Publié : 26 oct. 2006, 08:32
Je ne peux qu'applaudir POPOCH, précis, efficace, en voilà un qui parle avec justesse 

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popoch a écrit :Dis donc igordozor, il faudrait vérifier tes sources parce que tu donnes des définitions fausses...
C'est l'intensité "seuil" (d'où le nom) à partir de laquelle on ne peut plus subvenir à la demande énergétique seulement par le métabolisme aérobie (consomation d'O2 et rejet de CO2). Si l'on accélère,on produira l'énergie supplémentaire sans O2 (métabolisme anaérobie) et on accumulera un déchet, l'acide lactique, qui obligera à ralentir ou à s'arréter quand il est trop concentré dans les muscles.igordozgor a écrit :Pour répondre à BEU:
Le seuil = vitesse de compet. Mets un dossard sur un 10km à l'arrivée tu as ta vitesse de seuil.
On peut maintenir cette intensité entre 20' et 1h en fonction du niveau et de l'entraînement, donc à peu près entre 4km et 21km...
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la resynthèse de l'ATP ( nécessaire à la production d'énergie ) se fait au moyen de deux métabolismes : aérobie et anaérobie.Beu a écrit :Suite à toutes vos réponses, je suis un peu perdu!!! est ce quelqu'un pourrait me faire un cours sur otutes ces notions: VMA, seuil , endurance, VO2max, PMA et tout et tout afin d'optimiser mes entrainements pour qu'ils soient plus efficaces !!
Merci d'avance !!
Envoi moi un mail en MP ou autre !!
Je suis preneur!! De toute façon, je demande qu'à progresser et me faire plaisir donc si quelqu'un peut me transmettre un maximum de son savoir quelque soit la discipline, l'enchainement des 3, le matériel, les compétitions, les entrainements, la diététique, etc etc etc..... ca me rendrait un grand service....GYMSPORT a écrit :J'arrete il y a trop de parametres on pourrait ecrire un bouquin "
En dessous du seuil, la production d'acide lactique est principalement expliquée par l'inertie du métabolisme aérobie. Ce qui est important ce n'est pas la production mais le bilan entre la production et l'élimination de l'AL et en dessous du seuil l'élimination est plus importante que la production et inversement lorsqu'on est au dessus du seuil. Ce principe est même à l'origine du test de Chassin pour la détermination de la vitesse au seuil à partir de la vitesse maximale d'état stable de la lactatémie. C'est aussi le principe du footing de récupération qui est appliqué (normalement j'espère...) après chaque séance où l'intensité est supérieur au seuil pour accélérer l'élimination de H+kuntee a écrit : l'acide lactique est produit même à faible allure preuve du recours au métabolisme anaérobie meme lors d'un footing.
Il y a en fait 3 métabolismes : aérobie, anaérobie lactique et anaérobie alactique où l'ATP est resynthétisé par l'énergie produite lors de la rupture des liaisons entre la créatine et le phosphate des molécules de phosphocréatine. Ce métabolisme n'est limitant que par ses réserves en PC.kuntee a écrit : la resynthèse de l'ATP ( nécessaire à la production d'énergie ) se fait au moyen de deux métabolismes : aérobie et anaérobie.
Le premier se fait grace à l'apport d'oxygène (métabolisme aérobie), l'autre sans apport d'oxygène mais entraine une acidité musculaire ( accumulation d'ions H+, métabolisme anaérobie) qui pénalise l'effort.
nan 2 métabolismes aérobie et anaérobiepopoch a écrit :[(Il y a en fait 3 métabolismes : aérobie, anaérobie lactique et anaérobie alactique où l'ATP est resynthétisé par l'énergie produite lors de la rupture des liaisons entre la créatine et le phosphate des molécules de phosphocréatine. Ce métabolisme n'est limitant que par ses réserves en PC.
non, elle est expliquée par le recours au métabolisme anaérobie, de meme les travaux récents de physio prouvent le recours au métabolisme aérobie meme lors d'efforts très courts ( sprints 60m , 100m)popoch a écrit :[
En dessous du seuil, la production d'acide lactique est principalement expliquée par l'inertie du métabolisme aérobie.
IlPC.
D'accord avec Spin et Kuntee et en ce sens le :spin a écrit :je pense qu'il voulait expliquer la dette d'O² , mais l'erreur est de croire qu'il n'y a pas de production d'acide lactique en dessous de OBLA ...
en effet , en dessous du seuil anaérobie , le métabolisme anaérobie et aérobie agissent ensemble et la part du métabolisme aérobie est suffisante pour réutiliser l'acide lactique produit par l'anaé ...
cas particulier : le début d'un effort au seuil sans echauffement ou en effet , le métabolisme aérobie met un certains temps à établir un maximum , le métabolisme anaérobie produit alors de l'acide lactique , sans que le métaboiime aérobie soit assez "puissant" pour l'utiliser completement comme substrat énergétique .
me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.Popoch a écrit : C'est l'intensité "seuil" (d'où le nom) à partir de laquelle on ne peut plus subvenir à la demande énergétique seulement par le métabolisme aérobie (consomation d'O2 et rejet de CO2). Si l'on accélère,on produira l'énergie supplémentaire sans O2 (métabolisme anaérobie) et on accumulera un déchet, l'acide lactique, qui obligera à ralentir ou à s'arréter quand il est trop concentré dans les muscles.
On peut maintenir cette intensité entre 20' et 1h en fonction du niveau et de l'entraînement, donc à peu près entre 4km et 21km...
helloNickTheQuick a écrit :me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.
Nick ourbe
dans tous les cas la glycolyse aérobie est plus lente à arriver à sa capacité optimale (=en relation avec l'effort requis) pour la production d'ATP que la glycolyse lactique (et bien entendu que les phosphagènes).spin a écrit :cas particulier : le début d'un effort au seuil sans echauffement ou en effet , le métabolisme aérobie met un certains temps à établir un maximum , le métabolisme anaérobie produit alors de l'acide lactique , sans que le métaboiime aérobie soit assez "puissant" pour l'utiliser completement comme substrat énergétique .
Comme tu dis, c'est aussi risqué que d'utiliser le QR pour déterminer les ratios des différents substrats mais dans un test d'effort avec masque bien étalonné, l'observation du QR est un indice fiable de détermination du seuil chez le sportif entraînéUgo l'asticot a écrit :helloNickTheQuick a écrit :me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.
Nick ourbe![]()
oui sauf que là on dirait que tu lies directement le Qr avec l'accumulation lactique... alors que ce serait sans doute dans un sens un peu inverse et pour des raisons diverses, surtout que les capacités de recyclage (foie, coeur, avec des pincettes : muscles) du lactate produit sont dépassées.
Le Qr nous est utile en exercices sous-maximaux (pour déterminer avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs la part des lipides ou glucides dans les processus aérobies), avec une zone floue qui débute un peu avant LT dûe à l'hyperventilation, et qui est bien entendue plus importante à VO2max.
Alors que la relation FC/VO2 est plus franche jusqu'à VO2max (dans certaines conditions d'exercices s'entend).
Donc pour moi, je pense que lier Qr et LT me paraît audacieux