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Etienne a écrit : Une dernière remarque : je crois qu'il faut éviter de tomber dans le credo "douleur, souffrance, etc..." ... encore une fois, il faut relativiser et ce dans les deux sens ... ne pas se faire une montagne d'un mal au cul quand tu es à 6 bornes de l'arrivée et en même temps, arrêter les frais lorsque ton genou a triplé de volume par exemple

globalement ok sur tout ton post, mais tu n'étais pas à sa place quand il a abandonné à 6 kil de l'arrivée... Arrivé à ce point, est ce qu'on peut juger dans quelle mesure il avait mal, lui qui pense ne pas avoir de mental. Peut-être que n'importe qui d'autre avec ce même type de douleur aurait laché 40 kil avant l'arrivée... il est peut-être allé jusqu'au point où la douleur devenait insupportable et a quand même continué au delà... Il arrive bien un moment où tu laches, tu laches au palier 20 du test VMA, tu laches à dix kil de l'arrivée, ou à 50cm, y a un moment où tu laches, c'est déconnecté de tout, ça flotte dans l'espace-temps comme dirait JCVD, t'as tout donné et tu peux plus, tu-peux-plus.

...tain, les gars, ça vous ait jamais arrivé ou quoi ? tu pousses une barre 10 fois, tu essayes la onzième fois, mais tu peux pas 11, on te mettrait un flingue sur la tempe, tu-peux-pas... pourtant c'est qu'une toute petite rep de merde, t'es tout rouge, tu vois des étoiles, tu pousses ta barre, tu gueules mais tu-peux-plus, une seule petite rep de merde...
Alors si en plus t'as mal... (je veux dire "vraiment" mal)...

PLUDJAMB a écrit :...tain, les gars, ça vous ait jamais arrivé ou quoi ? tu pousses une barre 10 fois, tu essayes la onzième fois, mais tu peux pas 11, on te mettrait un flingue sur la tempe, tu-peux-pas... pourtant c'est qu'une toute petite rep de merde, t'es tout rouge, tu vois des étoiles, tu pousses ta barre, tu gueules mais tu-peux-plus, une seule petite rep de merde...
Alors si en plus t'as mal... (je veux dire "vraiment" mal)...

Très intéressant cette discussion : je suis tout à fait d'accord avec PLUDJAMB. Tout ça c'est surtout une question d'entraînement : Quand on a compris que la onzième fois on ne peut pas pousser la barre , on a compris que le mental n'y peut rien. Par contre si on allège la barre et bien on peut la pousser une douzième fois , question de dosage. Le mental, c'est effectivement quand on va s'entraîner le 28 décembre dans le brouillard avec 4° au lieu d'aller au cinéma. Et aussi de se connaître suffisamment pour se donner des objectifs réalistes.
Tout à fait d'accord aussi pour dire que le courage ce n'est pas dans le sport qu'on le trouve. Le sport c'est du plaisir.

PLUDJAMB a écrit :

Etienne a écrit : Une dernière remarque : je crois qu'il faut éviter de tomber dans le credo "douleur, souffrance, etc..." ... encore une fois, il faut relativiser et ce dans les deux sens ... ne pas se faire une montagne d'un mal au cul quand tu es à 6 bornes de l'arrivée et en même temps, arrêter les frais lorsque ton genou a triplé de volume par exemple

globalement ok sur tout ton post, mais tu n'étais pas à sa place quand il a abandonné à 6 kil de l'arrivée... Arrivé à ce point, est ce qu'on peut juger dans quelle mesure il avait mal, lui qui pense ne pas avoir de mental. Peut-être que n'importe qui d'autre avec ce même type de douleur aurait laché 40 kil avant l'arrivée... il est peut-être allé jusqu'au point où la douleur devenait insupportable et a quand même continué au delà

Loin de moi l'idée de juger les raisons pour lesquelles il a posé le pied à cette distance de l'arrivée ... je prenais cet exemple à titre
d'illustration et ce d'autant plus qu'il ramenait au sujet initial

Je ne me permettrai pas de dire qu'un tel ou un autre a abandonné pour de mauvaises raisons, qu'il est faible mentalement ... c'est à chacun d'en juger pour lui-même

... et s'il a abandonné parce qu'il avait mal, au sens de la blessure, de la pathologie, alors c'était raisonnable ... sinon, c'était dommage, mais surtout pour lui en fait

Maintenant, c'est pour celà que l'on s'entraîne et que l'on fixe des objectifs raisonnables, avec un programme adapté ... et si en ayant respecté toutes les étapes, on n'arrive pas au but, on peut se poser des questions, mais je n'y vois pas de faiblesse

[quotes'entraîner le 28 décembre dans le brouillard avec 4°.[/quote]



Je suppose que tu es dans le sud....parce qu'ici dans le nord, c'est -4°C....et ca caille grave.......départ a 8h15 dans le noir pour faire 120 bornes avec un froid de canard et des pieds froid pendant 4 h.....

Ton capital "mental" est completement lié a ta condition physique, si t'es en forme...ton mental est fort, si t'es pas bien, ton mental est faible.....

Donc il faut trouver le bon compromis entre entrainement et récupération pour ne jamais etre en surentrainement et perdre pied....

Commanaman a écrit :Le mental, c'est effectivement quand on va s'entraîner le 28 décembre dans le brouillard avec 4° au lieu d'aller au cinéma.

Tu rigoles, il faisait largement plus froid hier soir, et je suis allé au cinéma après...(bon, j'ai pas terminé la deuxième série de 400, les chocolats à la fine de poire avaient tendance à vouloir retourner tout seuls dans leur boite )

4° dans le nord du Finistère , c'est rare qu'il fasse plus froid.

dakota a écrit :Ton capital "mental" est completement lié a ta condition physique, si t'es en forme...ton mental est fort, si t'es pas bien, ton mental est faible.....

Donc il faut trouver le bon compromis entre entrainement et récupération pour ne jamais etre en surentrainement et perdre pied....

Tout à fait d'accord avec ça.

Je pense que quand on prend le départ d'une course il faut la finir. La question ne se pose même pas (à part chute dans le ravin, jambe cassée....). Quelque soit le résultat à la fin.
Perso en plus de 20 ans et 400 compétitions je n'ai jamais abandonnée 1 seule course (Tri, Trails, Du, Raids, courses vélo....) avec pourtant des chutes, des entorses, des luxations de l'épaule, des défaillances énormes........... (aussi bien physiques que mentales), des problèmes matériels (roues, dérailleurs, guidons....).
A part vraiment une réelle impossibilité il faut finir, c'est là que ça commence à être instructif.
Après, les douleurs et les motivations sont trés personnelles et on ne peut pas juger pour les autres, juste donner sa perception des choses.

En fait, c'est en regardant la série "Jack ass" que j'ai découvert quelles limites physiques on pouvait atteindre "au mental"...

Sport_Addict a écrit :

- Djé - Jérôme - a écrit :Corneille me semble

Bien joué (+1), c'est de Corneille dans un petit bouquin sans importance et dont personne n'a entendu parler... "Le Cid"...

La honte...

Oh tu sais,

Vas, je ne te hais point

PLUDJAMB a écrit :En fait, c'est en regardant la série "Jack ass" que j'ai découvert quelles limites physiques on pouvait atteindre "au mental"...

moi j'ai beaucoup appris en les regardant faire des plongeons dans de la m..de d'éléphant

bon, ok....