal, que je ne suis plus sur le plan A ni même le plan B, que j'ai la tentation d'abandonner, je me remotive pour au moins finir (ou définir un plan C, puis un plan D ...

). A lanza cette année par ex., le plan A c'était moins de 11h pour espérer la qualif. je commence à courir après 7h45 de course, marathon en 3h15 requis, impossible à lanza, même dans mes rêves, même si cette année la température est modérée et le soleil se cache souvent derrière les nuages. passage au semi en 1h42, confirmation que c'est cuit pour moins de 11h. donc plan B, un beau marathon en 3h30, et avec bcp de chance et de roll down, 11h15 çà peut le faire. mais 3ème tour difficile, c'est râpé pour 3h30, exit le plan B. 4ème tour pénible, je vomis, la tête tourne, je marche. mon meilleur temps à lanza est de 11h42', désormais mon objectif est de faire moins de 4h sur le marathon pour améliorer mon PB. finalement je retrouve des couleurs sur les derniers K, et je termine en 11h32'. Quand j'ai vomi, je me suis appuyé sur le petit muret qui longue la plage, un peu avant le demi-tour. la tête a commencé à tourner, c'était limite malaise vagual, la seule chose à laquelle j'ai pensé à ce moment là, c'était surtout ne pas perdre connaissance, être ramassé par les secours et ne pas pouvoir finir. finir, au moins finir, à chaque fois. Nécessaire pour moi donc, mais pas suffisant.
ps : quand je dis "pour moi", c'est vraiment pour moi, pour un autre je comprend que çà puisse ne pas être un objectif de finir (ex: la polémique autour de l'abandon de ptitlance à lanza en 2008 : lui, il vient du HN et d'un sport où quand tu n'es plus dans le coup, tu bâches, et pis c'est tout

).